28/12/2010

Live reports 2006-2010


Jeudi 30 Septembre 2010 - 20h - Jolly Rogers – Hyères
Child Meadow - Cavalcads - Mikey Randall - Offshore Radio – RVIVR
It's gonna be legen - WAIT FOR IT ! - dary... C'est avec le gimmick le plus célèbre de la fin des années 2000 que débute la (première ?) soirée Punk-Rock dans la toute nouvelle salle Jolly Roger, à Hyères ! On a trouvé sans trop de difficulté, la salle est petite et conviviale, comme le staff', encore quelques coups de peinture et ce sera assurément une très bonne planque pour tous les punkers du 83 (On, dans la Vandmobile, c'est un représentant de Massilia's Burning, un morceau de Cavalcads, 2/5° d'A Different Day, une belge qui a vu Hoods devant 30 personnes, et une humoriste super à l'aise au pied-cloche)... C'est arrivé à tout le monde de débarquer dans un endroit sans connaître les groupes, et de repartir avec une banane terrible. De mémoire la dernière fois pour moi, c'était The Pookies + Dive to Degrassi + Lazybones, en avril 2006... Je venais d'être papa, les Lazybones étaient au sommet de leur art, Dive to Degrassi m'avaient emporté, et les Pookies avaient expliqué à grands renforts de riffs assassins à l'assistance que question Punk-Rock, ils enterraient la concurrence... Ben donc hier soir, ça a été la deuxième rouste du genre dont je me souviendrai longtemps... La soirée s'est entamée avec le duo guitare/batterie Child Meadow : Punk techniquement au cordeau, simple, net, tranchant et entraînant, purée c'est la classe pour seulement deux gonzes sur scène !! Il manquait juste un peu de voix, m'enfin pas de quoi casser l'enthousiasme du public (qui a par ailleurs très correctement rempli la salle !).Enchaînement avec Cavalcads (mon prétexte de chronique, il est localisé à Marseille !), où dedans t'as du Bökanövsky, The Third Memory, A Different Day, Super Timor, Child Meadow, Jefferson Darcy (coup bas !), etc... Tout ça réuni en 4 membres, balèze hein ! Punk-Rock avec 0 fioriture, un poil de dépression, beaucoup beaucoup d'énergie et un niveau musical costaud ! Du très très bon que je foncerai revoir dans les salles du coin ! Ensuite, grande figure de ma jeunesse, Mikey Randall grimpe sur les planches... Point de Jerry ou de Kubiak pour l'accompagner ceci étant. Les trois gars (que j'étais super deg' d'avoir loupés à Marseille en ouverture de Living Daylights) vont envoyer du lourd, Punk-Rock qui te fait trépigner, passages techniques qui alternent avec sessions de pur Rock'n'Roll, j'ai toujours pas la culture qu'il faudrait pour analyser avec finesse ce registre, mais j'ai carrément pensé aux Pookies par moments, et là, pour le coup, ça vaut pour un triple compliment : guitare / basse / batterie, les trois compères sont des pointures ! Pareil, leurs prochains passages marseillais, je serai pas devant la télé ! On passe à l'international avec les anglais d'Offshore Radio, une petite demoiselle à la batterie, deux gars super cools au chant et au duo guitare / basse. Musicalement, faut imaginer que si les Ramones se montaient aujourd'hui, ils feraient un truc dans le genre... Alors on sait tout l'amour que je porte à ces quatre tarlouzes, donc arriver à me faire rester toute la durée du set en s'inspirant de cette escroquerie, y'a pas à dire, ça prouve la qualité du combo. C'était sympa, enjoué, et bon enfant, mais ça préparait quand même pas suffisamment pour la ROUSTE à venir... Un nom imprononçable : RVIVR. Deux gars, deux filles. Un batteur patibulaire, un guitariste chanteur dans un débardeur qui lui va au bas mot deux fois trop grands. Une bassiste avec des dreadlocks et une anse où dessus est marqué « Beauty is not power », une guitariste chanteuse couverte de vilains tatouages. 4 hippies qui font du Punk. Et c'est à l'instant même où le set commence, aux premiers accords, qu'on réalise définitivement à quel point on s'en branle de la dégaine... Un premier titre qui fait entrer l'assistance toute entière dans un autre univers. Et il est dès lors trop tard, même lorsque la guitariste mettra 5mn à changer sa corde à la fin dudit morceau : on est tous sous le charme, silencieux, à attendre la suite avec avidité ! Et personne ne va être déçu, pu-tain... On va passer un set à savourer, à écouter cette petite fille qui sautille, tressaute, avec sa guitare trop grande; qui de sa voix si simple (qu'elle soit criée ou chantée), accompagne à merveille celle de son compère, lui-même ex-cel-lent dans son registre... Le niveau technique est irréprochable, mais ce qui frappe davantage, c'est le brio avec lequel les quatre compères parviennent à insuffler des sentiments dans leur musique... La musique de RVIVR, ça se résume en une phrase, celle du tome 3 du Combat Ordinaire de Larcenet : Ce qui est précieux. C'est super rare, quasi-introuvable même, ce genre de groupe : certaines choses un peu enfouies par un quotidien jamais trop parfait ressurgissent dans un jais de lumière, et vous rendent heureux, le temps d'un set. RVIVR fait partie des instants précieux.

The Living Daylights/95-C/Mikey Randall – 5/09 Le Local, Marseille
Il faut dire que ce concert là était marqué dans nos agendas. Quand 3 excellents groupes se déplacent dans notre région c’est inutile de prévoir autre chose. Direction le local qui d’habitude nous la joue métal. Mais ce soir c’est le punk pop qui est à l’honneur. Mikey Randall démarre en trombe, tiens petit changement ils ne sont plus que trois maintenant. Le set est court 6 titres mais ces 6 titres là sont joués à merveille, leur jeu s’est durci, c’est intensif, soutenu, Mikey Randall a de beau jours devant lui. Voilà que 95-C prend place. Le quintet de Chamonix ne fait pas dans la dentelle, il faut dire que leur album envoie la patate, et sur scène c’est pareil. Ca va vite, c’est jovial, ça dépote grave, les titres de l’album sont joués intensément. On a même droit à un inédit de leur part. A consommer sans modération. Arrive The Living Daylight. Ce fut une surprise pour moi qui ne connaissais pas trop le groupe. Une fois sur scène, les Anglais sont comme des piles électriques, le chanteur se démène comme un fou tandis que les autres membres du groupes assurent les arrières. Les titres s’enchaînent bien c’est fun, du pop punk mélodique nous est envoyé dans la face. Comme si hot water music avais fusionné avec Bouncing soul. Une soirée mélodique comme on en redemande.
Jean-Louis / Paranoïa #10 (octobre 2009)

Burning Heads/Chasing Paperboy/Mikey Randall/Menpenti @ Salle Mussou, La Garde
Voilà ce que j'appelle passer une excellente soirée. Les ingrédients sont simples vous prenez une salle assez sympa genre théâtre (dommage que la scène soit si haute), une asso Riff de Break à la manoeuvre et 4 groupes vraiment motivés tels que Burning Heads, Chasing Paperboy, Mikey Randall et Menpenti. Ce sont les Marseillais qui ouvrent le bal mais je suis arrivé à la fin. A mon avis ils ont bien dû chauffer la salle comme d'habitude. Mikey Randall prend place, c'est un peu une release party puisque le groupe partage un split tout fraîchement sorti avec Chasing Paperboy. Ce n'est jamais une déception de voir les Mikey Randall, toujours en forme nous offrant le meilleur d'eux même. Les morceaux furent joués avec maîtrise et l'envie d'être là se ressentait au travers de leur set. Un set où ils passèrent en revue des titres du split plus ceux de leur EP. Chasing Paperboy suit de près. Le groupe est chaud comme la braise et je pense avoir assisté à un de leurs meilleurs concerts parmi ceux que j'ai vus. Tout y était énergie, envie, puissance et ils ont joué plus d'une demi heure. Un concert fabuleux. Le public était bouillant et les Burning Heads se lancent à leur tour. Dès les premiers accords on s'est dit qu'on allait assister à un concert digne du groupe. On ne s'est pas trompés, le groupe démarre en trombe et tout le long du concert ce fut le chaos total, les titres punks se mélangent parfaitement avec des pauses reggae, pour repartir de plus belle sur un punk solide. Ca sautait, slammait, vraiment c'était plus que parfait. Mon petit doigt me dit que le prochain album va tout dévaster sur son passage. Merci aux groupes et à l'asso riff de break pour cette soirée.
Jean-Louis / Paranoïa #8 (mars 2009)

