28/12/2010

Chroniques split w/ Chasing Paperboy


Deux groupes du sud de la France. On commence par Chasing Paperboy qui vit à Nice. Le chant peut faire penser un peu à At the Drive-in et c’est très agréable. 4 titres par groupe et tout est parfait dans un style proche de celui de The Get Up Kids. De bonnes idées, des bons mixs et une batterie qui cogne fort ! Ce split CD est sorti il y a quelques mois déjà mais de nouveaux morceaux sont en écoute sur le myspace. Pour les voisins de Toulon, Mikey Randall est un peu plus grave mais tout aussi dynamique et là on est sur les talons de Hot Water Music. Leur musique est plus posée et alternée que le premier groupe. Quand je vous disais que c’était bon !

Putaaaaaain un split de mes chouchous de la scène mélo von Frankreich... c'est Noël... de la pop punk qui tabasse, racée, énergique, c'est la tuerie... ça me va direct dans le cortex, c'est trop bon, je me roule par terre de bonheur... que du tube, pas moyen de choisir entre les deux combos (demandez moi de choisir entre Peyton et Veronica tant qu'on y est...) c'est génial et fin de la polémique. Ca me fait du bien partout. I WISH I WAS 16 AGAIN...
Mickson / Shotdown #9

Mickey Randall existe depuis 2006. Né à Toulon, le groupe s'est fait connaître sur scène en défendant son premier opus, "Zero Of Our Time". L'autre groupe, Chasing Paperboy, est originaire de Nice. Les deux groupes amis ont unis leur force et leurs finances, pour enregistrer un 8 titres dont ils se partagent chacun 4 titres. Marqués par des influences communes regroupant Hot Water Music, Second Rate, et Ravi, les deux formations offrent des compositions énergiques et efficaces, chargés d'émotions brutes.
Guillaume / Rock en Folie

These two bands have been friends for a long time and it's sort of natural thing for them to record a split together. Chasing Paperboy delivers the best stuff they have ever written, still in that same early-Samiam/Hot Water Music/Get Up Kids vibe, but with their very own way of writing songs. Each track is very special and stands out.  The first song starts as if they were plugging their instrument on stage & started to play, and then the melodies kicks you right in the face! The vocals are almost yelled out, which gives a raw punk edge to it, as if the singer of Saves The Day was screaming on the top of his lungs but still with this out-of-key style. I love the way this first song ends, with each instrument fading away one by one, leaving the guitar alone. "Should I Go Far" is one of my favourite; I remember being impressed the first time they played it live. It's so powerful and energetic, something in that song actually makes me think of the band Garrison. It starts slowly and speeds up into an explosive guitar riff. Jean is fucking screaming on the chorus, in a really emotional way; damn, it sounds so genuine! The bridge is an amazing instrumental part with outstanding drumming, they even added some keyboards. "Wake Up" is the song that surprised me the most; it sounds like a fucking Anti-Flag song with a weird A Whilelm Scream-type solo at the end. The last song is a total hit; the chorus is the best thing they ever wrote! Again the vocals are quite intense and I'm downright amazed at the progress of the singer, his accent and his lines are so much better than on their "always trouble..." EP. Mikey Randall improved a lot too! The songs are more catchy and melodic. It sounds more alive and powerful than on their first EP. Some lines make me think of The Pookies and I believe they stole some ideas to The Draft and Hot Water Music too. The only time you'll hear the word "sober" about these bands is when someone is mentioning the artworks of their records. Too bad that the music is so exciting and the artworks are so simples and empty.
Nab / Just Say Yo!

