Jeudi 30 Septembre 2010 - 20h - Jolly Rogers – Hyères
Child Meadow - Cavalcads - Mikey Randall - Offshore Radio – RVIVR
It's gonna be legen - WAIT FOR IT ! - dary... C'est
avec le gimmick le plus célèbre de la fin des années 2000 que débute la
(première ?) soirée Punk-Rock dans la toute nouvelle salle Jolly Roger,
à Hyères ! On a trouvé sans trop de difficulté, la salle est petite et
conviviale, comme le staff', encore quelques coups de peinture et ce
sera assurément une très bonne planque pour tous les punkers du 83 (On,
dans la Vandmobile, c'est un représentant de Massilia's Burning, un
morceau de Cavalcads, 2/5° d'A Different Day, une belge qui a vu Hoods
devant 30 personnes, et une humoriste super à l'aise au pied-cloche)...
C'est arrivé à tout le monde de débarquer dans un endroit sans connaître
les groupes, et de repartir avec une banane terrible. De mémoire la
dernière fois pour moi, c'était The Pookies + Dive to Degrassi +
Lazybones, en avril 2006... Je venais d'être papa, les Lazybones étaient
au sommet de leur art, Dive to Degrassi m'avaient emporté, et les
Pookies avaient expliqué à grands renforts de riffs assassins à
l'assistance que question Punk-Rock, ils enterraient la concurrence...
Ben donc hier soir, ça a été la deuxième rouste du genre dont je me
souviendrai longtemps... La soirée s'est entamée avec le duo
guitare/batterie Child Meadow : Punk techniquement au cordeau, simple,
net, tranchant et entraînant, purée c'est la classe pour seulement deux
gonzes sur scène !! Il manquait juste un peu de voix, m'enfin pas de
quoi casser l'enthousiasme du public (qui a par ailleurs très
correctement rempli la salle !).Enchaînement avec Cavalcads (mon
prétexte de chronique, il est localisé à Marseille !), où dedans t'as du
Bökanövsky, The Third Memory, A Different Day, Super Timor, Child
Meadow, Jefferson Darcy (coup bas !), etc... Tout ça réuni en 4 membres,
balèze hein ! Punk-Rock avec 0 fioriture, un poil de dépression,
beaucoup beaucoup d'énergie et un niveau musical costaud ! Du très très
bon que je foncerai revoir dans les salles du coin ! Ensuite, grande
figure de ma jeunesse, Mikey Randall grimpe sur les planches... Point de
Jerry ou de Kubiak pour l'accompagner ceci étant. Les trois gars (que
j'étais super deg' d'avoir loupés à Marseille en ouverture de Living
Daylights) vont envoyer du lourd, Punk-Rock qui te fait trépigner,
passages techniques qui alternent avec sessions de pur Rock'n'Roll, j'ai
toujours pas la culture qu'il faudrait pour analyser avec finesse ce
registre, mais j'ai carrément pensé aux Pookies par moments, et là, pour
le coup, ça vaut pour un triple compliment : guitare / basse /
batterie, les trois compères sont des pointures ! Pareil, leurs
prochains passages marseillais, je serai pas devant la télé ! On passe à
l'international avec les anglais d'Offshore Radio, une petite
demoiselle à la batterie, deux gars super cools au chant et au duo
guitare / basse. Musicalement, faut imaginer que si les Ramones se
montaient aujourd'hui, ils feraient un truc dans le genre... Alors on
sait tout l'amour que je porte à ces quatre tarlouzes, donc arriver à me
faire rester toute la durée du set en s'inspirant de cette escroquerie,
y'a pas à dire, ça prouve la qualité du combo. C'était sympa, enjoué,
et bon enfant, mais ça préparait quand même pas suffisamment pour la
ROUSTE à venir... Un nom imprononçable : RVIVR. Deux gars, deux filles.