Arrivé sur place vers 20h, sans me presser, on m'apprend que les deux groupes qui tournent ensemble, Chasing Paperboy et Mikey Randall sont tombé en panne à 50 bornes de Paris. Comme c'est eux qui amènent tout le matos tout le monde est bloqué là. Des voitures sont envoyées à leur rescousse. On passe le temps à boire des coups. Le Rocher se rempli tout doucement (1er Mai + Rocher + beau temps, ça paraissait pas gagné au départ). Il est 21h et, finalement, le premier groupe Lords Of The Pints, remplaçants de dernière minute des auvergnats Stetson, va jouer son set, le groupe étant 100% acoustique. Je ne connaissais Lords Of The Pints que de nom, les voyant souvent sur des flyers / affiches, mais je n'avais jamais entendu leur musique. Et bien, je ne perdais rien. Comme leur nom l'indique, ils aiment la bière, et c'est le thème principal de leurs chansons (sauf une sur la marijuana). Perso au bout du premier morceau j'en avais déjà assez, trop l'impression d'entendre Elmer Food Beat qui auraient troqué leurs obsessions sexuelles pour une monomanie houblonnée. J'ai réussi à rester quelques morceaux quand même, mais uniquement par curiosité, mais c'est vraiment pas mon truc, je suis parti à la 18ème (ou presque) comparaison bière / femme (brune, blonde... vous voyez). En tout cas, ils ont l'air d'être apprécié, notamment de personnes qui doivent cracher habituellement sur les groupes festifs français et qui là, se retrouvent à crier "Patron, paye ta tournée" (ou je ne sais plus quoi). Le fond reste, seule la forme change. Je saurais que je peux arriver en retard la prochaine fois que je les vois en première partie d'un concert. Le temps de reboire des coups (tiens ça me donne l'idée d'une chanson pour Lords Of The Pints ça... Je buvais des bières au bar Le Rocher / Quand je vis Simone avec sa 'teille de rosé...) et les groupes arrivent enfin. Le temps de s'installer de se régler et Next Friday commencent à jouer. Bon, je l'avoue je suis resté au comptoir, en plus nous étions dans au coin des habitués, ça m'a fait quelque chose, comme si je montais d'un cran dans la hiérarchie du Rocher. Par contre j'ai trouvé que Next Friday jouaient hyper longtemps par rapport au retard pris. Allez, il est temps de rentrer dans l'arrière salle (qui sent les vestiaires de sport) pour voir enfin les niçois Chasing Paperboy en live ! Et bien pour leur avant-dernière date de leur histoire (sniff) je suis resté sur ma faim. Comme il a fallu combler le retard, ils n'ont jouer que 3 morceaux, c'est dommage les gars étaient dedans et malgré quelques problèmes techniques c'était vraiment bien. Mais bon, ils ont dû se sacrifier pour que tout le monde joue ce soir. Ni une ni deux, et Mikey Randall enchaînent, et on voit clairement que les gens étaient venus pour Chasing Paperboy, le public est un peu moins nombreux pour les toulonais. Contrairement à leur dernier concert ici, j'ai trouvé leur set beaucoup plus nerveux et plus maîtrisé, sur le fil du rasoir. Par contre, pourquoi ils jouent plein de morceaux eux ? J'aurais préféré l'inverse, vu que je les ai déjà vu y'a quelques semaines (et que je les reverrais sûrement). Le concert s'achève après 7 / 8 morceaux. Un peu dégoûtés de n'avoir pas pu donner leur maximum et d'être les seuls à n'avoir pas pu jouer leur set en entier, les Chasing Paperboy se rebranchent (après une petite négociation avec le patron du Rocher qui a un couvre feu pour les concerts, enfin, en théorie) et envoient à nouveau 2 morceaux, joués du feu de dieu comme si leur vie en dépendait, avec le public (dont ceux qui étaient venu pour eux qui sont revenu dans la salle) au chant. Do You Think Our Little Bike Will Bring Us Somewhere? puis Should I Go Far, deux tubes qui donnent des regrets de n'avoir pas eu un vrai set en entier et surtout que le groupe dépose les armes si vite dans leur carrière. Une bonne soirée, un peu bizarre et un peu longue à démarrer, mais le genre de soirée que l'on ne voit uniquement au Rocher et dont on se souvient toute sa vie (ok, je l'avoue je m'enflamme là, oui, c'est de la publicité non dissimulée pour le Rocher. Entraide entre voisins quoi !).
Matt Showman / Keep On My Side

Le Rocher, à Malakoff, est un endroit spécial pour moi, pas mon préféré de la capitale mais c'est le seul lieu de concerts que je peux rejoindre à pied de chez moi (Montrouge). En 15 minutes, sans me presser j'y suis ! Bon c'est sur que l'endroit en lui même n'est pas ce qu'il se fait de mieux, entre l'arrière-salle glauque, le jukebox qui crache une fois sur deux un morceau de Johnny et les cocktails maison qui ont l'air d'être dans les bonbonnes depuis plusieurs générations, c'est une ambiance à part ! Mais mine de rien j'ai quand même vu un paquet de bons groupes là-bas, de Cooper à Secondsmile en passant par Guerilla Poubelle, Down to Earth ou The Copyrights, le Rocher est un peu mon CBGB à moi (dixit Oliv DPC). Ce soir résonne dans le Rocher un accent du sud avec des toulousains (Ici Vous Êtes Un Touriste), des toulonnais (Mikey Randall) et des montpellierains (Illegal Process), le Rocher résonne aussi, car ce n'est pas la foule des grands soirs, mais les habituels et les habitués sont là. Des trois groupes, Ici Vous Êtes Un Touriste est celui que je connais le moins. Un batteur, un clavier et un guitariste/bassiste. Musicalement c'est assez barré, des textes en anglais, français, allemand et italien. Ça part un peu dans tous les sens, un côté Mr Bungle je trouve par moments, des accents world, noisy, punk. Antirock qu'ils disent ! Visuellement c'est assez puissant, le chanteur principal est très habité dans sa manière de chanter, limite théâtral mais sans donner l'impression d'en faire des tonnes et l'autre chanteur maltraite son clavier comme le batteur maltraite ses fûts et ses baguettes (deux lâchages et un cassage). Le public à l'air d'apprécier, certains feront l'aller retour entre la salle et le bar, interloqués par la prestation du trio. Une bien belle découverte pour ma part. Mikey Randall je connais déjà plus, ayant leur sympathique premier EP, Zero Of Our Time et leur split avec les niçois Chasing Paperboy qui m'avait encore plus convaincu. Sur scène c'est pareil ce sont les morceaux du split qui me feront le plus d'effet (Wreck In My Hand en tête) et si j'ai trouvé que le tout manquait un poil de tension, même si les gars ont beaucoup de présence scénique, ça a été un chouette moment ponctué de deux reprises: une version plutôt énergique de The Boat de Chuck Ragan (enfin plus proche de la version de Muff Potter là) qui séduira le public et un morceau de Second Rate que je ne connais pas (faut dire que je n'ai jamais été fan du groupe) mais qui, selon mon informatrice à droite, était un copié collé de la version originale. Un groupe que je reverrais avec plaisir le 1er Mai au même endroit (avec Chasing Paperboy, Stetson et Next Friday). En ce qui concerne Illegal Process je dois avouer que ce que j'en connaissais ne me bottait pas plus que ça (punk-hardcore qui ne me touche pas beaucoup) donc je suis resté à papoter au bar, mais ce que j'en ai entendu (mon dieu que c'était fort !) a confirmé mes pensées: c'est pas trop ma came. Le temps de dire au revoir et 15 minutes plus tard j'étais chez moi. Il faudra, maintenant, attendre le 1er mai pour retourner dans mon CBGB (j'y vais pas, non plus, pour le plaisir quand y'a pas de concerts) !
Matt Showman / Keep On My Side

Chasing Paperboy / Mikey Randall / Bubble Burst - 5 avril @ Toulouse
J'y étais et c'était très cool même si pas grand monde, on devait etre genre 30-40 maxi. J'ai eu la désagréable impression que les moins de 20 ans ont totalement été éradiqué de la planète, ou alors ils ont abandonné le punk rock pour écouter de la merde. Le bar était très petit, à peu près de la taille de mon salon en fait donc donc j'ai eu l'impression d'avoir eu un concert privé exprès pour moi, la scéne était aussi grande que la salle. J'ai vu Brian (forcément) et Gonz (forcément aussi vu qu'il organisait), parlé vite fait avec eux, et ensuite le concert a commencé. Bubble Burst pas mal meme si pas trop ma tasse de thé (par contre le batteur doit prendre de bonnes vitamines au petit déj je pense :-) ). Ensuite Mikey Randall, qui se présentent comme les Chasing Paperboy (ce que la plupart des gens ont cru) et qui ont pas mal vanné les Chasing paperboy justement tout au long du concert. C'était enorme! Les compos sont supers, et sur scène ça rend super bien, ça bouge beaucoup sur scène et les deux chanteurs ont des voix interessantes et se relaient bien ce qui donne un gros plus au groupe. Franchement allez les voir si vous en avez l'occasion vous serez pas dessus! Ensuite je me suis pris un t-shirt Chasing Paperboy au merch, t-shirts que les Mikey Randall trouvent à chier :-) mais que je trouve particulièrement original (ça change des t-shirts noirs) avec des couleurs claires et un joli motif. Et à la fin, Chasing Paperboy, là aussi ça bouge beaucoup sur scène et ça rend vraiment bien, meme si le chant est moins bien que sur cd (un peu de mal sur les 2 premieres chansons, mais apres c'était pas mal), dommage qu'un ampli ait rendu l'ame et que le concert ait du continuer à une seule gratte mais Brian a vraiment bien assuré. Gros groupe là aussi! Enfin moi en tout cas je suis vraiment enthousiasmé par ces deux groupes, aussi bien sur cd que sur scène! J'ai pu commencé à la fin du concert une discussion interessante avec un chanteur de Mikey Randall sur les groupes qu'on écoutait (il était content de voir que des gens écoutent Second Rate et sont fans de "Standards Down" des Gas Drummers), discussion écourtée parce que le bar allait fermer et qu'il fallait se barrer. Je reverrai les Mikey Randall le 3 juillet à Pau avec grand plaisir, et avec mon t-shirt Chasing Paperboy sur le dos je pense (et on verra s'il est si délavé que ça! :-) )
Guizmo / Warmzine