Le sud de la France est souvent considéré comme une région où le rock festif est le genre dominant. Le fait que les jours ensoleillés sont majoritaires tout au long de l'année a permis un tel cliché de s'incruster dans l'inconscient général. Car c'est bien un cliché. Il y a de tout dans le sud. Il y a même des enclaves où des styles musicaux pointus se sont développés jusqu'à devenir une spécialité. Sur l'axe Nice-Toulon par exemple, sévissent ainsi deux formations qui partagent les mêmes goûts musicaux (le punk mélodique sophistiqué, l'émo rock percutant, la pop survitaminée) : Chasing Paperboy et Mikey Randall. Elles s'entendent tant qu'elles partagent aujourd'hui un CD. Le premier à dégainer est Chasing Paperboy, dont les 4 titres mêlent avec justesse énergie brute et mélodies fermes. Il en ressort une vitalité toujours prenante, et même attachante ("Should I Go Far?") de ces quatre titres marchant sur les traces de Get Up Kids, Second Rate et Hot Water Music. Mikey Randall décroche lui aussi quatre compos d'un punk rock distingué. A la manière de Samiam, Ravi ou Dead Pop Club, il n'hésite pas à distiller de l'émotion brute dans son ardeur musical ("Competition For Life"). Certains objecteront que les deux groupes auraient mérité une prod plus attentionnée (plus chère aussi), répondons-leur qu'un bon et gros son ne sert à rien s'il n'emballe que du vent (ou du bruit). Chasing Paperboy et Mikey Randall, eux, ont des vrais chansons, accrocheuses et ingénieuses, ça suffit.
Frank Frejnik / Addictif

Biographie > pas le frère de Mouse
Mikey Randall est un jeune bambin qui fêtera ses 3 ans à la fin de l'année 2009 et qui a les crocs, ce beau bébé a écumé toutes les scènes de la région de Toulon et a déjà impressionné moultes groupes énervés par des prestations énergiques, demandez un peu aux Strike Anywhere, Vulgaires Machins, Burning Heads, Uncommonmenfrommars, The Black Zombie Procession, The Pookies, Ravi, ou Nine Eleven ce qu'ils en pensent. Leur premier EP devait être chroniqué ici par Gui de Champi, maître es Rock N Roll mais une faille spatio-temporelle en a décidé autrement, Zero of our time, sorti en mars 2008, attendra encore un peu avant de rejoindre nos colonnes. Très potes avec les Chasing Paperboy, Nicolas (guitare/chant), Jérémie (basse/chant), Thomas (guitare) et Grégory (batterie) retournent en studio pour coucher 4 titres qui trouvent leur place sur un split avec leurs voisins niçois à la fin de 2008.
Chronique split
Artwork noir et blanc sobre, photos (ou plutôt vignettes) des deux groupes en action (ou pas), 4 titres chacun, ce Chasing Paperboy / Mikey Randall présente assez habilement les deux groupes méditerranéens au reste de l'hexagone (et du monde, n'ayons peur de rien !) et fera bien entendu plaisir aux rockers azuréens qui connaissent forcément déjà les deux combos. 8 titres, 8 inédits, 4 chacun et l'ordre alphabétique plaçant les Chasing Paperboy en premier, ce sont les Niçois qui ouvrent le bal et branchent les jacks en premier, un petit larsen, quelques notes, le tempo et "Stuck in the politics" les placent en orbite autour de la planète émo-punk, le temps de placer quelques breaks au frein à main et on est dans le vif du sujet. Sons clairs, enfilades de notes en milieu de manche, chant d'écorché funambule (mais d'après moi bien mieux tenu que sur leur démo Always troubles but different stories), Chasing Paperboy teinte son pop-punk (rythmiques et riffs) de touches émo ("Should I go far ?") et n'hésitent pas à laisser traîner leurs accords ("Need to go on") et à changer les vitesses en cours de titre. Un petit quart d'heure et le son s'assombrit, on est déjà sur la piste 5 et Mikey Randall débute avec le morceau qui colle le plus à l'esprit de leurs potes ("Wreck in my hand"), ruptures, notes aigües, gimmicks et relances, c'est "classique" et efficace. Avec la suite, ils viennent ni plus ni moins jouer dans la friche entre les Second Rate et les Flying Donuts ! Implacables par leur dynamique et forts de mélodies accrocheuses, "Competition for life" ou "Our own grave" sont des tubes en puissance mais les Toulonais ont réservé le meilleur pour la fin avec "Alcohol", son introduction assez lente laisse de la place à chaque instrument avant un emballage imparable, refrain mortel, un petit pont où la gratte joue avec la basse et la batterie et la jouissance nous reprend, putain de sensations !  Et quelle maîtrise pour de nouveau calmer le jeu et ainsi donner encore plus d'intensité au final. Si découvrir deux groupes prometteurs ne te semble pas une raison suffisante pour te procurer le split Chasing Paperboy / Mikey Randall, l'écoute de "Alcohol" pourrait te faire franchir le pas, laisse-toi tenter !
Oli / W-Fenec