Un batteur patibulaire, un guitariste chanteur dans un débardeur qui lui
va au bas mot deux fois trop grands. Une bassiste avec des dreadlocks
et une anse où dessus est marqué « Beauty is not power », une guitariste
chanteuse couverte de vilains tatouages. 4 hippies qui font du Punk. Et
c'est à l'instant même où le set commence, aux premiers accords, qu'on
réalise définitivement à quel point on s'en branle de la dégaine... Un
premier titre qui fait entrer l'assistance toute entière dans un autre
univers. Et il est dès lors trop tard, même lorsque la guitariste mettra
5mn à changer sa corde à la fin dudit morceau : on est tous sous le
charme, silencieux, à attendre la suite avec avidité ! Et personne ne va
être déçu, pu-tain... On va passer un set à savourer, à écouter cette
petite fille qui sautille, tressaute, avec sa guitare trop grande; qui
de sa voix si simple (qu'elle soit criée ou chantée), accompagne à
merveille celle de son compère, lui-même ex-cel-lent dans son
registre... Le niveau technique est irréprochable, mais ce qui frappe
davantage, c'est le brio avec lequel les quatre compères parviennent à
insuffler des sentiments dans leur musique... La musique de RVIVR, ça se
résume en une phrase, celle du tome 3 du Combat Ordinaire de Larcenet :
Ce qui est précieux. C'est super rare, quasi-introuvable même, ce genre
de groupe : certaines choses un peu enfouies par un quotidien jamais
trop parfait ressurgissent dans un jais de lumière, et vous rendent
heureux, le temps d'un set. RVIVR fait partie des instants précieux.
Vand / Massilia's burning
The Living Daylights/95-C/Mikey Randall – 5/09 Le Local, Marseille
Il faut dire que ce concert là était marqué dans nos agendas. Quand 3 excellents groupes se déplacent dans notre région c’est inutile de prévoir autre chose. Direction le local qui d’habitude nous la joue métal. Mais ce soir c’est le punk pop qui est à l’honneur. Mikey Randall démarre en trombe, tiens petit changement ils ne sont plus que trois maintenant. Le set est court 6 titres mais ces 6 titres là sont joués à merveille, leur jeu s’est durci, c’est intensif, soutenu, Mikey Randall a de beau jours devant lui. Voilà que 95-C prend place. Le quintet de Chamonix ne fait pas dans la dentelle, il faut dire que leur album envoie la patate, et sur scène c’est pareil. Ca va vite, c’est jovial, ça dépote grave, les titres de l’album sont joués intensément. On a même droit à un inédit de leur part. A consommer sans modération. Arrive The Living Daylight. Ce fut une surprise pour moi qui ne connaissais pas trop le groupe. Une fois sur scène, les Anglais sont comme des piles électriques, le chanteur se démène comme un fou tandis que les autres membres du groupes assurent les arrières. Les titres s’enchaînent bien c’est fun, du pop punk mélodique nous est envoyé dans la face. Comme si hot water music avais fusionné avec Bouncing soul. Une soirée mélodique comme on en redemande.
Jean-Louis / Paranoïa #10 (octobre 2009)
Il faut dire que ce concert là était marqué dans nos agendas. Quand 3 excellents groupes se déplacent dans notre région c’est inutile de prévoir autre chose. Direction le local qui d’habitude nous la joue métal. Mais ce soir c’est le punk pop qui est à l’honneur. Mikey Randall démarre en trombe, tiens petit changement ils ne sont plus que trois maintenant. Le set est court 6 titres mais ces 6 titres là sont joués à merveille, leur jeu s’est durci, c’est intensif, soutenu, Mikey Randall a de beau jours devant lui. Voilà que 95-C prend place. Le quintet de Chamonix ne fait pas dans la dentelle, il faut dire que leur album envoie la patate, et sur scène c’est pareil. Ca va vite, c’est jovial, ça dépote grave, les titres de l’album sont joués intensément. On a même droit à un inédit de leur part. A consommer sans modération. Arrive The Living Daylight. Ce fut une surprise pour moi qui ne connaissais pas trop le groupe. Une fois sur scène, les Anglais sont comme des piles électriques, le chanteur se démène comme un fou tandis que les autres membres du groupes assurent les arrières. Les titres s’enchaînent bien c’est fun, du pop punk mélodique nous est envoyé dans la face. Comme si hot water music avais fusionné avec Bouncing soul. Une soirée mélodique comme on en redemande.