Foolish + Nine Eleven + Mikey Randall - 17/01/09 - Clermont-Ferrand (Raymond's Bar)
Fin d’études, recherche de boulot, période de transition pour moi. Pas facile de recevoir pleins de mails de groupes qui veulent jouer dans ma ville et de tous leur répondre la même chose : "désolé mais je suis pas sûr d'être ici dans un mois donc je ne peut malheureusement rien booker jusqu'à nouvel ordre...". Alors quand un ami me souffle qu'il organise Nine Eleven + M-Sixteen + groupe local à Clermont-Ferrand et qu'il recherche un groupe pour remplacer M-Sixteen qui viennent de se désister, je n'hésite pas bien longtemps à lui proposer les camarades de Mikey Randall qui cherchent justement des plans. Sans se connaître personnellement, nous avons de bons amis en communs (Chasing Paperboy, Truffle Shuffle Records), et leurs derniers titres sur le split cd fraîchement sorti m'ont totalement convaincus. Arrive le jour J. Rapides bonjours, et ce sont les amis de Foolish qui se lancent devant un parterre assez clairsemé. Pour avoir plusieurs fois pris la place de roadie dans leur camion, je peux affirmer qu'ils ne sont pas en très grande forme aujourd'hui... Pas vraiment de jus, quelques pains et plus beaucoup de voix pour Alexis le chanteur. Leur punk rock cuivré fait néanmoins mouche sur les deux ou trois chansons qui sortent du lot comme "rich for a day", "be honest", ou la bien sentie reprise d’Operation Ivy. Depuis la sortie de leur premier Ep Soft Arms ils tournent partout tout le temps et ne sont pas près de s'arrêter, allez vérifier ça dans un rade près de chez vous ! En deuxième position, un autre groupe qui tourne comme des sauvages, j'ai nommé les tourangeaux de Nine Eleven. Après l'accouchement du premier bébé "use your disillusions" les gars ont changés de bassiste et de chanteur et enquillés une chiée de dates partout en Europe... Dépucelage pour moi ! J'avais bien apprécié l'album, bien qu'un peu fade sur la longueur, et attendais pas mal de leur prestation après les bons échos que j'en avais eu. Ils attaquent à fond sans prévenir... Le son est gros, c'est carré à mort et le chanteur excite l'audience avec ses va et vient et ses lignes de chant fédératrices. Chose appréciable dans un concert de hardcore, ça joue avec un gros sourire, on fait pas les méchants. Beaucoup de nouveaux titres forcément, extraits de l'album à sortir prochainement, et un show très positif. Même si sur cd le hxc ne m'emballe pas plus que ça, j’adhère totalement à ce genre de concert bien rentre dedans et énergique. Nine Eleven ne renouvelle pas vraiment le style (ala Comeback Kid, Bane, Champion...) mais jouent leur musique avec envie et passion, c'est bien tout ce qui compte ! Après la tornade sonique 9/11, les toulonnais de Mikey Randall ont la lourde charge de clôturer la soirée. Changement de délire puisqu’ils pratiquent un punk rock mid-tempo à fortes consonances emo. Ca part direct : manches brandit vers l'azur, cordes vocales biens imprégnées de houblon, et grosse envie d'en découdre.  Il fallait au moins ça pour ne pas paraître ridicule après le set d'un groupe de punk-hxc, et le quatuor s'en sors avec les honneurs. Comme sur leur Ep et split avec Chasing Paperboy, les influences de Second Rate, Hot Water Music (ils reprendront d’ailleurs un titre de Chuck Ragan) ou bien Gas Drummers se font sentir sur scène, avec une touche qui leur est propre et un chant impeccable partagé à deux voix. Ils commencent à s'exporter hors du Var pour notre plus grand plaisir et jouent bientôt du côté de chez vous, beware ! Fin de soirée en leur compagnie dans mon salon. Au programme saucissons à tous les goûts imaginables et vodka frelatée sur fond de the Ataris et the Gaslight anthem...
Dam / Metalorgie

19.04.08 @ Porte d'Italie, Toulon w/ Lost Roadies, Junky Freak
[…] Mikey Randall cloturant la soirée a également ébloui le public. Ce groupe dégage toujours une émotion musicale comme un ruisseau coulant dans son lit de rivière. Un régal. […]
Jean Louis / Paranoïa

29.03.08 @ Rock Live Café, La Valette w/ Black Zombie Procession, Chasing Paperboy
A l'occasion de la sortie de son CD, une release party était organisée […] Mikey Randall prend la scène d'assaut, pas le temps mort le groupe attaque les titres de leur premier EP, véritablement ce soir c'est un grand soir. 1 heure de set explosif, mélodies puissantes, rythme poussif, le potentiel est énorme. […] Une excellente soirée, Toulon punk rock rules !!!
Jean Louis / Paranoïa


08.03.08 @ Les Salons du Nil, La Valette w/ Uncommonmenfrommars, Lost Roadies

[…] L'affiche là aussi s'annonce alléchante [...]. Les locaux de Mikey Randall ouvrent les hostilités. Voilà une bonne surprise, je connaisais le groupe via son myspace et c'était la première fois que je les voyais en live. Vraiment je n'étais pas déçu, c'est pêchu, carré, un croisement entre Hot Water Music et Samiam. Le groupe fait passer 1 heure de live, en nous envoyant des titres assez séduisants […]
Jean Louis / Paranoïa

[...] Mikey Randall (Toulon) nous entraîne dans un punk rock très carré, la formation réunie depuis fin 2006 a fait ses preuves aux côtés de Strike Anywhere (USA), d'Enemy Alliance (Suède) ou encore High Five Drive (Canade) et on sent que le set est bien rôdé. 11 titres bien enchaînés avec des titres puissants et harmonieux comme « Prepared », « Somehow » tirés de l'E.P. « Zero Of Our Time » qui sortira dans les jours à venir et les titres « Black Box » et « Our Own Grave » qui figureront sur le futur split CD avec Chasing Paperboy. Du pogo, des gens qui tapent dans les mains, des intros et fins de titres soignés, de belles harmonies de voix entre Troipe et Djé voilà une soirée qui commence bien [...]
Unam / French Metal

[...] Le punk-rock toulonnais n'est pas mort. En première partie, Mikey Randall et Lost Roadies ont ouvert les hostilités. Saluée par les Uncommonmenfrommars, la prestation de ces deux jeunes groupes toulonnais incite à une dose d'optimisme. Et rappelle que le punk-rock n'est pas encore mort sur l'aire toulonnaise. A suivre bientôt dans les bacs (la sortie imminente d'un album pour chacun est annoncée) et sur les scènes locales qu'ils écument. Et ils seront encore réunis le 19 avril au café-théâtre de la porte d'Italie [...]
G.R. / Var Matin

03.07.07 @ Le Tapas, Nice w/ Strike Anywhere, Freygolo
[...] L'asso Jump Core nous sert en ce soir de juillet Mikey Randall, du punk mélodique de Toulon : une excellente prestation dans ce pub minuscule et pourtant rempli à ras bord, aux fortes effluves de Samiam. Après cette sympathique surprise, c'est au tour de Freygolo
Pumpkin Ben / X-Silence


Chroniques split w/ Chasing Paperboy


Deux groupes du sud de la France. On commence par Chasing Paperboy qui vit à Nice. Le chant peut faire penser un peu à At the Drive-in et c’est très agréable. 4 titres par groupe et tout est parfait dans un style proche de celui de The Get Up Kids. De bonnes idées, des bons mixs et une batterie qui cogne fort ! Ce split CD est sorti il y a quelques mois déjà mais de nouveaux morceaux sont en écoute sur le myspace. Pour les voisins de Toulon, Mikey Randall est un peu plus grave mais tout aussi dynamique et là on est sur les talons de Hot Water Music. Leur musique est plus posée et alternée que le premier groupe. Quand je vous disais que c’était bon !

Putaaaaaain un split de mes chouchous de la scène mélo von Frankreich... c'est Noël... de la pop punk qui tabasse, racée, énergique, c'est la tuerie... ça me va direct dans le cortex, c'est trop bon, je me roule par terre de bonheur... que du tube, pas moyen de choisir entre les deux combos (demandez moi de choisir entre Peyton et Veronica tant qu'on y est...) c'est génial et fin de la polémique. Ca me fait du bien partout. I WISH I WAS 16 AGAIN...
Mickson / Shotdown #9

Mickey Randall existe depuis 2006. Né à Toulon, le groupe s'est fait connaître sur scène en défendant son premier opus, "Zero Of Our Time". L'autre groupe, Chasing Paperboy, est originaire de Nice. Les deux groupes amis ont unis leur force et leurs finances, pour enregistrer un 8 titres dont ils se partagent chacun 4 titres. Marqués par des influences communes regroupant Hot Water Music, Second Rate, et Ravi, les deux formations offrent des compositions énergiques et efficaces, chargés d'émotions brutes.
Guillaume / Rock en Folie

These two bands have been friends for a long time and it's sort of natural thing for them to record a split together. Chasing Paperboy delivers the best stuff they have ever written, still in that same early-Samiam/Hot Water Music/Get Up Kids vibe, but with their very own way of writing songs. Each track is very special and stands out.  The first song starts as if they were plugging their instrument on stage & started to play, and then the melodies kicks you right in the face! The vocals are almost yelled out, which gives a raw punk edge to it, as if the singer of Saves The Day was screaming on the top of his lungs but still with this out-of-key style. I love the way this first song ends, with each instrument fading away one by one, leaving the guitar alone. "Should I Go Far" is one of my favourite; I remember being impressed the first time they played it live. It's so powerful and energetic, something in that song actually makes me think of the band Garrison. It starts slowly and speeds up into an explosive guitar riff. Jean is fucking screaming on the chorus, in a really emotional way; damn, it sounds so genuine! The bridge is an amazing instrumental part with outstanding drumming, they even added some keyboards. "Wake Up" is the song that surprised me the most; it sounds like a fucking Anti-Flag song with a weird A Whilelm Scream-type solo at the end. The last song is a total hit; the chorus is the best thing they ever wrote! Again the vocals are quite intense and I'm downright amazed at the progress of the singer, his accent and his lines are so much better than on their "always trouble..." EP. Mikey Randall improved a lot too! The songs are more catchy and melodic. It sounds more alive and powerful than on their first EP. Some lines make me think of The Pookies and I believe they stole some ideas to The Draft and Hot Water Music too. The only time you'll hear the word "sober" about these bands is when someone is mentioning the artworks of their records. Too bad that the music is so exciting and the artworks are so simples and empty.
Nab / Just Say Yo!