Le Split commence par Nice avec CHASIG PAPERBOY qui oscille entre emorock et punk-rock mélo et il se termine avec MIKEY RANDALL , de Toulon dans un registre punk-rock plus lent et surtout plus sombre. Les deux formations se sont associées pour 8 titres (4 par groupe) par facilité et économie mais aussi par amitié réciproque. L’idée étant de rassembler ses forces dans ce milieu où tout se disperse et où il y a profusion de sorties. On peut dire qu’il y a un tronc comment entre CHASING PAPERBOY et MIKEY RANDALL qui se situe entre punk-rock, mélodies et émotions. On pense pêle-mêle à HOT WATER MUSIC, SAMIAM, SECOND RATE, SIXPACK ou JAWBREAKER. Les compositions sont honnêtes et gentilles. On ne joue pas les gros bras ni les énervés pour 2 sous. On place plutôt le riff sympathique, la rythmique entraînante et la petite touche d’émotion dans les mélodies. On frise la mélancolie, mais on ne pleure pas. C’est inutile. Tant CHAING PAPERBOY que MIKEY RANDALL ont choisi de ne pas en faire deux tonnes et d’aller à l’essentiel, modestement et simplement. Ce split ne prend donc pas la tête, il s’écoute simplement, on se laisse prendre au jeu … ou non, c’est une question de goût. Mais il est 100% naturel !

Alors là chaud devant on part dans un esprit à la HOT WATER MUSIC, SECOND RATE, RAVI, SAMIAM ou encore JAWBREAKER. Le label azuréen nous propose ici un skeud de grande qualité (si, si), deux formations aux influences communes, tendance punk rock emo et non power pop comme certains peuvent le dire. On est loin des plans simples, lents et fades, ce split dévoile une certaine maturité. Ca bastonne et c'est tonique, efficace et bien branlé. Commençons par CHASING PAPERBOY, un combo de Nice qui nous offre ici quatre titres, fatalement ils vont te stimuler les cervicales (et sûrement le reste !). Ca va vite, c'est énergique « Wake up » et putain que c'est bon ! La batterie est ultra percutante, très présente « Should i go far » et le chant est un délice, clair et mélodique. Les thèmes à la gratte sont enjoués, la mise en place des morceaux fout la pêche ! A l'écoute de ce début de split, on retrouve un peu l'esprit de USELESS ID (à leur début notamment, sur le split avec THE ATARIS), c'est vraiment séduisant ! A quand l'album messieurs ? En ce qui concerne maintenant MICKEY RANDALL, cette formation est elle aussi issue du Sud Est, Toulon exactement. Leur son est plus posé à l'image de « Wreck in my hand ». Mais cela n'enlève en rien l'énergie lâchée dans leurs quatres titres simplement les compos sont travaillées avec des rythmiques moins speedées, une  alternance de breaks ouvrant des sonorités plus émo. Le grain du chant est tantôt gras, tantôt clair « Alcohol » illustre bien cette intention ; d'ailleurs ce morceau est un tube naissant (!). Juste une remarque pour ne pas rester sur une note trop positive, un morceau ou une reprise en commun aurait pu confirmer un peu plus que la relève est bien là ! Longue route à vous !
TréLaStiK / Cafzic