Jean-Louis / Paranoïa #10 (octobre 2009)
Burning Heads/Chasing Paperboy/Mikey Randall/Menpenti @ Salle Mussou, La Garde
Voilà ce que j'appelle passer une excellente soirée. Les ingrédients sont simples vous prenez une salle assez sympa genre théâtre (dommage que la scène soit si haute), une asso Riff de Break à la manoeuvre et 4 groupes vraiment motivés tels que Burning Heads, Chasing Paperboy, Mikey Randall et Menpenti. Ce sont les Marseillais qui ouvrent le bal mais je suis arrivé à la fin. A mon avis ils ont bien dû chauffer la salle comme d'habitude. Mikey Randall prend place, c'est un peu une release party puisque le groupe partage un split tout fraîchement sorti avec Chasing Paperboy. Ce n'est jamais une déception de voir les Mikey Randall, toujours en forme nous offrant le meilleur d'eux même. Les morceaux furent joués avec maîtrise et l'envie d'être là se ressentait au travers de leur set. Un set où ils passèrent en revue des titres du split plus ceux de leur EP. Chasing Paperboy suit de près. Le groupe est chaud comme la braise et je pense avoir assisté à un de leurs meilleurs concerts parmi ceux que j'ai vus. Tout y était énergie, envie, puissance et ils ont joué plus d'une demi heure. Un concert fabuleux. Le public était bouillant et les Burning Heads se lancent à leur tour. Dès les premiers accords on s'est dit qu'on allait assister à un concert digne du groupe. On ne s'est pas trompés, le groupe démarre en trombe et tout le long du concert ce fut le chaos total, les titres punks se mélangent parfaitement avec des pauses reggae, pour repartir de plus belle sur un punk solide. Ca sautait, slammait, vraiment c'était plus que parfait. Mon petit doigt me dit que le prochain album va tout dévaster sur son passage. Merci aux groupes et à l'asso riff de break pour cette soirée.
Voilà ce que j'appelle passer une excellente soirée. Les ingrédients sont simples vous prenez une salle assez sympa genre théâtre (dommage que la scène soit si haute), une asso Riff de Break à la manoeuvre et 4 groupes vraiment motivés tels que Burning Heads, Chasing Paperboy, Mikey Randall et Menpenti. Ce sont les Marseillais qui ouvrent le bal mais je suis arrivé à la fin. A mon avis ils ont bien dû chauffer la salle comme d'habitude. Mikey Randall prend place, c'est un peu une release party puisque le groupe partage un split tout fraîchement sorti avec Chasing Paperboy. Ce n'est jamais une déception de voir les Mikey Randall, toujours en forme nous offrant le meilleur d'eux même. Les morceaux furent joués avec maîtrise et l'envie d'être là se ressentait au travers de leur set. Un set où ils passèrent en revue des titres du split plus ceux de leur EP. Chasing Paperboy suit de près. Le groupe est chaud comme la braise et je pense avoir assisté à un de leurs meilleurs concerts parmi ceux que j'ai vus. Tout y était énergie, envie, puissance et ils ont joué plus d'une demi heure. Un concert fabuleux. Le public était bouillant et les Burning Heads se lancent à leur tour. Dès les premiers accords on s'est dit qu'on allait assister à un concert digne du groupe. On ne s'est pas trompés, le groupe démarre en trombe et tout le long du concert ce fut le chaos total, les titres punks se mélangent parfaitement avec des pauses reggae, pour repartir de plus belle sur un punk solide. Ca sautait, slammait, vraiment c'était plus que parfait. Mon petit doigt me dit que le prochain album va tout dévaster sur son passage. Merci aux groupes et à l'asso riff de break pour cette soirée.