Le sud de la France est souvent considéré comme une région où le rock festif est le genre dominant. Le fait que les jours ensoleillés sont majoritaires tout au long de l'année a permis un tel cliché de s'incruster dans l'inconscient général. Car c'est bien un cliché. Il y a de tout dans le sud. Il y a même des enclaves où des styles musicaux pointus se sont développés jusqu'à devenir une spécialité. Sur l'axe Nice-Toulon par exemple, sévissent ainsi deux formations qui partagent les mêmes goûts musicaux (le punk mélodique sophistiqué, l'émo rock percutant, la pop survitaminée) : Chasing Paperboy et Mikey Randall. Elles s'entendent tant qu'elles partagent aujourd'hui un CD. Le premier à dégainer est Chasing Paperboy, dont les 4 titres mêlent avec justesse énergie brute et mélodies fermes. Il en ressort une vitalité toujours prenante, et même attachante ("Should I Go Far?") de ces quatre titres marchant sur les traces de Get Up Kids, Second Rate et Hot Water Music. Mikey Randall décroche lui aussi quatre compos d'un punk rock distingué. A la manière de Samiam, Ravi ou Dead Pop Club, il n'hésite pas à distiller de l'émotion brute dans son ardeur musical ("Competition For Life"). Certains objecteront que les deux groupes auraient mérité une prod plus attentionnée (plus chère aussi), répondons-leur qu'un bon et gros son ne sert à rien s'il n'emballe que du vent (ou du bruit). Chasing Paperboy et Mikey Randall, eux, ont des vrais chansons, accrocheuses et ingénieuses, ça suffit.
Frank Frejnik / Addictif

Biographie > pas le frère de Mouse
Mikey Randall est un jeune bambin qui fêtera ses 3 ans à la fin de l'année 2009 et qui a les crocs, ce beau bébé a écumé toutes les scènes de la région de Toulon et a déjà impressionné moultes groupes énervés par des prestations énergiques, demandez un peu aux Strike Anywhere, Vulgaires Machins, Burning Heads, Uncommonmenfrommars, The Black Zombie Procession, The Pookies, Ravi, ou Nine Eleven ce qu'ils en pensent. Leur premier EP devait être chroniqué ici par Gui de Champi, maître es Rock N Roll mais une faille spatio-temporelle en a décidé autrement, Zero of our time, sorti en mars 2008, attendra encore un peu avant de rejoindre nos colonnes. Très potes avec les Chasing Paperboy, Nicolas (guitare/chant), Jérémie (basse/chant), Thomas (guitare) et Grégory (batterie) retournent en studio pour coucher 4 titres qui trouvent leur place sur un split avec leurs voisins niçois à la fin de 2008.
Chronique split
Artwork noir et blanc sobre, photos (ou plutôt vignettes) des deux groupes en action (ou pas), 4 titres chacun, ce Chasing Paperboy / Mikey Randall présente assez habilement les deux groupes méditerranéens au reste de l'hexagone (et du monde, n'ayons peur de rien !) et fera bien entendu plaisir aux rockers azuréens qui connaissent forcément déjà les deux combos. 8 titres, 8 inédits, 4 chacun et l'ordre alphabétique plaçant les Chasing Paperboy en premier, ce sont les Niçois qui ouvrent le bal et branchent les jacks en premier, un petit larsen, quelques notes, le tempo et "Stuck in the politics" les placent en orbite autour de la planète émo-punk, le temps de placer quelques breaks au frein à main et on est dans le vif du sujet. Sons clairs, enfilades de notes en milieu de manche, chant d'écorché funambule (mais d'après moi bien mieux tenu que sur leur démo Always troubles but different stories), Chasing Paperboy teinte son pop-punk (rythmiques et riffs) de touches émo ("Should I go far ?") et n'hésitent pas à laisser traîner leurs accords ("Need to go on") et à changer les vitesses en cours de titre. Un petit quart d'heure et le son s'assombrit, on est déjà sur la piste 5 et Mikey Randall débute avec le morceau qui colle le plus à l'esprit de leurs potes ("Wreck in my hand"), ruptures, notes aigües, gimmicks et relances, c'est "classique" et efficace. Avec la suite, ils viennent ni plus ni moins jouer dans la friche entre les Second Rate et les Flying Donuts ! Implacables par leur dynamique et forts de mélodies accrocheuses, "Competition for life" ou "Our own grave" sont des tubes en puissance mais les Toulonais ont réservé le meilleur pour la fin avec "Alcohol", son introduction assez lente laisse de la place à chaque instrument avant un emballage imparable, refrain mortel, un petit pont où la gratte joue avec la basse et la batterie et la jouissance nous reprend, putain de sensations !  Et quelle maîtrise pour de nouveau calmer le jeu et ainsi donner encore plus d'intensité au final. Si découvrir deux groupes prometteurs ne te semble pas une raison suffisante pour te procurer le split Chasing Paperboy / Mikey Randall, l'écoute de "Alcohol" pourrait te faire franchir le pas, laisse-toi tenter !
Oli / W-Fenec

Le Split commence par Nice avec CHASIG PAPERBOY qui oscille entre emorock et punk-rock mélo et il se termine avec MIKEY RANDALL , de Toulon dans un registre punk-rock plus lent et surtout plus sombre. Les deux formations se sont associées pour 8 titres (4 par groupe) par facilité et économie mais aussi par amitié réciproque. L’idée étant de rassembler ses forces dans ce milieu où tout se disperse et où il y a profusion de sorties. On peut dire qu’il y a un tronc comment entre CHASING PAPERBOY et MIKEY RANDALL qui se situe entre punk-rock, mélodies et émotions. On pense pêle-mêle à HOT WATER MUSIC, SAMIAM, SECOND RATE, SIXPACK ou JAWBREAKER. Les compositions sont honnêtes et gentilles. On ne joue pas les gros bras ni les énervés pour 2 sous. On place plutôt le riff sympathique, la rythmique entraînante et la petite touche d’émotion dans les mélodies. On frise la mélancolie, mais on ne pleure pas. C’est inutile. Tant CHAING PAPERBOY que MIKEY RANDALL ont choisi de ne pas en faire deux tonnes et d’aller à l’essentiel, modestement et simplement. Ce split ne prend donc pas la tête, il s’écoute simplement, on se laisse prendre au jeu … ou non, c’est une question de goût. Mais il est 100% naturel !

Alors là chaud devant on part dans un esprit à la HOT WATER MUSIC, SECOND RATE, RAVI, SAMIAM ou encore JAWBREAKER. Le label azuréen nous propose ici un skeud de grande qualité (si, si), deux formations aux influences communes, tendance punk rock emo et non power pop comme certains peuvent le dire. On est loin des plans simples, lents et fades, ce split dévoile une certaine maturité. Ca bastonne et c'est tonique, efficace et bien branlé. Commençons par CHASING PAPERBOY, un combo de Nice qui nous offre ici quatre titres, fatalement ils vont te stimuler les cervicales (et sûrement le reste !). Ca va vite, c'est énergique « Wake up » et putain que c'est bon ! La batterie est ultra percutante, très présente « Should i go far » et le chant est un délice, clair et mélodique. Les thèmes à la gratte sont enjoués, la mise en place des morceaux fout la pêche ! A l'écoute de ce début de split, on retrouve un peu l'esprit de USELESS ID (à leur début notamment, sur le split avec THE ATARIS), c'est vraiment séduisant ! A quand l'album messieurs ? En ce qui concerne maintenant MICKEY RANDALL, cette formation est elle aussi issue du Sud Est, Toulon exactement. Leur son est plus posé à l'image de « Wreck in my hand ». Mais cela n'enlève en rien l'énergie lâchée dans leurs quatres titres simplement les compos sont travaillées avec des rythmiques moins speedées, une  alternance de breaks ouvrant des sonorités plus émo. Le grain du chant est tantôt gras, tantôt clair « Alcohol » illustre bien cette intention ; d'ailleurs ce morceau est un tube naissant (!). Juste une remarque pour ne pas rester sur une note trop positive, un morceau ou une reprise en commun aurait pu confirmer un peu plus que la relève est bien là ! Longue route à vous !
TréLaStiK / Cafzic

Style : Punk Rock - Note : 7/10
L’union fait la force. C’est ce qu'ont dû se dire ces deux formations originaires du Sud de la France. Leur point commun, leur musique, influencée par un punk nerveux et moderne, dans la veine californienne. Chasing Paperboy, le plus nerveux des deux, originaire de Cagne sur Mer, ne fait pas dans la dentelle, et offre un punk mélodieux, post-ado, rapide, puissant. Chacun des 4 titres ici présents est marqué par des guitares rugissantes et une voix épileptique ! Pour donner suite à ces 4 missiles supersoniques, Mikey Randall démarre son split, avec Wreck in my hand. Le ton est plus alternatif. Le combo, originaire de Toulon, nous ouvre les portes d’un univers plus noir, plus pessimiste, que celui des Chasing Paperboy. Même si l’on reste dans un univers Punk, Mikey Randall livre plus d’émotion dans sa musique, un peu plus d’adrénaline aussi. Les rythmes sont cassés, alternativement, par des riffs de guitares et une batterie virevoltante. Si l’intérêt d’un tel travail de Split Cd est de partager ses fans, les uns avec les autres, et d’élargir son aura, le risque principal reste de se voir comparer l’un à l’autre, et de voir l’un préféré à l’autre. Le risque ayant été pris, Mikey Randall sera heureux d’apprendre notre préférence pour leur partie du projet. Mais je suis sûr que le partage des voix sera équitable, tant les prestations sont pro, efficaces, et que notre parti pris est plus émotionnelle que technique. Et là, les gouts et les couleurs, on ne peut pas toujours comprendre ;-) Quoi qu’il en soit, avec un seul CD, découvrez deux univers à la fois proches et différents, deux approches personnelles de ce que sera l’émo punk en 2009 !
Mike S. / La Magic Box

