Avec une telle rondelle, Mikey Randall et son 95-C
auraient pu faire couler plus que de l'encre chez la presse popole
pro-androgame... s'ils n'étaient pas si farouchement indépendants. Vrai,
le split suinte la consanguinité épais! Ces uranistes-là ont l'air de
tellement se toquer qu'ils entrelacent leurs parties au lieu de les
présenter dos à dos, face A d'un côté et face B de l'autre. (Remarquez,
tout est déjà sur la pochette). Leurs défunts petits copains de Chasing Paperboy leur manquaient tellement qu'ils les ont substitué par des Chamoniards qui ont pris du galon. Tous comme leurs "loulous de 95-C", Mikey Randall hissent donc le pavillon punk rock et pissent des larmes emo du haut du mat, aussi fougueux que Johnny Depp dans Pirates des Caraïbes.
Plus sérieusement, les Toulonnais sont bien en place dans leur French
touch (accent compris, hé hé). Le "I've Been Working for Eleven
Years..." d'introduction a beau chercher à brouiller gentiment les
cartes avec son rock punchy et sa basse grésillante, ils sont nés et
morts pour maîtriser les codes d'un emo punk hexagonal dont le savoir se
perd. "Kartoffeln Douchebag Sportshoes" en ré-atteste rapidement,
magistral dans son exécution et prenant dans ses émotions, n'en déplaise
aux vieux blasés. Quant à 95-C, on les avait quitté irrésolus sur un Stuck in the Past
chancelant ("punk rock? Emo pop?"), et c'est encore le cas ici. Mais le
dénouement du programme en 3 étapes (Pop punk potache --> Punk rock
mélo --> Emo punk French touch) approche. Ils le prouvent avec
pétulance sur leur première 'come-back track' énergique, "Green Blood",
et son riff bardé de ressenti. Les deux autre titres électriques
n'affichent pas autant de conviction et laissent plus facilement
percevoir les imperfections d'une prod' brouillonne et d'un groupe aux
racines punk rock qui cherche encore son positionnement au milieu de ses
diverses influences. Le potentiel tubesque est pourtant toujours là, en
filigrane ou en tampon. Il suffira d'ailleurs de s'enquiller la reprise
acoustique de leur titre "Monday Morning" par Mikey Randall
pour s'en convaincre. Les Sudistes ne font que magnifier l'émotion du
tube, à coups de chœurs et voix grelottantes. Un dernier hommage à leurs
pairs d'une scène de pères qu'ils sont parvenus à égaler, une dernière
partouze échangiste entre amis, et Mikey s'en va. "Ils sont nés et morts
pour maîtriser les codes d'un emo punk hexagonal dont le savoir se
perd." A peine la ligne écrite devient elle réalité. RIP.
Discographie en écoute et téléchargement à prix libre. Achat en CD / LP là.
14/20 | A écouter : MR - "Kartoffeln Douchebag Sportshoes" | 95-C - "Green Blood"
NO fun for a FX / Metalorgie
Il
n'est jamais trop tard pour découvrir un disque, tout comme il n'est
jamais trop tard de parler d'un bon disque. Car c'est ce qu'est ce split
CD que se partagent les Français de Mikey Randall et 95-C, un bon
disque de punk rock moderne, secoué par des mélodies subtiles et une
motivation sans faille. D'ordinaire sur un split disque, il y a d'abord
un groupe qui envoie ses titres, puis c'est au second de le faire. L'un
après l'autre. Méthodiquement. Logiquement, dirons-nous. Mikey Randall
et 95-C l'ont joué "original". Le premier titre du CD est signé Mikey
Randall, le second 95-C, Mikey Randall revient à la charge, suivit
aussitôt de 95-C, et ainsi de suite. Les deux groupes offrant chacun
quatre titres. La pratique est plutôt osée. Et casse-gueule vu que les
formations se ressemblent beaucoup musicalement. Il y a de gros risques
pour qu'on prenne l'un pour l'autre. Ou qu'on ne sache plus qui joue
quoi. Car chez ces deux poulains de la scène indie française, on décèle
les mêmes influences majeures (Propagandhi et Hot Water Music arrivent
en tête), l'envie identique de marier les mélodies granuleuses aux
guitares tumultueuses, la même passion à raconter des histoires sous le
feu nourri d'un tempo dru. Il n'y a bien que la production qui sépare
les deux formations. Et encore. Cela dit, une fois qu'on s'est fait à ce
tracklisting saute-mouton, qu'on a repéré les timbres de voix et la
différence de production, le disque est un ravissement pour qui aime le
punk rock mélodique moderne. Et à force d'écoute, on comprend mieux le
projet de split disque entre les deux groupes. Qui se ressemble
s'assemble, dit-on ! Le dicton est dans le vrai. Tellement dans le vrai
qu'en fin d'exercice, Mikey Randall reprend "Sunday Morning" de 95-C, et
ce dernier adapte "Alcohol" des premiers. Classe. Ouaip, classe !