Style : Punk Rock - Note : 7/10
L’union fait la force. C’est ce qu'ont dû se dire ces deux formations originaires du Sud de la France. Leur point commun, leur musique, influencée par un punk nerveux et moderne, dans la veine californienne. Chasing Paperboy, le plus nerveux des deux, originaire de Cagne sur Mer, ne fait pas dans la dentelle, et offre un punk mélodieux, post-ado, rapide, puissant. Chacun des 4 titres ici présents est marqué par des guitares rugissantes et une voix épileptique ! Pour donner suite à ces 4 missiles supersoniques, Mikey Randall démarre son split, avec Wreck in my hand. Le ton est plus alternatif. Le combo, originaire de Toulon, nous ouvre les portes d’un univers plus noir, plus pessimiste, que celui des Chasing Paperboy. Même si l’on reste dans un univers Punk, Mikey Randall livre plus d’émotion dans sa musique, un peu plus d’adrénaline aussi. Les rythmes sont cassés, alternativement, par des riffs de guitares et une batterie virevoltante. Si l’intérêt d’un tel travail de Split Cd est de partager ses fans, les uns avec les autres, et d’élargir son aura, le risque principal reste de se voir comparer l’un à l’autre, et de voir l’un préféré à l’autre. Le risque ayant été pris, Mikey Randall sera heureux d’apprendre notre préférence pour leur partie du projet. Mais je suis sûr que le partage des voix sera équitable, tant les prestations sont pro, efficaces, et que notre parti pris est plus émotionnelle que technique. Et là, les gouts et les couleurs, on ne peut pas toujours comprendre ;-) Quoi qu’il en soit, avec un seul CD, découvrez deux univers à la fois proches et différents, deux approches personnelles de ce que sera l’émo punk en 2009 !
Mike S. / La Magic Box

Note : 14 / 20
A Ecouter : Should I Go Far ? - Need To Go On - Competition For Life - Our Own Grave
Nouvelle sortie Truffle Shuffle Records, deuxième série de split-cds, réunissant cette fois-ci les niçois de Chasing Paperboy, et les toulonais de Mikey Randall. Le split - à l'artwork sobre - permet à deux groupes de partager un bout de rondelle ensemble, histoire de marquer une époque et de limiter les frais inhérents à la sortie d'un disque. Dans le cas présent, cela permet aussi à deux groupes qui s'apprécient beaucoup humainement d'enregistrer une poignée de titres, après avoir sorti des Eps remarqués, et avant de bosser sur un format plus long. Chasing Paperboy ouvre le bal avec le mélancolique "Stucked In The Politics", dans la veine de leur précédent disque Always Troubles But Different Stories : deux guitares qui se complètent parfaitement, à base d'arpèges, de mélodies qui s'entrecroisent, d'un basse batterie précis et percutant, d'une voix atypique et d'une énergie débordante. Les trois autres titres seraient plus à rapprocher de leur première démo 2 titres, plus punk-rock qu'emo pop, avec des refrains qui restent facilement en tête, des ponts inventifs, et l'ajout de quelques arrangements sympathiques (clavier sur "Should I Go Far ?", solo héroïque sur "Wake Up"). Ils concluent leur participation avec le tube "Need To Go On", qui a la particularité d'être joué à la batterie par Rémi Mayot (trombone / chant chez Freygolo, ingénieur du son Snapcut Studio, et batteur intérimaire chez Chasing Paperboy), qui s'est également occupé de l'enregistrement des 4 titres. On pourra seulement leur reprocher des chansons un peu longues, un accent parfois perfectible et des chœurs qui manquent un peu. On ne retiendra cependant que le meilleur : un chouette mélange de punk rock mélo et d'emorock à la française, une progression évidente au  niveau de la voix, et un premier album qui s'annonce plus que prometteur ! Mikey Randall prennent le relais, dans un registre plus sombre et écorché. Le son colle super bien aux ambiances dégagées par leur punk rock (titres enregistrés par eux-mêmes, excepté la batterie par Rémi M. au Snapcut Studio). Les premières notes me font directement penser à un accouplement entre les catalans de Gas Drummers, les floridiens de Hot Water Music et les regrettés Second Rate et Me Myself And I. On baigne en plein dans le punk rock couillu et gorgé de mélodies inspirés, vous l'aurez compris. La voix sent le whisky frelaté à plein nez, les choeurs sont superbement posés, et la musique du quatuor toulonnais transpire l'émotion, que ce soit via des titres énergiques ("Wreck In My Hand" et "Competition For Life"), ou plus mid-tempo ("Our Own Grave" et "Alcohol"). Côté points négatifs, la section rythmique est un peu monotone et on sent que leur songwriting peut encore gagner en personnalité. Ce split est donc la marque d'une progression évidente pour les deux quatuors du Sud, s'affichant véritablement comme la relève emo-punk française. Encore quelques défauts à gommer, quelques kilomètres à enquiller, et ils seront mûrs pour nous pondre un premier album dont vous entendrez parler !