Note : 14 / 20
A Ecouter : Should I Go Far ? - Need To Go On - Competition For Life - Our Own Grave
Nouvelle sortie Truffle Shuffle Records, deuxième série de split-cds, réunissant cette fois-ci les niçois de Chasing Paperboy, et les toulonais de Mikey Randall. Le split - à l'artwork sobre - permet à deux groupes de partager un bout de rondelle ensemble, histoire de marquer une époque et de limiter les frais inhérents à la sortie d'un disque. Dans le cas présent, cela permet aussi à deux groupes qui s'apprécient beaucoup humainement d'enregistrer une poignée de titres, après avoir sorti des Eps remarqués, et avant de bosser sur un format plus long. Chasing Paperboy ouvre le bal avec le mélancolique "Stucked In The Politics", dans la veine de leur précédent disque Always Troubles But Different Stories : deux guitares qui se complètent parfaitement, à base d'arpèges, de mélodies qui s'entrecroisent, d'un basse batterie précis et percutant, d'une voix atypique et d'une énergie débordante. Les trois autres titres seraient plus à rapprocher de leur première démo 2 titres, plus punk-rock qu'emo pop, avec des refrains qui restent facilement en tête, des ponts inventifs, et l'ajout de quelques arrangements sympathiques (clavier sur "Should I Go Far ?", solo héroïque sur "Wake Up"). Ils concluent leur participation avec le tube "Need To Go On", qui a la particularité d'être joué à la batterie par Rémi Mayot (trombone / chant chez Freygolo, ingénieur du son Snapcut Studio, et batteur intérimaire chez Chasing Paperboy), qui s'est également occupé de l'enregistrement des 4 titres. On pourra seulement leur reprocher des chansons un peu longues, un accent parfois perfectible et des chœurs qui manquent un peu. On ne retiendra cependant que le meilleur : un chouette mélange de punk rock mélo et d'emorock à la française, une progression évidente au  niveau de la voix, et un premier album qui s'annonce plus que prometteur ! Mikey Randall prennent le relais, dans un registre plus sombre et écorché. Le son colle super bien aux ambiances dégagées par leur punk rock (titres enregistrés par eux-mêmes, excepté la batterie par Rémi M. au Snapcut Studio). Les premières notes me font directement penser à un accouplement entre les catalans de Gas Drummers, les floridiens de Hot Water Music et les regrettés Second Rate et Me Myself And I. On baigne en plein dans le punk rock couillu et gorgé de mélodies inspirés, vous l'aurez compris. La voix sent le whisky frelaté à plein nez, les choeurs sont superbement posés, et la musique du quatuor toulonnais transpire l'émotion, que ce soit via des titres énergiques ("Wreck In My Hand" et "Competition For Life"), ou plus mid-tempo ("Our Own Grave" et "Alcohol"). Côté points négatifs, la section rythmique est un peu monotone et on sent que leur songwriting peut encore gagner en personnalité. Ce split est donc la marque d'une progression évidente pour les deux quatuors du Sud, s'affichant véritablement comme la relève emo-punk française. Encore quelques défauts à gommer, quelques kilomètres à enquiller, et ils seront mûrs pour nous pondre un premier album dont vous entendrez parler !

Bénissons leur union, pour le meilleur et pour le pire ! Mais là c'est vraiment pour le meilleur que Toulon et Nice se sont donnés rendez-vous le temps d'un split qui on peut le dire, déchire complètement. Les fans de ces deux groupes l'attendaient patiemment et l'on peut dire que le résultat est vraiment au-delà de nos espérances. Les 8 titres de ce split (j'en aurais voulu plus) sont à la fois endiablés, et émouvants, un mélange subtil avec d'un côté Chasing Paperboy et leur power-punk bouillonnant, et de l'autre Mikey Randall et leur punk rock remuant. Vous secouez le tout et vous obtenez le split de l'année.
Jean-Louis / Paranoïa

Découverts grâce au très bon travail de Jean Louis Paranoïa, j’avais hâte d’entendre de nouveaux titres des deux formations. Après plusieurs écoutes et si je me lance au jeu des comparaisons, je dirais que qu’on a ici à faire une sorte de split entre les At The Drive In et les Hot Water Music français. Chasing Paperboy ouvre donc le bal dans un style et avec des sonorités proches du groupe d’El Paso, notamment sur le second et excellent titre « Should I go far ? », mélange de punkrock rythmé avec des cassures dans tous les sens. Mickey Randall et son drôle de nom prend ensuite les rennes, plus basique dans le sens simple, plus posé avec une qualité de son peut être inférieure mais tout aussi efficace. Un très bon split de 8 morceaux (4 chacun) et j’espère que chacun des deux groupes va vite nous sortir un véritable album.
Julien / Les Rêveries

Contexte :
Un très bon EP chacun de leur côté, "Always Troubles But Different Stories" pour Chasing Paperboy et "Zero Of Our Time" pour Mikey Randall (meilleur debut-EP français de 2008, et depuis bien longtemps), tous deux sortis sur Truffle Shuffle Records, ces deux groupes français avaient mis l’eau à la bouche à plus d’un. Fraicheur, bonnes influences, et simplement bonnes chansons, on attendait impatiemment de voir ce que ça allait donner en version longue. Ce sera finalement en CD partagé faute de mieux !
Chronique :
Le chroniqueur qui parle d’un split-CD utilise souvent la même métaphore filée tout au long du trop verbeux et inutile commentaire (triste métier non rémunéré que nous faisons là) ; celle d’un match en deux rounds, avec dans le côté gauche, avec le short rouge-tripes, tel groupe, du côté droit, avec le short vert-vomi un autre groupe, blabla le premier est cool, même si l’autre lui met un uppercut avec cette chanson-là blabla et au final, blabla met K.O. machin, même si ce dernier s’est bien défendu. Un combat entre deux groupes pour voir qui est le meilleur et en sort vainqueur. Pourquoi tant de haine ? Surtout sur ce genre de copie, qui respire l’amour de la musique et la franche camaraderie masculine suintant d’un vestiaires de patineurs artistiques. Chasing Paperboy et Mikey Randall, c’est tout l’inverse d’une bataille où l’on se jauge. Ça ne sent pas la concurrence, ni même le respect mutuel, c’est de la connerie tout ça. Non, simplement, ça s’amuse bien de son côté, et ça le partage avec ses copains. Et ça donne aux non-initiés de leurs « blagues privées » un split-CD sincère et réussi. Ça s’écoute d’une traite, on ne choisit pas son préféré, on ne passe pas un groupe pour écouter les morceaux du second. Ce split CD est un album entier. Non pas que les deux formations se ressemblent au point de se confondre, bien loin de là. Chasing Paperboy a muri de son côté. Les défauts qui plombaient un peu Always Troubles But Different Stories sont tous corrigés : les morceaux sont plus concis (on descend enfin sous les 3min30), vont droit dans le mille, et sont enfin pleinement efficaces. Et le gros bon point va aux compos qui s’étoffent grâce à une voix enfin assurée (pour moi, on dirait du Anti-Flag new school, mais en bien) et surtout avec de nouveaux arrangements (orgue et solos) qui font délicieusement penser à The Get Up Kids. Mikey Randall continue lui, sur son chemin, drague les minettes et les rafle toutes. Ravi, Second Rate ou Dead Pop Club sont du même tonneau et sont déjà passés par là. Mais la famille continue de faire des ravages. Les deux caïds qui ont fait tellement parlé d’eux depuis si peu de temps sont enfin réunis sur un seul et même objet. Le rendu est tellement bon qu’il serait dommage de vouloir absolument départager et séparer leur boulot dans une bagarre inutile. Ces deux-là sont toujours les rois de la cour de récré. Tout du moins deux nouvelles valeurs sûres de notre bon punk rock national.
Braddy / Punkfiction

Note : 4
Deux en un, c’est la formule efficace de ce split CD, compilant le son de deux très bons crus du punk rock local. Il y a Mikey Randall, les Varois, nostalgiques de Parker Lewis, et leurs riffs incisifs. Et Chasing Paperboy, une mouture bien d’chez nous, qui voit le jour pas loin de Cagnes sur Mer… Frangins de scène, potes de son, les deux groupes, montés en 2006, ont roulé leur bosse et fait leurs preuves sans avoir l’air d’y toucher. Traçant leur route, ils y croiseront quelques novices, d’Uncommonmenfrommars à The Pookies, de Freygolo à Strike Anywhere, d’Enemy Alliance à North Lincoln… Résultat, à bientôt trois ans, les acolytes sont bien partis pour sauter la maternelle et rentrer direct dans la cour des grands du coin. Surprise pour l’année 2009, après nous avoir gratifiés de deux maxi respectifs - « Always troubles but different stories » pour Chasing Paperboy (2007) et « Zero of our time » pour Mikey Randall (2008) - les bougres remettent le couvert pour les impatients. Sur le label « Truffle Shuffle Records », ce 8 titres abouti a de quoi caler les affamés de bon son bien énervé. En attendant de les croiser en live donc, rien ne vaut un p’tit tour du côté de chez votre disquaire pour se faire - ou confirmer - un avis. Et puisqu’on me le demande, mention spéciale au vrai punk comme on l’aime signé Chasing Paperboy.
Aurélie Selvi / Nouvelle Vague

Genre : emo-punk / punk-rock
Si vous aimez : Second Rate, Hot Water Music, Jawbreaker, Ravi
On avait déjà pu causer de Chasing Paperboy comme de Mikey Randall sur Musik Industry à l'occasion de la sortie de leurs EP respectifs chez Truffle Shuffle Records. Pour nous permettre d'évaluer la progression de ces deux combos prometteurs, le label toulousain a décidé de nous simplifier la vie en nous proposant un split 8-titres. Résultat, les économies d'échelles issues de cette fusion se répercutent directement sur Musik Industry où l'on peut se contenter de pondre une seule chronique au lieu de deux. Le patron est content, ça donne du crédit à son plan licenciement. Bon, trêve d'heures supplémentaires. On ne va pas se refarcir la présentation des deux combos, mais on peut quand même signaler leur proximité et leur penchant commun pour un punk-rock à tendance indie/emo allant chercher du côté de Hot Water Music, Samiam et Jawbreaker ou, pour les chauvins, du côté de Second Rate, Bushmen et Sixpack. Histoire d'aller dans le sens de la galette, commençons par Chasing Paperboy qui, premier constat, a nettement musclé son jeu depuis Always Trouble but Different Stories. Même s'il reste plus posé que son comparse, l'étiquetter power-pop pourrait désormais s'avérer diffamatoire. La voix a pris énormément d'assurance et les quatre (longs) morceaux suffisent à nous mettre au tapis par leur construction toute en finesse et en crescendo. Les audacieuses "Should I Go Far" et "Need to Go On" font tout particulièrement mouche. En un an, Chasing Paperboy est donc passé de prometteur à classieux. Tout simplement. Et comment va s'en sortir l'ami Mikey Randall dans tout ça? Eh bien plutôt pas mal non plus. Le groupe de Toulon annonce d'emblée la couleur avec l'excellente "Wreck in my Hand" et son chant beaucoup plus beard-punk (Hot Water Music, Against Me!) que chez son acolyte de la région niçoise. Davantage basé sur l'énergie brute, Mikey Randall peine sur un morceau plus épuré ("Competition For Life") qui s'avère assez poussif, mais confirme sa capacité à écrire de bonnes chansons par la suite (la très enjouée "Alcohol"). On aurait donné Mikey Randall vainqueur aux points à la comparaison des deux EP, mais avec ce split, c'est l'outsider qui tire finalement son épingle du jeu. Quoi qu'il en soit, on a là vraiment un bon disque qui fait émerger deux talents hexagonaux. Il y a eu quelques mythiques splits franco-français (Uncommonmenfrommars / Burning Heads, Flying Donuts / Second Rate), et même si on ne joue pas encore dans la même cour ici, c'est désormais sur des groupes comme Chasing Paperboy et Mikey Randall qu'il faudra compter pour assurer la relève.