Jean-Louis / Paranoïa #8 (mars 2009)
Arrivé
sur place vers 20h, sans me presser, on m'apprend que les deux groupes
qui tournent ensemble, Chasing Paperboy et Mikey Randall sont tombé en
panne à 50 bornes de Paris. Comme c'est eux qui amènent tout le matos
tout le monde est bloqué là. Des voitures sont envoyées à leur
rescousse. On passe le temps à boire des coups. Le Rocher se rempli tout
doucement (1er Mai + Rocher + beau temps, ça paraissait pas gagné au
départ). Il est 21h et, finalement, le premier groupe Lords Of The
Pints, remplaçants de dernière minute des auvergnats Stetson, va jouer
son set, le groupe étant 100% acoustique. Je ne connaissais Lords Of The
Pints que de nom, les voyant souvent sur des flyers / affiches, mais je
n'avais jamais entendu leur musique. Et bien, je ne perdais rien. Comme
leur nom l'indique, ils aiment la bière, et c'est le thème principal de
leurs chansons (sauf une sur la marijuana). Perso au bout du premier
morceau j'en avais déjà assez, trop l'impression d'entendre Elmer Food
Beat qui auraient troqué leurs obsessions sexuelles pour une monomanie
houblonnée. J'ai réussi à rester quelques morceaux quand même, mais
uniquement par curiosité, mais c'est vraiment pas mon truc, je suis
parti à la 18ème (ou presque) comparaison bière / femme (brune,
blonde... vous voyez). En tout cas, ils ont l'air d'être apprécié,
notamment de personnes qui doivent cracher habituellement sur les
groupes festifs français et qui là, se retrouvent à crier "Patron, paye
ta tournée" (ou je ne sais plus quoi). Le fond reste, seule la forme
change. Je saurais que je peux arriver en retard la prochaine fois que
je les vois en première partie d'un concert. Le temps de reboire des
coups (tiens ça me donne l'idée d'une chanson pour Lords Of The Pints
ça... Je buvais des bières au bar Le Rocher / Quand je vis Simone avec
sa 'teille de rosé...) et les groupes arrivent enfin. Le temps de
s'installer de se régler et Next Friday commencent à jouer. Bon, je
l'avoue je suis resté au comptoir, en plus nous étions dans au coin des
habitués, ça m'a fait quelque chose, comme si je montais d'un cran dans
la hiérarchie du Rocher. Par contre j'ai trouvé que Next Friday jouaient
hyper longtemps par rapport au retard pris. Allez, il est temps de
rentrer dans l'arrière salle (qui sent les vestiaires de sport) pour
voir enfin les niçois Chasing Paperboy en live ! Et bien pour leur
avant-dernière date de leur histoire (sniff) je suis resté sur ma faim.
Comme il a fallu combler le retard, ils n'ont jouer que 3 morceaux,
c'est dommage les gars étaient dedans et malgré quelques problèmes
techniques c'était vraiment bien. Mais bon, ils ont dû se sacrifier pour
que tout le monde joue ce soir. Ni une ni deux, et Mikey Randall
enchaînent, et on voit clairement que les gens étaient venus pour
Chasing Paperboy, le public est un peu moins nombreux pour les
toulonais. Contrairement à leur dernier concert ici, j'ai trouvé leur
set beaucoup plus nerveux et plus maîtrisé, sur le fil du rasoir. Par
contre, pourquoi ils jouent plein de morceaux eux ? J'aurais préféré
l'inverse, vu que je les ai déjà vu y'a quelques semaines (et que je les
reverrais sûrement). Le concert s'achève après 7 / 8 morceaux. Un peu
dégoûtés de n'avoir pas pu donner leur maximum et d'être les seuls à
n'avoir pas pu jouer leur set en entier, les Chasing Paperboy se
rebranchent (après une petite négociation avec le patron du Rocher qui a
un couvre feu pour les concerts, enfin, en théorie) et envoient à
nouveau 2 morceaux, joués du feu de dieu comme si leur vie en dépendait,
avec le public (dont ceux qui étaient venu pour eux qui sont revenu
dans la salle) au chant. Do You Think Our Little Bike Will Bring Us
Somewhere? puis Should I Go Far, deux tubes qui donnent des regrets de
n'avoir pas eu un vrai set en entier et surtout que le groupe dépose les
armes si vite dans leur carrière. Une bonne soirée, un peu bizarre et
un peu longue à démarrer, mais le genre de soirée que l'on ne voit
uniquement au Rocher et dont on se souvient toute sa vie (ok, je l'avoue
je m'enflamme là, oui, c'est de la publicité non dissimulée pour le
Rocher. Entraide entre voisins quoi !).
Matt Showman / Keep On My Side
Le
Rocher, à Malakoff, est un endroit spécial pour moi, pas mon préféré de
la capitale mais c'est le seul lieu de concerts que je peux rejoindre à
pied de chez moi (Montrouge). En
15 minutes, sans me presser j'y suis ! Bon c'est sur que l'endroit en
lui même n'est pas ce qu'il se fait de mieux, entre l'arrière-salle
glauque, le jukebox qui crache une fois sur deux un morceau de Johnny et
les cocktails maison qui ont l'air d'être dans les bonbonnes depuis
plusieurs générations, c'est une ambiance à part ! Mais mine de rien
j'ai quand même vu un paquet de bons groupes là-bas, de Cooper à
Secondsmile en passant par Guerilla Poubelle, Down to Earth ou The
Copyrights, le Rocher est un peu mon CBGB à moi (dixit Oliv DPC). Ce
soir résonne dans le Rocher un accent du sud avec des toulousains (Ici
Vous Êtes Un Touriste), des toulonnais (Mikey Randall) et des
montpellierains (Illegal Process), le Rocher résonne aussi, car ce n'est
pas la foule des grands soirs, mais les habituels et les habitués sont
là. Des trois groupes, Ici Vous Êtes Un Touriste est celui que je
connais le moins. Un batteur, un clavier et un guitariste/bassiste.
