28/12/2010

Chroniques debut-EP Zero of our time

Une très bonne impression me reste après l’écoute de leur premier mini album. Un style perché quelque part vers la pop punk mélodique. Les chants sont très bons et procurent de belles émotions. C’est le point fort de ce groupe de Toulon. On est en présence de fans de Samiam ou encore de Hot Water Music c’est évident mais on n’est pas non plus dans le copiage. On s’approche plus de Sixpack ou de Tomy, tous les bons groupes français du début des 90’s.

Mikey Randall is a cool band from Toulon that play wise  powerpop-punk in the vein of French acts like Second Rate, Seven Hate, Black Zombie Procession... The six songs on this EP are sweet and nicely written. The vocals are quite melodics and sound good for a French band. There are some great ideas here and there that make the songs interesting. I believe this EP was the first material they released. The bar is already quite high but I know they can do even better, so I'm looking forward for their next stuff.
Nab / Just Say Yo!

MICKEY RANDALL, en référence à ‘Parker Lewis ne Perd Jamais’, un des meilleurs teenage-sitcom de toute l’histoire de l’humanité... ils affichent donc leur bon goût dans leur blaze, cash, comme ça on voit de suite où ils veulent en venir... vu la référence on aurait pu penser à un énième groupe pop punk anémique, mais non, leur truc c’est l’emo pop qui reluque sur la fin des 90s fortement influencé par la scène française de l’époque... J’ai eu l’occasion de partager la scène à deux reprises avec eux... la première fois, ça m’a fait penser à Keneda, je leur ai dit, ils ne connaissaient pas... la deuxième fois, c’est les belges de Reiziger qui planaient sur leur set (pour le coup plus noisy et moins punky)... idem, eux pas connaître... Sur disque c’est un peu plus posé, moins énergique... c’est pas grave, c’est juste pour que vous puissiez situer leur zique, car ils développent les mêmes gimmicks que les deux groupes sus mentionnés... c’est émotionnel mais ça reste catchy... il y a quelque chose de Hot Water Music et de Aina, cette mélancolie diluée dans les mélodies... les deux voix principales se mélangent parfaitement, avec des timbres qui ont du caractère... Ça manque encore un peu de riffs pour moi, genre envoyage de canigou sur quelques parties mid-tempo, ça pourrait écraser et plomber l’ambiance, juste ce qu’il faut pour varier les climats... cette volonté d’en rajouter des couches sur le côté tristouille, c’est un peu lourd sur la longueur, ça dévitalise leur musique, ça la rend un peu trop mielleuse... Quelques épisodes supplémentaires des aventures de Randall et Lewis leur regonfleront peut-être le moral... et si ce n’est pas suffisant, essayez ‘Sauvez par le Gong’ ou ‘le Prince de Bel Air’, résultats garantis ! Quoiqu’il en soit, ce premier MCD 6 titres pose élégamment les bases de leur musique, côté visuel c’est encore un peu flou et assez cliché (une photo noir et blanc d’un panneau avec un 0... « bouhouhou, je suis un zéro ! »), reste à trouver un univers plus personnel. Pour info, ils viennent de sortir un split CD avec leurs collègues de Chasing Paperboy, que je viens de recevoir en promo, oh quelle coïncidence, je compte bien vous en parler dans une prochaine colonne spécial french touch, pas encore écouté mais on m’en a dit le plus grand bien... quoiqu’il en soit, ils vont certainement appuyer un peu plus fort sur le champignon de leur van (qui ne semble pas encore avoir vraiment les pneus usés) pour sillonner un peu plus la route et on tiendra là une valeur solide de cette nouvelle génération émergente. Emo pop’s not dead ! (Truffle Shuffle Rds, MCD 6 titres)
Nasty Samy / Like Sunday

Top-excellent EP de pop-punk... Un son au rasoir et des compos geniales... grattes mordantes et emotion au menu avec un cocktail Second Rate/ Garrison/ Sense Field/ Midtown, bref que des trucs qui me filent des flashes plein la testa ! ...pile ma came. J'attends la suite !!! MELO 4 LIFE...
Mickson / Shotdown