Genre : Emo-Punk,Rock
Pour les Fans de : Second Rate, Taking Back Sunday, Hot Water Music
Au menu du jour, un split CD entre deux formations francophones. Pour ouvrir les hostilités, Chasing Paperboy qui est une formation de Cagnes sur Mer et en seconde position Mikey Randall qui sont eux originaire de Toulon et qui ont eu l’honneur de faire des premières parties de renoms telles que Strike Anywhere ou encore Uncommonmenfrommars. On commence donc avec les mecs de Chasing Paperboy qui pratiquent un emo-punk avec des tendances très mélodiques, faisant parfois pensé à Taking Back Sunday. Le travail des deux guitaristes est magnifique, en effet les mélodies sont raffinées et recherchées (Stucked in politics, Should I go far) et l’on ne tombe pas dans les mélodies faciles typées radio FM. On a aussi le droit à une batterie qui est en parfait accord avec les magnifiques jeux des 6 cordes, la seule ombre au tableau du coté des instruments est peut être la basse qui est très peu présente, mais pas mauvaise pour autant. Un travail supplémentaire sur le chant (notamment au niveau de l'accent et de la justesse sur certains passages) ainsi que quelques backing vocals ne feraient pas de mal mais on s’habitue vite à cette voix qui parvient quand même à faire passer message et émotions de fort belle manière. Exception faite de ce petit détail on retiendra de ces quatre premières chansons des mélodies intenses et fortes en émotions ainsi que quelques jolis solos (Wake up !), une très bonne première partie de CD pour un groupe qui fera certainement parler de lui. Deuxième partie de ce split avec Mikey Randall qui joue un rock plus easy listening avec des influences punk et emo. Malheureusement pour eux Chasing Paperboy a placé la barre très haute et la musique de ces seconds s'avère moins marquante. L’approche de la musique est différente, exit les intros fines et mélodiques, avec Mikey Randall on attaque direct dans le vif du sujet, notamment sur la très "punk" "Competition For Life". Le rock est aussi à l’honneur sur cette partie d’album, guitares et batterie s’accordent parfaitement pour nous délivrer le magnifique « Wreck In My Hand » et le bon "Our Own Grave". Quand à la dernière chanson "Alcohol", le groupe se perd dans un emo mid-tempo qui lui correspond beaucoup moins, dommage. Au final une petite préférence pour les premiers, mais les deux groupes ne jouant pas exactement dans la même catégorie difficile de vraiment les comparer, l'heure n'est pas au combat pour ce split mais bien à la coopération, et ces deux groupes français l'ont comprit et exécuté de très sympathique manière.
Ludo-core / Skartnak

Les split CD sont parfois l'occasion de faire de belles découvertes musicales. Cette collaboration entre deux groupes français, Chasing Paperboy (de Cagnes-sur-mer) et Mikey Randall (de Toulon) produite par le label Truffle Shuffle Record en est une. Avec ces huit titres de Punk Pock mélodique, chaque formation nous présente quatre inédits qui figureront probablement sur leur prochain album respectif. C'est Chasing Paperboy qui démarre le combat avec quatre hits en puissance. C'est énervé, mélodique, toujours juste. La voix rappelle celle de Freygolo ou de Ravi, ce qui n'est pas étonnant, vu qu'ils ont l'air de s'apprécier mutuellement. Le son est d'excellente qualité, il faut dire que 10 jours auront été nécessaires pour enregistrer ces quatre perles. Mention particulière pour Stucked in the politics et Wake up qui me font également penser aux canadiens de Billy Talent. Les riffs de guitares et la ligne de chant sont mélancoliques et on appréciera la montée en puissance dans chaque composition. Un régal ! Pas facile pour Mikey Randall de passer après leurs copains, après quatre bombes aussi efficaces. Pourtant, les toulonnais s'en sortent plutôt bien. Le chant, moins convainquant, est un peu plus calme sur les couplets mais prend également de la puissance sur les refrains. Sur les quatre morceaux, le plus réussi est probablement Our own grave, qui aurait pu être écrit par et pour The Black Zombie Procession, d'ailleurs. La composition des morceaux est riche et les guitares sont bien mises en valeur, et les chœurs collent bien à la mélodie. Quelle claque, ce split album. Je regrette presque d'avoir attendu un mois avant de le mettre dans mon mange-disques. Même si Chasing Paperboy semble avoir un peu plus de maîtrise que Mikey Randall, les deux prestations sont excellentes, et on attend avec impatience de découvrir ces groupes sur scène et sur de prochains enregistrements
Bastien / Kritikrock

Parfois histoires de raison, les splits albums sont quand même plus généralement issus de l’amitié entre deux groupes qui ont partagé les mêmes scènes et dans le cas de Chasing Paperboy et de Mikey Randall, c’est bel et bien l’amitié et la passion du punk rock qui a conduit Truffle Shuffle Records à s’investir dans ce projet où l’on ne retrouve pas moins de quatre voix, quatre guitares, deux basses et deux batteries pour un seul et même ouvrage. A ma droite un combo des environs de Cagnes sur Mer, à ma gauche une formation installée entre Toulon et La Seyne, les deux disposant d’une bonne aura pour avoir œuvré aux côtés ou carrément au sein des meilleurs groupes nationaux, voire internationaux, et ayant déjà eu l’occasion de flirter avec les bacs en sortant leurs maxis respectifs … L’objet a donc largement de quoi tenter non seulement le public qui se déplacera à leurs concerts mais aussi, et c’est un peu le but, celui qui a envie de découvrir de nouveaux talents ! Et du talent il y en a à revendre dans cette rondelle…
C’est Chasing Paperboy qui a remporté le tirage au sort et c’est en choisissant de parler les premiers que Jean, Fred, Jimmy et Brian ont rempli leur part du marché en glissant quatre bombes à fragmentation empreintes de rock alternatif, de punk et même d’un peu de pop sur une galette instable au possible tant elle est changeante. Enregistrés en une petite dizaine de jours, les « Stuck In The Politics », « Should I Go Far??? », « Wake Up » et autres « Need To Go On » ont su garder la très forte personnalité du groupe et la retranscrire au plus juste avec un son à la fois fort et précis et surtout avec un réalisme qui s’avère encourageant pour la suite. Sans doute moins radical dans sa manière de jouer, Mikey Randall n’en est pas pour autant moins intéressant et Greg, Tom, Troipe et Djé s’efforcent de nous le rappeler en nous servant des morceaux pleins de breaks et pleins de nuances, de vrais brûlots de rock dans lesquels la veine punk reste présente mais de façon un peu plus subtile, moins visible à l’œil nu. On en passe par des titres variés et séduisants comme « Wreck In My Hand », « Competition For Life », « Our Own Grave » et « Alcohol » qui finissent de faire de ce split CD un très bon moment de musique comme on les aime mais aussi et surtout qui constituent une réelle invitation à aller découvrir l’une et l’autre des deux formations en live ! De bonnes soirées en perspective…
Fred Delforge / Zicazic


On en a parlé dans le numéro 39 de Punk Rawk et on avait d'ailleurs placés les deux groupes sur le sampler découverte téléchargeable via ce site. Forts de leurs premiers EP respectifs plus que prometteurs, Chasing Paperboy de Nice et Mikey Randall de Toulon s'acoquinent pour un split CD 8 titres très réussi. Au programme, emopunk sans mèches, arpèges et énergie pour fans de Samiam, Hot Water Music et Second Rate. Le split est dispo chez Truffle Shuffle Records, label qui tire son nom du film Les Goonies. Si ça c'est pas une preuve de bon goût! A écouter ici
Guillaume Circus / Punk Rawk


Chroniques debut-EP Zero of our time

Une très bonne impression me reste après l’écoute de leur premier mini album. Un style perché quelque part vers la pop punk mélodique. Les chants sont très bons et procurent de belles émotions. C’est le point fort de ce groupe de Toulon. On est en présence de fans de Samiam ou encore de Hot Water Music c’est évident mais on n’est pas non plus dans le copiage. On s’approche plus de Sixpack ou de Tomy, tous les bons groupes français du début des 90’s.

Mikey Randall is a cool band from Toulon that play wise  powerpop-punk in the vein of French acts like Second Rate, Seven Hate, Black Zombie Procession... The six songs on this EP are sweet and nicely written. The vocals are quite melodics and sound good for a French band. There are some great ideas here and there that make the songs interesting. I believe this EP was the first material they released. The bar is already quite high but I know they can do even better, so I'm looking forward for their next stuff.
Nab / Just Say Yo!