Musicalement c'est assez barré, des textes en anglais, français,
allemand et italien. Ça part un peu dans tous les sens, un côté Mr
Bungle je trouve par moments, des accents world, noisy, punk. Antirock
qu'ils disent ! Visuellement c'est assez puissant, le chanteur principal
est très habité dans sa manière de chanter, limite théâtral mais sans
donner l'impression d'en faire des tonnes et l'autre chanteur maltraite
son clavier comme le batteur maltraite ses fûts et ses baguettes (deux
lâchages et un cassage). Le public à l'air d'apprécier, certains feront
l'aller retour entre la salle et le bar, interloqués par la prestation
du trio. Une bien belle découverte pour ma part. Mikey Randall je
connais déjà plus, ayant leur sympathique premier EP, Zero Of Our Time
et leur split avec les niçois Chasing Paperboy qui m'avait encore plus
convaincu. Sur scène c'est pareil ce sont les morceaux du split qui me
feront le plus d'effet (Wreck In My Hand en tête) et si j'ai trouvé que
le tout manquait un poil de tension, même si les gars ont beaucoup de
présence scénique, ça a été un chouette moment ponctué de deux reprises:
une version plutôt énergique de The Boat de Chuck Ragan (enfin plus
proche de la version de Muff Potter là) qui séduira le public et un
morceau de Second Rate que je ne connais pas (faut dire que je n'ai
jamais été fan du groupe) mais qui, selon mon informatrice à droite,
était un copié collé de la version originale. Un groupe que je reverrais
avec plaisir le 1er Mai au même endroit (avec Chasing Paperboy, Stetson
et Next Friday). En ce qui concerne Illegal Process je dois avouer que
ce que j'en connaissais ne me bottait pas plus que ça (punk-hardcore qui
ne me touche pas beaucoup) donc je suis resté à papoter au bar, mais ce
que j'en ai entendu (mon dieu que c'était fort !) a confirmé mes
pensées: c'est pas trop ma came. Le temps de dire au revoir et 15
minutes plus tard j'étais chez moi. Il faudra, maintenant, attendre le
1er mai pour retourner dans mon CBGB (j'y vais pas, non plus, pour le
plaisir quand y'a pas de concerts) !
Matt Showman / Keep On My Side
Chasing Paperboy / Mikey Randall / Bubble Burst - 5 avril @ Toulouse
J'y étais et c'était très cool même si pas grand monde, on devait etre genre 30-40 maxi. J'ai
eu la désagréable impression que les moins de 20 ans ont totalement été
éradiqué de la planète, ou alors ils ont abandonné le punk rock pour
écouter de la merde. Le bar était très petit, à peu près de la taille de
mon salon en fait donc donc j'ai eu l'impression d'avoir eu un concert
privé exprès pour moi, la scéne était aussi grande que la salle. J'ai vu
Brian (forcément) et Gonz (forcément aussi vu qu'il organisait), parlé
vite fait avec eux, et ensuite le concert a commencé. Bubble Burst pas
mal meme si pas trop ma tasse de thé (par contre le batteur doit prendre
de bonnes vitamines au petit déj je pense :-) ). Ensuite Mikey Randall,
qui se présentent comme les Chasing Paperboy (ce que la plupart des
gens ont cru) et qui ont pas mal vanné les Chasing paperboy justement
tout au long du concert. C'était enorme! Les compos sont supers, et sur
scène ça rend super bien, ça bouge beaucoup sur scène et les deux
chanteurs ont des voix interessantes et se relaient bien ce qui donne un
gros plus au groupe. Franchement allez les voir si vous en avez
l'occasion vous serez pas dessus! Ensuite je me suis pris un t-shirt
Chasing Paperboy au merch, t-shirts que les Mikey Randall trouvent à
chier :-) mais que je trouve particulièrement original (ça change des
t-shirts noirs) avec des couleurs claires et un joli motif. Et à la fin,
Chasing Paperboy, là aussi ça bouge beaucoup sur scène et ça rend
vraiment bien, meme si le chant est moins bien que sur cd (un peu de mal
sur les 2 premieres chansons, mais apres c'était pas mal), dommage
qu'un ampli ait rendu l'ame et que le concert ait du continuer à une
seule gratte mais Brian a vraiment bien assuré. Gros groupe là aussi!