Bénissons leur union, pour le meilleur et pour le pire ! Mais là c'est vraiment pour le meilleur que Toulon et Nice se sont donnés rendez-vous le temps d'un split qui on peut le dire, déchire complètement. Les fans de ces deux groupes l'attendaient patiemment et l'on peut dire que le résultat est vraiment au-delà de nos espérances. Les 8 titres de ce split (j'en aurais voulu plus) sont à la fois endiablés, et émouvants, un mélange subtil avec d'un côté Chasing Paperboy et leur power-punk bouillonnant, et de l'autre Mikey Randall et leur punk rock remuant. Vous secouez le tout et vous obtenez le split de l'année.
Jean-Louis / Paranoïa

Découverts grâce au très bon travail de Jean Louis Paranoïa, j’avais hâte d’entendre de nouveaux titres des deux formations. Après plusieurs écoutes et si je me lance au jeu des comparaisons, je dirais que qu’on a ici à faire une sorte de split entre les At The Drive In et les Hot Water Music français. Chasing Paperboy ouvre donc le bal dans un style et avec des sonorités proches du groupe d’El Paso, notamment sur le second et excellent titre « Should I go far ? », mélange de punkrock rythmé avec des cassures dans tous les sens. Mickey Randall et son drôle de nom prend ensuite les rennes, plus basique dans le sens simple, plus posé avec une qualité de son peut être inférieure mais tout aussi efficace. Un très bon split de 8 morceaux (4 chacun) et j’espère que chacun des deux groupes va vite nous sortir un véritable album.
Julien / Les Rêveries

Contexte :
Un très bon EP chacun de leur côté, "Always Troubles But Different Stories" pour Chasing Paperboy et "Zero Of Our Time" pour Mikey Randall (meilleur debut-EP français de 2008, et depuis bien longtemps), tous deux sortis sur Truffle Shuffle Records, ces deux groupes français avaient mis l’eau à la bouche à plus d’un. Fraicheur, bonnes influences, et simplement bonnes chansons, on attendait impatiemment de voir ce que ça allait donner en version longue. Ce sera finalement en CD partagé faute de mieux !
Chronique :
Le chroniqueur qui parle d’un split-CD utilise souvent la même métaphore filée tout au long du trop verbeux et inutile commentaire (triste métier non rémunéré que nous faisons là) ; celle d’un match en deux rounds, avec dans le côté gauche, avec le short rouge-tripes, tel groupe, du côté droit, avec le short vert-vomi un autre groupe, blabla le premier est cool, même si l’autre lui met un uppercut avec cette chanson-là blabla et au final, blabla met K.O. machin, même si ce dernier s’est bien défendu. Un combat entre deux groupes pour voir qui est le meilleur et en sort vainqueur. Pourquoi tant de haine ? Surtout sur ce genre de copie, qui respire l’amour de la musique et la franche camaraderie masculine suintant d’un vestiaires de patineurs artistiques. Chasing Paperboy et Mikey Randall, c’est tout l’inverse d’une bataille où l’on se jauge. Ça ne sent pas la concurrence, ni même le respect mutuel, c’est de la connerie tout ça. Non, simplement, ça s’amuse bien de son côté, et ça le partage avec ses copains. Et ça donne aux non-initiés de leurs « blagues privées » un split-CD sincère et réussi. Ça s’écoute d’une traite, on ne choisit pas son préféré, on ne passe pas un groupe pour écouter les morceaux du second. Ce split CD est un album entier. Non pas que les deux formations se ressemblent au point de se confondre, bien loin de là. Chasing Paperboy a muri de son côté. Les défauts qui plombaient un peu Always Troubles But Different Stories sont tous corrigés : les morceaux sont plus concis (on descend enfin sous les 3min30), vont droit dans le mille, et sont enfin pleinement efficaces. Et le gros bon point va aux compos qui s’étoffent grâce à une voix enfin assurée (pour moi, on dirait du Anti-Flag new school, mais en bien) et surtout avec de nouveaux arrangements (orgue et solos) qui font délicieusement penser à The Get Up Kids. Mikey Randall continue lui, sur son chemin, drague les minettes et les rafle toutes. Ravi, Second Rate ou Dead Pop Club sont du même tonneau et sont déjà passés par là. Mais la famille continue de faire des ravages. Les deux caïds qui ont fait tellement parlé d’eux depuis si peu de temps sont enfin réunis sur un seul et même objet. Le rendu est tellement bon qu’il serait dommage de vouloir absolument départager et séparer leur boulot dans une bagarre inutile. Ces deux-là sont toujours les rois de la cour de récré. Tout du moins deux nouvelles valeurs sûres de notre bon punk rock national.
Braddy / Punkfiction