MICKEY RANDALL, en référence à ‘Parker Lewis ne Perd Jamais’, un des meilleurs teenage-sitcom de toute l’histoire de l’humanité... ils affichent donc leur bon goût dans leur blaze, cash, comme ça on voit de suite où ils veulent en venir... vu la référence on aurait pu penser à un énième groupe pop punk anémique, mais non, leur truc c’est l’emo pop qui reluque sur la fin des 90s fortement influencé par la scène française de l’époque... J’ai eu l’occasion de partager la scène à deux reprises avec eux... la première fois, ça m’a fait penser à Keneda, je leur ai dit, ils ne connaissaient pas... la deuxième fois, c’est les belges de Reiziger qui planaient sur leur set (pour le coup plus noisy et moins punky)... idem, eux pas connaître... Sur disque c’est un peu plus posé, moins énergique... c’est pas grave, c’est juste pour que vous puissiez situer leur zique, car ils développent les mêmes gimmicks que les deux groupes sus mentionnés... c’est émotionnel mais ça reste catchy... il y a quelque chose de Hot Water Music et de Aina, cette mélancolie diluée dans les mélodies... les deux voix principales se mélangent parfaitement, avec des timbres qui ont du caractère... Ça manque encore un peu de riffs pour moi, genre envoyage de canigou sur quelques parties mid-tempo, ça pourrait écraser et plomber l’ambiance, juste ce qu’il faut pour varier les climats... cette volonté d’en rajouter des couches sur le côté tristouille, c’est un peu lourd sur la longueur, ça dévitalise leur musique, ça la rend un peu trop mielleuse... Quelques épisodes supplémentaires des aventures de Randall et Lewis leur regonfleront peut-être le moral... et si ce n’est pas suffisant, essayez ‘Sauvez par le Gong’ ou ‘le Prince de Bel Air’, résultats garantis ! Quoiqu’il en soit, ce premier MCD 6 titres pose élégamment les bases de leur musique, côté visuel c’est encore un peu flou et assez cliché (une photo noir et blanc d’un panneau avec un 0... « bouhouhou, je suis un zéro ! »), reste à trouver un univers plus personnel. Pour info, ils viennent de sortir un split CD avec leurs collègues de Chasing Paperboy, que je viens de recevoir en promo, oh quelle coïncidence, je compte bien vous en parler dans une prochaine colonne spécial french touch, pas encore écouté mais on m’en a dit le plus grand bien... quoiqu’il en soit, ils vont certainement appuyer un peu plus fort sur le champignon de leur van (qui ne semble pas encore avoir vraiment les pneus usés) pour sillonner un peu plus la route et on tiendra là une valeur solide de cette nouvelle génération émergente. Emo pop’s not dead ! (Truffle Shuffle Rds, MCD 6 titres)
Nasty Samy / Like Sunday

Top-excellent EP de pop-punk... Un son au rasoir et des compos geniales... grattes mordantes et emotion au menu avec un cocktail Second Rate/ Garrison/ Sense Field/ Midtown, bref que des trucs qui me filent des flashes plein la testa ! ...pile ma came. J'attends la suite !!! MELO 4 LIFE...
Mickson / Shotdown

Mikey Randall, ce n’est pas — comme bon nombre de fans de Parker Lewis s’en réjouissaient déjà — le beau gosse de la série qui tente un come back dans la chanson. Non. C’est un groupe de Français, de Toulonnais exactement. Il y a de l’hommage là-dessous, ou je ne m’y connais pas — surtout quand on lit la jaquette et les derniers mots des remerciements… dixit « monsieur Randall, monsieur Lewis, vous êtes encore là ? » — ou tout de moins de l’humour et c’est si rare, bref. Mickey Randall donc, c’est l’histoire de quatre copains qui veulent faire du punk rock… et qui se démerdent pas mal du tout. Leurs modèles, ce sont les Foo Fighters, Burning Heads ou Satanic Surfers, leurs potes ou ceux qui avec ils ont partagé des scènes, c’est Strike Anywhere, Uncommonmenfrommars, Freygolo. Autant dire qu’en un an d’existence les petits nouveaux savent de qui tenir et on déjà traîné leurs amplis aux quatre coins de la région. Alors après les live, l’enregistrement. C’est chose faite avec Zero of our time, un six titres sorti il y a quelques mois. Des bonnes mélodies, des refrains énergiques, un accent français qui ne se repère presque pas et un chant braillé, juste ce qu’il faut pour rester dans la tradition punk-rockeuse. Le tout fait avec un certain professionnalisme.
Amélie Maurette / Nouvelle Vague

Il y a pas très longtemps, je me suis mis à copiner par mail avec Brian des Chasing Paperboy. Une demo qui tue, un envoi de zines, un CD-EP génial en retour. Le lascar continue en m’envoyant l’album des Smelly Socks. Extramidable. Et voilà que je me chope un mail de Djé qui officie dans Mikey Randall. Des Shot Down de 1 à 4 contre le CD-EP des Mikey. OK. Le truc arrive et bam ! encore une rondelle de folie… moi qui suis dans le mélo jusqu’au trognon, ça pouvait que me plaire. Déjà avec un nom pareil c’était un bon départ. Jamais sous-estimer le nom du groupe. C’est pas une règle absolue, mais Marcel & son Orchestre (exemple au pif) ça balise le chemin. Caca. Cash dans la fosse à purin. Ce nom donc, il est issu d’une série qui troue le cul, Parker Lewis (Mikey R. c’est son pote le gentil rocky avec un bitos comme l’ours Yogi), je précise pour les incultes. Et en avant pour de la mélodie habillée de grattes acérées, Sense Field et Second Rate meets Garrison et Alkaline Trio. Avec un bon son, de la niaque, un bel emballage. Mielleux mais pas trop, rentre-dedans mais finaud, le cocktail est parfait. Bravo les mecs… punk-rock mélo, dorlote mes vieux os… note pour plus tard : à surveiller de près, cette clique-là. En plus, il y a un split Chasing Paperboy/Mikey Randall de prévu. Elle est pas belle la vie ?
Mickson / Trahison

Biographie
Au collège, il y avait ceux, comme moi, qui voulaient être aussi fun et porter les mêmes chemises bariolées que Parker Lewis, sans se rendre compte que même pas deux ans après, elles seraient totalement démodées.
Ceux qui voulaient ressembler à Jerry n'avaient pas tout compris à la série. Et il y en avait d'autres, plus attirés par la rebel attitude de l'outsider Mikey Randall, éternel cœur d'artichaut sous ses airs de gros durs, qui se réfugiait souvent seul, pour jouer de la guitare bluesy sur le toit du dinner où il était serveur. Les toulonnais du groupe Mikey Randall semblent être de cette trempe, à faire les durs, mais à produire une musique bien plus sensible qu'ils n'en ont l'air. Formés fin 2006 sur les cendres de plusieurs formations, ils ont très vite la chance de pouvoir tourner dans leur région, et se faire connaître aux côtés de Strike Annywhere, Enemy Alliance, The Black Zombie Procession, Uncommonmenfrommars, Ravi, ou encore leurs potes et désormais collègues de label – Truffle Shuffle Records – Chasing Paperboy de Nice. Les quatre Mikey Randall enregistrent en mars 2008 leur premier EP de 6 titres, Zero Of Our Time, au Snapcut Studio (The Twisted Minds, Freygolo...), et prévoient dans la foulée un split-CD avec Chasing Paperboy pour la fin de l'année 2008. Besançon se serait-il délocalisé vers le soleil du Sud ?
Chronique EP
Un an d'existence et une fournée de dates dans le Sud, en compagnie d'illustres formations, précèdent la sortie, en mars 2008, de ce Zero Of Our Time, titre emprunté à l'album hymne skate-punk des Satanic Surfers. Enregistré au Snapcut Studio (The Twisted Minds, Freygolo...) dont la sacrée bonne réputation n'est plus à faire, les six titres de Mikey Randall donnent l'eau à la bouche et appellent un split-CD (avec Chasing Paperboy) à venir. Pour faire un clin d'oeil au collègue Seb-O-Matic et ses désormais classiques métaphores sexuelles, la première fois, dans la vie comme en musique, c'est jamais bien. On a beau avoir vu/entendu beaucoup de trucs sur le sujet, pratiqué tout seul, imaginer, dans son lit, comment ça allait être... Rien n'y fait, le passage à l'acte est toujours en dessous des espérances, entre le « je suis sûre que tu peux faire mieux chéri, ne t'inquiète pas » et le « t'as pas une PlayStation chez toi plutôt ? ». On est mal à l'aise, on ne sait pas se servir de son/ses instruments, on reproduit maladroitement ce qu'on a vu/entendu, on bâcle le bordel. Et on déteste toujours celui qui va venir narguer à la récré : « hé, les copains, ça y est, je l'ai fait avec Jenny la Punkette, c'était super ». De toute façon, il ment, c'est obligé. Malheureusement, le « celui » sus-nommé s'appelle Mikey Randall. Et c'est tout sauf un mythomane. Normal, Mikey Randall, c'est le Fonzie des années 90. Un mec cool qui chauffe. Et là, il est à peine arrivé depuis deux semaines dans le bahut (le groupe joue depuis un an), qu'il se fait déjà "la meuf la plus bonne du lycée". Ou tout du moins, il produit le debut-EP le plus excitant de cette année. À savoir un mix entre punk rock et emo(tion) lorsque ce n'était pas encore une insulte. Brillant le gamin, il va draguer la minette du côté de Gainesville et Besançon, de la Suède (Satanic Surfers) et de la Californie (les premiers Alkaline Trio) ou encore de Caen (Ravi). Donc, en revenant chez lui, c'est sûr, il sait parler aux filles. En plus, il a le bagout pour. La prod du Snapcut est vraiment nickel et fait sonner le tout d'une manière très aboutie, renforçant ainsi le poids intrinsèque des compos. Avec des sonorités rappelant Jawbreaker ("Nerd"), une voix et des constructions à la Hot Water Music ("Prepared") et des arpèges à la Second Rate ("Official", "Somehow", "Undercontrol"), Mikey Randall synthétise ses aînés et recrache le tout d'une manière fraîche, efficace et qui ne sent jamais le réchauffé. De toute façon, c'était sûr que ce Mikey Randall allait tout rafler, il vient de la bande Truffle Shuffle Records. Ses potes, c'est les heartbreakers de Chasing Paperboys qui ont déjà commencé à faire des ravages. Et à la boum de vendredi prochain, ils se ramènent ensemble, dans un split (à prévoir pour la fin de l'année). Eh merde, j'ai aucune chance. En plus, je viens de me griller avec les filles qui ont lu le début de cette chronique...
Braddy / Punkfiction