Mikey Randall, ce n’est pas — comme bon nombre de fans de Parker Lewis s’en réjouissaient déjà — le beau gosse de la série qui tente un come back dans la chanson. Non. C’est un groupe de Français, de Toulonnais exactement. Il y a de l’hommage là-dessous, ou je ne m’y connais pas — surtout quand on lit la jaquette et les derniers mots des remerciements… dixit « monsieur Randall, monsieur Lewis, vous êtes encore là ? » — ou tout de moins de l’humour et c’est si rare, bref. Mickey Randall donc, c’est l’histoire de quatre copains qui veulent faire du punk rock… et qui se démerdent pas mal du tout. Leurs modèles, ce sont les Foo Fighters, Burning Heads ou Satanic Surfers, leurs potes ou ceux qui avec ils ont partagé des scènes, c’est Strike Anywhere, Uncommonmenfrommars, Freygolo. Autant dire qu’en un an d’existence les petits nouveaux savent de qui tenir et on déjà traîné leurs amplis aux quatre coins de la région. Alors après les live, l’enregistrement. C’est chose faite avec Zero of our time, un six titres sorti il y a quelques mois. Des bonnes mélodies, des refrains énergiques, un accent français qui ne se repère presque pas et un chant braillé, juste ce qu’il faut pour rester dans la tradition punk-rockeuse. Le tout fait avec un certain professionnalisme.
Amélie Maurette / Nouvelle Vague

Il y a pas très longtemps, je me suis mis à copiner par mail avec Brian des Chasing Paperboy. Une demo qui tue, un envoi de zines, un CD-EP génial en retour. Le lascar continue en m’envoyant l’album des Smelly Socks. Extramidable. Et voilà que je me chope un mail de Djé qui officie dans Mikey Randall. Des Shot Down de 1 à 4 contre le CD-EP des Mikey. OK. Le truc arrive et bam ! encore une rondelle de folie… moi qui suis dans le mélo jusqu’au trognon, ça pouvait que me plaire. Déjà avec un nom pareil c’était un bon départ. Jamais sous-estimer le nom du groupe. C’est pas une règle absolue, mais Marcel & son Orchestre (exemple au pif) ça balise le chemin. Caca. Cash dans la fosse à purin. Ce nom donc, il est issu d’une série qui troue le cul, Parker Lewis (Mikey R. c’est son pote le gentil rocky avec un bitos comme l’ours Yogi), je précise pour les incultes. Et en avant pour de la mélodie habillée de grattes acérées, Sense Field et Second Rate meets Garrison et Alkaline Trio. Avec un bon son, de la niaque, un bel emballage. Mielleux mais pas trop, rentre-dedans mais finaud, le cocktail est parfait. Bravo les mecs… punk-rock mélo, dorlote mes vieux os… note pour plus tard : à surveiller de près, cette clique-là. En plus, il y a un split Chasing Paperboy/Mikey Randall de prévu. Elle est pas belle la vie ?
Mickson / Trahison