Note : 4
Deux en un, c’est la formule efficace de ce split CD, compilant le son de deux très bons crus du punk rock local. Il y a Mikey Randall, les Varois, nostalgiques de Parker Lewis, et leurs riffs incisifs. Et Chasing Paperboy, une mouture bien d’chez nous, qui voit le jour pas loin de Cagnes sur Mer… Frangins de scène, potes de son, les deux groupes, montés en 2006, ont roulé leur bosse et fait leurs preuves sans avoir l’air d’y toucher. Traçant leur route, ils y croiseront quelques novices, d’Uncommonmenfrommars à The Pookies, de Freygolo à Strike Anywhere, d’Enemy Alliance à North Lincoln… Résultat, à bientôt trois ans, les acolytes sont bien partis pour sauter la maternelle et rentrer direct dans la cour des grands du coin. Surprise pour l’année 2009, après nous avoir gratifiés de deux maxi respectifs - « Always troubles but different stories » pour Chasing Paperboy (2007) et « Zero of our time » pour Mikey Randall (2008) - les bougres remettent le couvert pour les impatients. Sur le label « Truffle Shuffle Records », ce 8 titres abouti a de quoi caler les affamés de bon son bien énervé. En attendant de les croiser en live donc, rien ne vaut un p’tit tour du côté de chez votre disquaire pour se faire - ou confirmer - un avis. Et puisqu’on me le demande, mention spéciale au vrai punk comme on l’aime signé Chasing Paperboy.
Aurélie Selvi / Nouvelle Vague

Genre : emo-punk / punk-rock
Si vous aimez : Second Rate, Hot Water Music, Jawbreaker, Ravi
On avait déjà pu causer de Chasing Paperboy comme de Mikey Randall sur Musik Industry à l'occasion de la sortie de leurs EP respectifs chez Truffle Shuffle Records. Pour nous permettre d'évaluer la progression de ces deux combos prometteurs, le label toulousain a décidé de nous simplifier la vie en nous proposant un split 8-titres. Résultat, les économies d'échelles issues de cette fusion se répercutent directement sur Musik Industry où l'on peut se contenter de pondre une seule chronique au lieu de deux. Le patron est content, ça donne du crédit à son plan licenciement. Bon, trêve d'heures supplémentaires. On ne va pas se refarcir la présentation des deux combos, mais on peut quand même signaler leur proximité et leur penchant commun pour un punk-rock à tendance indie/emo allant chercher du côté de Hot Water Music, Samiam et Jawbreaker ou, pour les chauvins, du côté de Second Rate, Bushmen et Sixpack. Histoire d'aller dans le sens de la galette, commençons par Chasing Paperboy qui, premier constat, a nettement musclé son jeu depuis Always Trouble but Different Stories. Même s'il reste plus posé que son comparse, l'étiquetter power-pop pourrait désormais s'avérer diffamatoire. La voix a pris énormément d'assurance et les quatre (longs) morceaux suffisent à nous mettre au tapis par leur construction toute en finesse et en crescendo. Les audacieuses "Should I Go Far" et "Need to Go On" font tout particulièrement mouche. En un an, Chasing Paperboy est donc passé de prometteur à classieux. Tout simplement. Et comment va s'en sortir l'ami Mikey Randall dans tout ça? Eh bien plutôt pas mal non plus. Le groupe de Toulon annonce d'emblée la couleur avec l'excellente "Wreck in my Hand" et son chant beaucoup plus beard-punk (Hot Water Music, Against Me!) que chez son acolyte de la région niçoise. Davantage basé sur l'énergie brute, Mikey Randall peine sur un morceau plus épuré ("Competition For Life") qui s'avère assez poussif, mais confirme sa capacité à écrire de bonnes chansons par la suite (la très enjouée "Alcohol"). On aurait donné Mikey Randall vainqueur aux points à la comparaison des deux EP, mais avec ce split, c'est l'outsider qui tire finalement son épingle du jeu. Quoi qu'il en soit, on a là vraiment un bon disque qui fait émerger deux talents hexagonaux. Il y a eu quelques mythiques splits franco-français (Uncommonmenfrommars / Burning Heads, Flying Donuts / Second Rate), et même si on ne joue pas encore dans la même cour ici, c'est désormais sur des groupes comme Chasing Paperboy et Mikey Randall qu'il faudra compter pour assurer la relève.