Enfin moi en tout cas je suis vraiment enthousiasmé par ces deux
groupes, aussi bien sur cd que sur scène! J'ai pu commencé à la fin du
concert une discussion interessante avec un chanteur de Mikey Randall
sur les groupes qu'on écoutait (il était content de voir que des gens
écoutent Second Rate et sont fans de "Standards Down" des Gas Drummers),
discussion écourtée parce que le bar allait fermer et qu'il fallait se
barrer. Je
reverrai les Mikey Randall le 3 juillet à Pau avec grand plaisir, et
avec mon t-shirt Chasing Paperboy sur le dos je pense (et on verra s'il
est si délavé que ça! :-) )
Guizmo / Warmzine
Guizmo / Warmzine
Foolish + Nine Eleven + Mikey Randall - 17/01/09 - Clermont-Ferrand (Raymond's Bar)
Fin
d’études, recherche de boulot, période de transition pour moi. Pas
facile de recevoir pleins de mails de groupes qui veulent jouer dans ma
ville et de tous leur répondre la même chose : "désolé mais je suis pas
sûr d'être ici dans un mois donc je ne peut malheureusement rien booker
jusqu'à nouvel ordre...". Alors quand un ami me souffle qu'il organise
Nine Eleven + M-Sixteen + groupe local à Clermont-Ferrand et qu'il
recherche un groupe pour remplacer M-Sixteen qui viennent de se
désister, je n'hésite pas bien longtemps à lui proposer les camarades de
Mikey Randall qui cherchent justement des plans. Sans se connaître
personnellement, nous avons de bons amis en communs (Chasing Paperboy, Truffle Shuffle Records),
et leurs derniers titres sur le split cd fraîchement sorti m'ont
totalement convaincus. Arrive le jour J. Rapides bonjours, et ce sont
les amis de Foolish qui se lancent devant un parterre assez clairsemé.
Pour avoir plusieurs fois pris la place de roadie dans leur camion, je
peux affirmer qu'ils ne sont pas en très grande forme aujourd'hui... Pas
vraiment de jus, quelques pains et plus beaucoup de voix pour Alexis le
chanteur. Leur punk rock cuivré fait néanmoins mouche sur les deux ou
trois chansons qui sortent du lot comme "rich for a day", "be honest",
ou la bien sentie reprise d’Operation Ivy. Depuis la sortie de leur
premier Ep Soft Arms ils tournent partout tout le temps et ne sont pas
près de s'arrêter, allez vérifier ça dans un rade près de chez vous ! En
deuxième position, un autre groupe qui tourne comme des sauvages, j'ai
nommé les tourangeaux de Nine Eleven. Après l'accouchement du premier
bébé "use your disillusions" les gars ont changés de bassiste et de
chanteur et enquillés une chiée de dates partout en Europe... Dépucelage
pour moi ! J'avais bien apprécié l'album, bien qu'un peu fade sur la
longueur, et attendais pas mal de leur prestation après les bons échos
que j'en avais eu. Ils attaquent à fond sans prévenir... Le son est
gros, c'est carré à mort et le chanteur excite l'audience avec ses va et
vient et ses lignes de chant fédératrices. Chose appréciable dans un
concert de hardcore, ça joue avec un gros sourire, on fait pas les
méchants. Beaucoup de nouveaux titres forcément, extraits de l'album à
sortir prochainement, et un show très positif. Même si sur cd le hxc ne
m'emballe pas plus que ça, j’adhère totalement à ce genre de concert
bien rentre dedans et énergique. Nine Eleven ne renouvelle pas vraiment
le style (ala Comeback Kid, Bane, Champion...) mais jouent leur musique
avec envie et passion, c'est bien tout ce qui compte ! Après la tornade
sonique 9/11, les toulonnais de Mikey Randall ont la lourde charge de
clôturer la soirée. Changement de délire puisqu’ils pratiquent un punk
rock mid-tempo à fortes consonances emo. Ca part direct : manches
brandit vers l'azur, cordes vocales biens imprégnées de houblon, et
grosse envie d'en découdre. Il fallait au moins ça pour ne pas paraître
ridicule après le set d'un groupe de punk-hxc, et le quatuor s'en sors
avec les honneurs. Comme sur leur Ep et split avec Chasing Paperboy, les
influences de Second Rate, Hot Water Music (ils reprendront d’ailleurs
un titre de Chuck Ragan) ou bien Gas Drummers se font sentir sur scène,
avec une touche qui leur est propre et un chant impeccable partagé à
deux voix. Ils commencent à s'exporter hors du Var pour notre plus grand
plaisir et jouent bientôt du côté de chez vous, beware ! Fin de soirée
en leur compagnie dans mon salon. Au programme saucissons à tous les
goûts imaginables et vodka frelatée sur fond de the Ataris et the
Gaslight anthem...