...Un de ces groupes inconnus qui crée la surprise !... MICKEY RANDALL via ce 6 titres rentre par une porte dérobée pour décrocher la lumière, un mix réussie du DEAD POP CLUB, d'UNCO et des FLYING DONUTS côté français et SAMIAM, HOT WATER MUSIC côté grands frères étrangers ! Grosses guitares, rythmique plombée comme d'hab mais aussi un vrai et bon chanteur. Comment voulez-vous dès lors que l'affaire ne tienne pas la route, le style on le connaît, l'esprit vous fait flamber régulièrement. J'ai accroché dès « Nerd » et l'officialisation de la création du fan club s'est faite sur « Prepared » et « Official », les mélodies sont excellentes, aériennes quand il le faut, au ras du sol dès que la fibre rock'n roll s'aventure. Au fait ce cd vient couronner la première année d'existence du quatuor lié de près ou de loin au label niçois à tête chercheuse TRUFFLE SHUFFLE RECORDS. Un split CD avec CHASING PAPERBOY est en préparation pour fin 2008, une petite tournée commune ? ? ?
NQB / Cafzic

Affublés d'un patronyme emprunté à un personnage de la série Parker Lewis, les Mikey Randall viennent de Toulon et sortent là leur premier EP, "Zero Of Our Time" (encore une référence aux 90's, mais du côté de la Suède et du punk à roulettes cette fois), sur Truffle Shuffle Rds, après un an et demi d'existence et une flopée de concerts partagés avec UMFM, Strike Anywhere, Freygolo, Black Zombie Procession, Enemy Alliance, etc. Comme leurs collègues de label et voisins niçois Chasing Paperboy, en bons petits frères de Second Rate et Ravi, ils officient dans le crédo "emo punk sans mèches", c'est-à-dire en privilégiant les émotions, mélodies, arpèges de guitare (mais sans en faire trop) plutôt qu'un punk brut et incisif noyé sous un déluge de distortions. Un split avec Chasing Paperboy arrive justement à la rentrée. A suivre...
Guillaume Circus / Punk Rawk

Si vous aimez : Second Rate, Hot Water Music, Samiam
Rien à dire, j'aime bien Truffle Shuffle Records. Ils n'ont certes pas encore sorti le moindre disque que je considère comme extraordinaire, mais ils prennent sous leurs ailes des groupes qui en ont besoin. Des groupes qui se retrouvent à un niveau de maturation qui n'intéresse pas encore les labels indés plus importants, mais qu'une énième démo autoproduite finirait par décourager. Des futurs bons groupes, qui nécessitent ce petit coup de pouce pour évoluer. Son flair lui a encore fait dégotter Mikey Randall, combo de Toulon, qui bien que plutôt jeune, à tout l'air de se passionner pour les mélodies mid-tempo d'un punk-rock qui n'est pas des plus modernes, et pour les voix riches de Jason Beebout, Bob Mould ou Chuck Ragan. Six titres couillus et authentiques pour un premier jet méchamment prometteur.


Fin '06 à Toulon. Après s'être fait la main au sein de divers corps musicaux locaux, les quatre fantastiques plaquent leurs projets respectifs pour s'unir sous le patronyme Mikey Randall. En '07 et début '08, ils ouvrent localement pour des pointures internationales (Strike Anywhere, Enemy Alliance, High Five Drive, This Is A Standoff...) et nationales (Uncommonmenfrommars, Ravi, Freygolo, The Pookies...) avant de sortir au printemps leur premier EP 6 titres, Zero of Our Time chez les copains de Truffle Shuffle Records (Chasing Paperboy, Freygolo, Smelly Socks...). Une paire de mois plus tard, ils sont de nouveau en studio pour mettre en boîte 4 titres en vue d'un split avec Chasing Paperboy à paraître fin '08...
Zero Of Our Time EP
Note : 14 / 20 - A Ecouter : "Undercontrol" ; "Nerd"
A en croire les premiers échos sur son EP originel, le pote de Parker Lewis n'évitera pas les comparaisons à Second Rate, saint patron de l'emo punk à la française. Rapprochement justifié (notamment par les rythmes et quelques coups de médiators ça et là) même si on aurait également pu penser à d'autres patronymes tels les cousins américains Samiam et Hot Water Music, les compères Flying Donuts pour le penchant r'n'r passager, voire les débuts de LastDaysOfApril sur un titre comme "Undercontrol". Mais trêve de comparaisons abusives ; Mikey Randall a le panache qu'une simple copie n'a pas. Appuyé par une sincérité appliquée, le double chant porte avec ferveur des compos dont l'urgence ne s'apaisera qu'au bout de 20 minutes, sur le final de "Somehow". En clair, l'entité toulonnaise a le punk rock en intraveineuse et l'émotion en guise de moelle épinière. Le corps livre alors quelques refrains de bravoure délectables, accompagnés de guitares harmonisées précises et illuminées. Barbu avisé, Mikey laisse peu de place à l'hésitation. Bien que spontané, il se débrouille pour aller chercher des lignes mélodiques aux confins du conventionnel, quitte à brouiller un peu sa cohérence sur des titres plus directs et musclés ("Prepared", "Official"). Il se perd aussi vaguement dans sa langue d'adoption qu'est l'anglais, mais son authenticité naturelle le rédime. En digne héritier de l'emo punk français, Mikey Randall apporte sa petite touche à un édifice qui est déjà largement construit… autant qu'il est en décomposition.
No Fun For A FX / Metalorgie

Mikey Randall sévit à Toulon depuis 2006, date depuis laquelle il ne cesse de défendre son rock n'roll aux côtés de références américaines, suédoises, canadiennes, et françaises. Logique donc qu'un premier disque vienne immortaliser ces premiers mois d'existence: "Zero Of Our Time" fait belle impression, et inscrit la formation dans la lignée des plus dignes descendants de Second Rate. A peine remis de cette première expérience studio, Mikey Randall y retourne déjà pour un split à venir aux côtés de nicois de Chasing Paperboy
Matthieu / Bokson

Voici le deuxième groupe toulonnais du moment… Une pochette mystérieuse, très sobre et sombre qui laisse présager l'atmosphère de ce 6 titres que nous avons le bonheur de découvrir à Paranoia. Mikey Randall c'est 4 gars qui lâchent tout pour incontestablement vous donner le meilleur d'eux-mêmes, des morceaux étonnamment diversifiés (proche d'un Second Rate), des voix qui peuvent être autant overpuissantes que posées rendant l'album encore plus attirant et émouvant. Près, feu, foncez !!!
Jean-Louis / Paranoïa

Interview Paranoïa


Mikey Randall c'est une des révélations de cette année 2008. Fort d'un EP comme on aimerait en entendre très souvent, ils ont pris le temps de répondre à nos questions. Interview.

1) Qui est Mikey Randall ?

Une pâle copie de Chasing Paperboy avec un loueur de tractopelle à la guitare (Tom), un designer en carton à la batterie (Greg), un postier portugais à la guitare / chant (Troipe), et un monsieur sécurité parano à la basse / chant (Djé).

2) Le premier EP du groupe est sorti, êtes-vous satisfait du résultat ?

On est plutôt content parce qu'on l'a enregistré nous même avec nos petits doigts boudinés. Ce qui devait être une démo à la base est devenu ce disque avec cette belle pochette grâce à un grand blond skimboarder toujours en short même en janvier ainsi qu'un photographe belge plutôt généreux.

3) Le son est assez puissant, c'est pour cela que vous avez choisi le Snapcut studio ?

Après avoir écouté la démo des Chasing et le dernier album des Twisted Minds, on s'est dit que Rémi était l'homme de la situation. Mais en toute honnêteté, on s'attendait pas à ce résultat, vu la qualité au rabais de nos prises de son.

4) Vous venez d'horizons différents, qu'est ce qui vous a réuni ?

On se côtoyait tous avec nos précédents groupes sur l'aire toulonnaise. On a commencé à traîner ensemble et à enregistrer des reprises acoustiques. L'envie de monter un groupe de rock ensemble s'est concrétisée quand on a vu qu'on était sexuellement compatibles.

5) Si je vous dis Samiam, Hot water music… Est-ce que ce sont des groupes qui ont compté pour vous ?

Samiam, on a aucun disque d'eux sur notre table de chevet, le rapprochement vient surtout du fait qu'on écoute Second Rate. Pour Hot Water Music, on plaide coupable. C'est des groupes comme Flying Donuts ou The Pookies qui nous ont amenés à la scène US catégorie « arpèges et voix suaves ». Mais dans ceux qui compte parmi nos influences, on peut citer Satanic Surfers, Foo Fighters, A Wilhelm Scream, Muxy, Queen, ta sœur qui chante sous la douche…

6) Comment se passent les compos au sein du groupe ?

On trouve un bon morceau des Muxy, on prend le meilleur riff et on change un accord, puis on dépose vite le résultat à la Sacem. Sinon en général c'est Troipe, Djé ou Tom qui apportent le riff de base, puis on brode dessus, et Greg finit avec un beau pull.

7) Pourquoi un site industriel pour illustrer votre cd ?

En fait c'est surtout le zéro qui nous a interpellé parce qu'il illustre bien l'intitulé du disque. Un zéro sur un panneau c'est plutôt pas courant… et puis cette photo est magique. Merci à PY Dallenogare.

8) Alors Mikey Randall est le meilleur ami de Parker Lewis ?

Ben ouais, il nous a charmé avec son blouson en cuir, sa moto et sa guitare. Et puis Kubiak c'était déjà pris comme nom de groupe.

9) Avec quel groupe avez-vous partagé les concerts les plus intéressants ?

On a eu la chance de jouer assez rapidement avec des gros groupes comme Strike Anywhere, Enemy Alliance (avec Rodrigo de Satanic Surfers), The Black Zombie Procession, The Pookies, Uncommonmenfrommars, High Five Drive, Kiss Kiss Martine… ainsi que tous nos copains du Sud-Est.

10) Pensez-vous faire une tournée pour la sortie de votre EP ?

Tu paies la tienne Jean Louis ? Bah c'est pas prévu, mais on prend tout ce qui vient. Des dates sur St Etienne, Clermont et dans le Sud-Ouest devraient se concrétiser maintenant qu'on a quelque chose à défendre.

11) La suite pour Mikey Randall ?

La suite au prochain épisode, si la production aligne les billets et si Mademoiselle Musso est jouée par la chanteuse Yelle ou par notre photographe/traductrice en titre Emilie. Plus sérieusement, un split-CD devrait être enregistré dans les mois qui viennent.