Genre : Emo-Punk,Rock
Pour les Fans de : Second Rate, Taking Back Sunday, Hot Water Music
Au menu du jour, un split CD entre deux formations francophones. Pour ouvrir les hostilités, Chasing Paperboy qui est une formation de Cagnes sur Mer et en seconde position Mikey Randall qui sont eux originaire de Toulon et qui ont eu l’honneur de faire des premières parties de renoms telles que Strike Anywhere ou encore Uncommonmenfrommars. On commence donc avec les mecs de Chasing Paperboy qui pratiquent un emo-punk avec des tendances très mélodiques, faisant parfois pensé à Taking Back Sunday. Le travail des deux guitaristes est magnifique, en effet les mélodies sont raffinées et recherchées (Stucked in politics, Should I go far) et l’on ne tombe pas dans les mélodies faciles typées radio FM. On a aussi le droit à une batterie qui est en parfait accord avec les magnifiques jeux des 6 cordes, la seule ombre au tableau du coté des instruments est peut être la basse qui est très peu présente, mais pas mauvaise pour autant. Un travail supplémentaire sur le chant (notamment au niveau de l'accent et de la justesse sur certains passages) ainsi que quelques backing vocals ne feraient pas de mal mais on s’habitue vite à cette voix qui parvient quand même à faire passer message et émotions de fort belle manière. Exception faite de ce petit détail on retiendra de ces quatre premières chansons des mélodies intenses et fortes en émotions ainsi que quelques jolis solos (Wake up !), une très bonne première partie de CD pour un groupe qui fera certainement parler de lui. Deuxième partie de ce split avec Mikey Randall qui joue un rock plus easy listening avec des influences punk et emo. Malheureusement pour eux Chasing Paperboy a placé la barre très haute et la musique de ces seconds s'avère moins marquante. L’approche de la musique est différente, exit les intros fines et mélodiques, avec Mikey Randall on attaque direct dans le vif du sujet, notamment sur la très "punk" "Competition For Life". Le rock est aussi à l’honneur sur cette partie d’album, guitares et batterie s’accordent parfaitement pour nous délivrer le magnifique « Wreck In My Hand » et le bon "Our Own Grave". Quand à la dernière chanson "Alcohol", le groupe se perd dans un emo mid-tempo qui lui correspond beaucoup moins, dommage. Au final une petite préférence pour les premiers, mais les deux groupes ne jouant pas exactement dans la même catégorie difficile de vraiment les comparer, l'heure n'est pas au combat pour ce split mais bien à la coopération, et ces deux groupes français l'ont comprit et exécuté de très sympathique manière.
Ludo-core / Skartnak