Dam / Metalorgie
19.04.08 @ Porte d'Italie, Toulon w/ Lost Roadies, Junky Freak
[…]
Mikey Randall cloturant la soirée a également ébloui le public. Ce
groupe dégage toujours une émotion musicale comme un ruisseau coulant
dans son lit de rivière. Un régal. […]
Jean Louis / Paranoïa
29.03.08 @ Rock Live Café, La Valette w/ Black Zombie Procession, Chasing Paperboy
A
l'occasion de la sortie de son CD, une release party était organisée
[…] Mikey Randall prend la scène d'assaut, pas le temps mort le groupe
attaque les titres de leur premier EP, véritablement ce soir c'est un
grand soir. 1 heure de set explosif, mélodies puissantes, rythme
poussif, le potentiel est énorme. […] Une excellente soirée, Toulon punk
rock rules !!!
Jean Louis / Paranoïa
08.03.08 @ Les Salons du Nil, La Valette w/ Uncommonmenfrommars, Lost Roadies
[…]
L'affiche là aussi s'annonce alléchante [...]. Les locaux de Mikey
Randall ouvrent les hostilités. Voilà une bonne surprise, je connaisais
le groupe via son myspace et c'était la première fois que je les voyais
en live. Vraiment je n'étais pas déçu, c'est pêchu, carré, un croisement
entre Hot Water Music et Samiam. Le groupe fait passer 1 heure de live,
en nous envoyant des titres assez séduisants […]
Jean Louis / Paranoïa
[...]
Mikey Randall (Toulon) nous entraîne dans un punk rock très carré, la
formation réunie depuis fin 2006 a fait ses preuves aux côtés de Strike
Anywhere (USA), d'Enemy Alliance (Suède) ou encore High Five Drive
(Canade) et on sent que le set est bien rôdé. 11 titres bien enchaînés
avec des titres puissants et harmonieux comme « Prepared », « Somehow »
tirés de l'E.P. « Zero Of Our Time » qui sortira dans les jours à venir
et les titres « Black Box » et « Our Own Grave » qui figureront sur le
futur split CD avec Chasing Paperboy. Du pogo, des gens qui tapent dans
les mains, des intros et fins de titres soignés, de belles harmonies de
voix entre Troipe et Djé voilà une soirée qui commence bien [...]
Unam / French Metal
[...]
Le punk-rock toulonnais n'est pas mort. En première partie, Mikey
Randall et Lost Roadies ont ouvert les hostilités. Saluée par les
Uncommonmenfrommars, la prestation de ces deux jeunes groupes toulonnais
incite à une dose d'optimisme. Et rappelle que le punk-rock n'est pas
encore mort sur l'aire toulonnaise. A suivre bientôt dans les bacs (la
sortie imminente d'un album pour chacun est annoncée) et sur les scènes
locales qu'ils écument. Et ils seront encore réunis le 19 avril au
café-théâtre de la porte d'Italie [...]
G.R. / Var Matin
03.07.07 @ Le Tapas, Nice w/ Strike Anywhere, Freygolo
[...] L'asso
Jump Core nous sert en ce soir de juillet Mikey Randall, du punk
mélodique de Toulon : une excellente prestation dans ce pub minuscule et
pourtant rempli à ras bord, aux fortes effluves de Samiam. Après cette
sympathique surprise, c'est au tour de Freygolo
Pumpkin Ben / X-Silence
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