Frank Frejnik / Addictif zine
Les deux groupes vous les avez sur la compil acoustique parue chez Paranoïa records, label qui participe aussi donc ici à la sortie de ce split de Mickey Randall de Toulon terre de chaleur et des punk rockers 95-C de Chamonix terre de gelée. C’est un split où les deux groupes se ressemblent beaucoup il faut le dire ou plutôt sont très complémentaires, rythmique implacable, des compos dynamiques, le punk rock de cette famille ça fonctionne toujours. Avec chez Mickey Randall on a une bonne propension à fêter la Hot Water Music family bref ça dépote dans les chaumières, grandes envolées rock’n roll, les morceaux que j’aime le plus sont « I've been working for eleven years and it's so fucked up » et « Kartoffeln Douchebag Sportshoes ». 95-C est peut-être plus radical, quoique…un peu plus rentre dedans quand même, moins aérien… Une chose est sure, je préfère ces deux groupes en version électrique qu’acoustique, les morceaux ont beaucoup plus de charisme et d’envergure. Un très bon split, classique mais très bon. Joli pochette aussi et à priori le skeud devait sortir aussi en version vinyle…
Yan / Cafzic + Electric Troubles
Il s’agit du split de deux formations en devenir où MIKEY RANDALL a déjà pris un peu d’avance sur 95-C au niveau discographique. Si les deux styles se ressemblent fortement, on entend que MIKEY RANDALL maîtrise quelque peu mieux le sujet, ce qui n’enlève rien aux promesses de 95-C . Juste un constat. Les titres sont alternés par les formations et justement comme MIKEY RANDALL et 95-C possède un registre fort proche, je ne suis pas certain que cela joue en leur faveur pour les distinguer. Il faut rester attentif et sur la retenue pour garder le fil conducteur. Impossible donc de s’abandonner pleinement à ce qu’on entend sans risquer d’appréhender le split comme un album d’un seul et unique artiste. Le vice a d’ailleurs été poussé jusqu’au final où chacun reprend l’autre en acoustique, histoire de noyer encore un peu plus le poisson. Vous trouverez ces deux formations aux côtés de groupes comme HOT WATER MUSIC , SECOND RATE ou FLYING DONUTS avec un héritage tiré de AT THE DRIVE IN . J’ai au final une petite préférence pour MIKEY RANDALL dont le son est mieux maîtrisé et l’agressivité mise en évidence sans concéder un iota aux mélodies.