Biographie
Au collège, il y avait ceux, comme moi, qui voulaient être aussi fun et porter les mêmes chemises bariolées que Parker Lewis, sans se rendre compte que même pas deux ans après, elles seraient totalement démodées.
Ceux qui voulaient ressembler à Jerry n'avaient pas tout compris à la série. Et il y en avait d'autres, plus attirés par la rebel attitude de l'outsider Mikey Randall, éternel cœur d'artichaut sous ses airs de gros durs, qui se réfugiait souvent seul, pour jouer de la guitare bluesy sur le toit du dinner où il était serveur. Les toulonnais du groupe Mikey Randall semblent être de cette trempe, à faire les durs, mais à produire une musique bien plus sensible qu'ils n'en ont l'air. Formés fin 2006 sur les cendres de plusieurs formations, ils ont très vite la chance de pouvoir tourner dans leur région, et se faire connaître aux côtés de Strike Annywhere, Enemy Alliance, The Black Zombie Procession, Uncommonmenfrommars, Ravi, ou encore leurs potes et désormais collègues de label – Truffle Shuffle Records – Chasing Paperboy de Nice. Les quatre Mikey Randall enregistrent en mars 2008 leur premier EP de 6 titres, Zero Of Our Time, au Snapcut Studio (The Twisted Minds, Freygolo...), et prévoient dans la foulée un split-CD avec Chasing Paperboy pour la fin de l'année 2008. Besançon se serait-il délocalisé vers le soleil du Sud ?
Chronique EP
Un an d'existence et une fournée de dates dans le Sud, en compagnie d'illustres formations, précèdent la sortie, en mars 2008, de ce Zero Of Our Time, titre emprunté à l'album hymne skate-punk des Satanic Surfers. Enregistré au Snapcut Studio (The Twisted Minds, Freygolo...) dont la sacrée bonne réputation n'est plus à faire, les six titres de Mikey Randall donnent l'eau à la bouche et appellent un split-CD (avec Chasing Paperboy) à venir. Pour faire un clin d'oeil au collègue Seb-O-Matic et ses désormais classiques métaphores sexuelles, la première fois, dans la vie comme en musique, c'est jamais bien. On a beau avoir vu/entendu beaucoup de trucs sur le sujet, pratiqué tout seul, imaginer, dans son lit, comment ça allait être... Rien n'y fait, le passage à l'acte est toujours en dessous des espérances, entre le « je suis sûre que tu peux faire mieux chéri, ne t'inquiète pas » et le « t'as pas une PlayStation chez toi plutôt ? ». On est mal à l'aise, on ne sait pas se servir de son/ses instruments, on reproduit maladroitement ce qu'on a vu/entendu, on bâcle le bordel. Et on déteste toujours celui qui va venir narguer à la récré : « hé, les copains, ça y est, je l'ai fait avec Jenny la Punkette, c'était super ». De toute façon, il ment, c'est obligé. Malheureusement, le « celui » sus-nommé s'appelle Mikey Randall. Et c'est tout sauf un mythomane. Normal, Mikey Randall, c'est le Fonzie des années 90. Un mec cool qui chauffe. Et là, il est à peine arrivé depuis deux semaines dans le bahut (le groupe joue depuis un an), qu'il se fait déjà "la meuf la plus bonne du lycée". Ou tout du moins, il produit le debut-EP le plus excitant de cette année. À savoir un mix entre punk rock et emo(tion) lorsque ce n'était pas encore une insulte. Brillant le gamin, il va draguer la minette du côté de Gainesville et Besançon, de la Suède (Satanic Surfers) et de la Californie (les premiers Alkaline Trio) ou encore de Caen (Ravi). Donc, en revenant chez lui, c'est sûr, il sait parler aux filles. En plus, il a le bagout pour. La prod du Snapcut est vraiment nickel et fait sonner le tout d'une manière très aboutie, renforçant ainsi le poids intrinsèque des compos. Avec des sonorités rappelant Jawbreaker ("Nerd"), une voix et des constructions à la Hot Water Music ("Prepared") et des arpèges à la Second Rate ("Official", "Somehow", "Undercontrol"), Mikey Randall synthétise ses aînés et recrache le tout d'une manière fraîche, efficace et qui ne sent jamais le réchauffé. De toute façon, c'était sûr que ce Mikey Randall allait tout rafler, il vient de la bande Truffle Shuffle Records. Ses potes, c'est les heartbreakers de Chasing Paperboys qui ont déjà commencé à faire des ravages. Et à la boum de vendredi prochain, ils se ramènent ensemble, dans un split (à prévoir pour la fin de l'année). Eh merde, j'ai aucune chance. En plus, je viens de me griller avec les filles qui ont lu le début de cette chronique...
Braddy / Punkfiction

...Un de ces groupes inconnus qui crée la surprise !... MICKEY RANDALL via ce 6 titres rentre par une porte dérobée pour décrocher la lumière, un mix réussie du DEAD POP CLUB, d'UNCO et des FLYING DONUTS côté français et SAMIAM, HOT WATER MUSIC côté grands frères étrangers ! Grosses guitares, rythmique plombée comme d'hab mais aussi un vrai et bon chanteur. Comment voulez-vous dès lors que l'affaire ne tienne pas la route, le style on le connaît, l'esprit vous fait flamber régulièrement. J'ai accroché dès « Nerd » et l'officialisation de la création du fan club s'est faite sur « Prepared » et « Official », les mélodies sont excellentes, aériennes quand il le faut, au ras du sol dès que la fibre rock'n roll s'aventure. Au fait ce cd vient couronner la première année d'existence du quatuor lié de près ou de loin au label niçois à tête chercheuse TRUFFLE SHUFFLE RECORDS. Un split CD avec CHASING PAPERBOY est en préparation pour fin 2008, une petite tournée commune ? ? ?
NQB / Cafzic

Affublés d'un patronyme emprunté à un personnage de la série Parker Lewis, les Mikey Randall viennent de Toulon et sortent là leur premier EP, "Zero Of Our Time" (encore une référence aux 90's, mais du côté de la Suède et du punk à roulettes cette fois), sur Truffle Shuffle Rds, après un an et demi d'existence et une flopée de concerts partagés avec UMFM, Strike Anywhere, Freygolo, Black Zombie Procession, Enemy Alliance, etc. Comme leurs collègues de label et voisins niçois Chasing Paperboy, en bons petits frères de Second Rate et Ravi, ils officient dans le crédo "emo punk sans mèches", c'est-à-dire en privilégiant les émotions, mélodies, arpèges de guitare (mais sans en faire trop) plutôt qu'un punk brut et incisif noyé sous un déluge de distortions. Un split avec Chasing Paperboy arrive justement à la rentrée. A suivre...
Guillaume Circus / Punk Rawk