Les split CD sont parfois l'occasion de faire de belles découvertes musicales. Cette collaboration entre deux groupes français, Chasing Paperboy (de Cagnes-sur-mer) et Mikey Randall (de Toulon) produite par le label Truffle Shuffle Record en est une. Avec ces huit titres de Punk Pock mélodique, chaque formation nous présente quatre inédits qui figureront probablement sur leur prochain album respectif. C'est Chasing Paperboy qui démarre le combat avec quatre hits en puissance. C'est énervé, mélodique, toujours juste. La voix rappelle celle de Freygolo ou de Ravi, ce qui n'est pas étonnant, vu qu'ils ont l'air de s'apprécier mutuellement. Le son est d'excellente qualité, il faut dire que 10 jours auront été nécessaires pour enregistrer ces quatre perles. Mention particulière pour Stucked in the politics et Wake up qui me font également penser aux canadiens de Billy Talent. Les riffs de guitares et la ligne de chant sont mélancoliques et on appréciera la montée en puissance dans chaque composition. Un régal ! Pas facile pour Mikey Randall de passer après leurs copains, après quatre bombes aussi efficaces. Pourtant, les toulonnais s'en sortent plutôt bien. Le chant, moins convainquant, est un peu plus calme sur les couplets mais prend également de la puissance sur les refrains. Sur les quatre morceaux, le plus réussi est probablement Our own grave, qui aurait pu être écrit par et pour The Black Zombie Procession, d'ailleurs. La composition des morceaux est riche et les guitares sont bien mises en valeur, et les chœurs collent bien à la mélodie. Quelle claque, ce split album. Je regrette presque d'avoir attendu un mois avant de le mettre dans mon mange-disques. Même si Chasing Paperboy semble avoir un peu plus de maîtrise que Mikey Randall, les deux prestations sont excellentes, et on attend avec impatience de découvrir ces groupes sur scène et sur de prochains enregistrements
Bastien / Kritikrock

Parfois histoires de raison, les splits albums sont quand même plus généralement issus de l’amitié entre deux groupes qui ont partagé les mêmes scènes et dans le cas de Chasing Paperboy et de Mikey Randall, c’est bel et bien l’amitié et la passion du punk rock qui a conduit Truffle Shuffle Records à s’investir dans ce projet où l’on ne retrouve pas moins de quatre voix, quatre guitares, deux basses et deux batteries pour un seul et même ouvrage. A ma droite un combo des environs de Cagnes sur Mer, à ma gauche une formation installée entre Toulon et La Seyne, les deux disposant d’une bonne aura pour avoir œuvré aux côtés ou carrément au sein des meilleurs groupes nationaux, voire internationaux, et ayant déjà eu l’occasion de flirter avec les bacs en sortant leurs maxis respectifs … L’objet a donc largement de quoi tenter non seulement le public qui se déplacera à leurs concerts mais aussi, et c’est un peu le but, celui qui a envie de découvrir de nouveaux talents ! Et du talent il y en a à revendre dans cette rondelle…
C’est Chasing Paperboy qui a remporté le tirage au sort et c’est en choisissant de parler les premiers que Jean, Fred, Jimmy et Brian ont rempli leur part du marché en glissant quatre bombes à fragmentation empreintes de rock alternatif, de punk et même d’un peu de pop sur une galette instable au possible tant elle est changeante. Enregistrés en une petite dizaine de jours, les « Stuck In The Politics », « Should I Go Far??? », « Wake Up » et autres « Need To Go On » ont su garder la très forte personnalité du groupe et la retranscrire au plus juste avec un son à la fois fort et précis et surtout avec un réalisme qui s’avère encourageant pour la suite. Sans doute moins radical dans sa manière de jouer, Mikey Randall n’en est pas pour autant moins intéressant et Greg, Tom, Troipe et Djé s’efforcent de nous le rappeler en nous servant des morceaux pleins de breaks et pleins de nuances, de vrais brûlots de rock dans lesquels la veine punk reste présente mais de façon un peu plus subtile, moins visible à l’œil nu. On en passe par des titres variés et séduisants comme « Wreck In My Hand », « Competition For Life », « Our Own Grave » et « Alcohol » qui finissent de faire de ce split CD un très bon moment de musique comme on les aime mais aussi et surtout qui constituent une réelle invitation à aller découvrir l’une et l’autre des deux formations en live ! De bonnes soirées en perspective…
Fred Delforge / Zicazic


On en a parlé dans le numéro 39 de Punk Rawk et on avait d'ailleurs placés les deux groupes sur le sampler découverte téléchargeable via ce site. Forts de leurs premiers EP respectifs plus que prometteurs, Chasing Paperboy de Nice et Mikey Randall de Toulon s'acoquinent pour un split CD 8 titres très réussi. Au programme, emopunk sans mèches, arpèges et énergie pour fans de Samiam, Hot Water Music et Second Rate. Le split est dispo chez Truffle Shuffle Records, label qui tire son nom du film Les Goonies. Si ça c'est pas une preuve de bon goût! A écouter ici
Guillaume Circus / Punk Rawk


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