Si vous aimez : Second Rate, Hot Water Music, Samiam
Rien à dire, j'aime bien Truffle Shuffle Records. Ils n'ont certes pas encore sorti le moindre disque que je considère comme extraordinaire, mais ils prennent sous leurs ailes des groupes qui en ont besoin. Des groupes qui se retrouvent à un niveau de maturation qui n'intéresse pas encore les labels indés plus importants, mais qu'une énième démo autoproduite finirait par décourager. Des futurs bons groupes, qui nécessitent ce petit coup de pouce pour évoluer. Son flair lui a encore fait dégotter Mikey Randall, combo de Toulon, qui bien que plutôt jeune, à tout l'air de se passionner pour les mélodies mid-tempo d'un punk-rock qui n'est pas des plus modernes, et pour les voix riches de Jason Beebout, Bob Mould ou Chuck Ragan. Six titres couillus et authentiques pour un premier jet méchamment prometteur.


Fin '06 à Toulon. Après s'être fait la main au sein de divers corps musicaux locaux, les quatre fantastiques plaquent leurs projets respectifs pour s'unir sous le patronyme Mikey Randall. En '07 et début '08, ils ouvrent localement pour des pointures internationales (Strike Anywhere, Enemy Alliance, High Five Drive, This Is A Standoff...) et nationales (Uncommonmenfrommars, Ravi, Freygolo, The Pookies...) avant de sortir au printemps leur premier EP 6 titres, Zero of Our Time chez les copains de Truffle Shuffle Records (Chasing Paperboy, Freygolo, Smelly Socks...). Une paire de mois plus tard, ils sont de nouveau en studio pour mettre en boîte 4 titres en vue d'un split avec Chasing Paperboy à paraître fin '08...
Zero Of Our Time EP
Note : 14 / 20 - A Ecouter : "Undercontrol" ; "Nerd"
A en croire les premiers échos sur son EP originel, le pote de Parker Lewis n'évitera pas les comparaisons à Second Rate, saint patron de l'emo punk à la française. Rapprochement justifié (notamment par les rythmes et quelques coups de médiators ça et là) même si on aurait également pu penser à d'autres patronymes tels les cousins américains Samiam et Hot Water Music, les compères Flying Donuts pour le penchant r'n'r passager, voire les débuts de LastDaysOfApril sur un titre comme "Undercontrol". Mais trêve de comparaisons abusives ; Mikey Randall a le panache qu'une simple copie n'a pas. Appuyé par une sincérité appliquée, le double chant porte avec ferveur des compos dont l'urgence ne s'apaisera qu'au bout de 20 minutes, sur le final de "Somehow". En clair, l'entité toulonnaise a le punk rock en intraveineuse et l'émotion en guise de moelle épinière. Le corps livre alors quelques refrains de bravoure délectables, accompagnés de guitares harmonisées précises et illuminées. Barbu avisé, Mikey laisse peu de place à l'hésitation. Bien que spontané, il se débrouille pour aller chercher des lignes mélodiques aux confins du conventionnel, quitte à brouiller un peu sa cohérence sur des titres plus directs et musclés ("Prepared", "Official"). Il se perd aussi vaguement dans sa langue d'adoption qu'est l'anglais, mais son authenticité naturelle le rédime. En digne héritier de l'emo punk français, Mikey Randall apporte sa petite touche à un édifice qui est déjà largement construit… autant qu'il est en décomposition.
No Fun For A FX / Metalorgie

Mikey Randall sévit à Toulon depuis 2006, date depuis laquelle il ne cesse de défendre son rock n'roll aux côtés de références américaines, suédoises, canadiennes, et françaises. Logique donc qu'un premier disque vienne immortaliser ces premiers mois d'existence: "Zero Of Our Time" fait belle impression, et inscrit la formation dans la lignée des plus dignes descendants de Second Rate. A peine remis de cette première expérience studio, Mikey Randall y retourne déjà pour un split à venir aux côtés de nicois de Chasing Paperboy
Matthieu / Bokson

Voici le deuxième groupe toulonnais du moment… Une pochette mystérieuse, très sobre et sombre qui laisse présager l'atmosphère de ce 6 titres que nous avons le bonheur de découvrir à Paranoia. Mikey Randall c'est 4 gars qui lâchent tout pour incontestablement vous donner le meilleur d'eux-mêmes, des morceaux étonnamment diversifiés (proche d'un Second Rate), des voix qui peuvent être autant overpuissantes que posées rendant l'album encore plus attirant et émouvant. Près, feu, foncez !!!
Jean-Louis / Paranoïa

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