Il s’agit du split de deux formations en devenir où MIKEY RANDALL a déjà pris un peu d’avance sur 95-C au niveau discographique. Si les deux styles se ressemblent fortement, on entend que MIKEY RANDALL maîtrise quelque peu mieux le sujet, ce qui n’enlève rien aux promesses de 95-C . Juste un constat. Les titres sont alternés par les formations et justement comme MIKEY RANDALL et 95-C possède un registre fort proche, je ne suis pas certain que cela joue en leur faveur pour les distinguer. Il faut rester attentif et sur la retenue pour garder le fil conducteur. Impossible donc de s’abandonner pleinement à ce qu’on entend sans risquer d’appréhender le split comme un album d’un seul et unique artiste. Le vice a d’ailleurs été poussé jusqu’au final où chacun reprend l’autre en acoustique, histoire de noyer encore un peu plus le poisson. Vous trouverez ces deux formations aux côtés de groupes comme HOT WATER MUSIC , SECOND RATE ou FLYING DONUTS avec un héritage tiré de AT THE DRIVE IN . J’ai au final une petite préférence pour MIKEY RANDALL dont le son est mieux maîtrisé et l’agressivité mise en évidence sans concéder un iota aux mélodies.
Fred / Shoot Me Again
Joli split entre deux jeunes formations prometteuses. Tout d'abord je tiens à souligner le très joli artwork, sobre et tout simplement beau. Mickey Randall commence à se faire un nom dans la scène à force de split (avec feu Chasing Paperboy), de EP (Zero of Our Time EP) ou de morceaux sur des compiles. 95-C je découvre petit à petit, par les compiles et donc ce split et je dois dire que je suis plutôt convaincu par tout ce que j'ai pu entendre. Les deux groupes sont assez proches musicalement et le fait d'avoir croisé les morceaux, ce qui est une excellente idée à mon goût, rajoute à l'homogénéité de l'ensemble. On ressent chez ces deux groupes des influences de la scène américaine Hot Water Music en premier, At The Drive In aussi puis des choses plus locales comme Second Rate ou les débuts des Flying Donuts. Je leur souhaite d'ailleurs une carrière digne de ces derniers. Petit croisement aussi sur la fin MR reprend en acoustique 95-C et inversement sur le titre suivant, c'est pas mal. Petit clin d'oeil aux copains aussi avec le titre « chasing the paperboys ». Bon split donc, qui je l'espère annonce de jolis albums par la suite.Les Rêveries
3ème album de Mikey Randall, il résulte de sa tournée nationale « Fall Tour » en collaboration avec les 95-C. Originaires de Toulon, les quatre varois de MR associés aux cinq skate-punk rockers de Chamonix, nous offrent un opus très propre, peut être un peu trop d’ailleurs... Pur punk-rock à la californienne, ce split est un véritable concentré énergétique pour les oreilles, articulé autour de textes soigneusement travaillés en anglais. Seules deux pauses leur seront permises durant cet album, chacune des formations interprétant en acoustique un titre de l’autre. Écumant les bars de toute la région depuis maintenant quelques années, le duo Mikey Randall/95-C s’est familiarisé avec la scène, sur laquelle il offre des prestations de meilleure qualité par rapport à l’écoute du CD.
Conscient que c’est en partie grâce aux efforts des autres que les siens peuvent être mis au mieux en valeur auprès d’un nouveau public, deux formations différentes mais complémentaires ont mis en commun leurs maigres moyens pour proposer un split et ce sont donc les Toulonnais de Mikey Randall et les Chamoniards de 95-C qui se retrouvent unis autour de la même dynamique pop punk pour mieux haranguer d’autres foules et surtout découvrir d’autres lieux. Offrant chacune à sa propre manière trois de ses titres plus une reprise de l’autre groupe, les deux formations on mis dans le même sac des influences parfois communes pour des groupes comme Nofx, Green Day, Burning Heads ou encore Uncommonmenfrommars et ont donné tout ce qu’elles avaient dans les amplis pour convaincre qui de droit de la qualité de leurs morceaux, de la sincérité de leur jeu et de la haute teneur énergétique de leurs prestations scéniques. A l’arrivée des courses, c’est le rock dans son ensemble et le punk en particulier qui se retrouvent gagnants puisque de l’un à l’autre des deux groupes, la frontière est en général très mince et surtout très facile à franchir avec en guise de sentinelle le même amour des amplis chauffés à blanc et des mélodies mises à feu à la va vite sans que l’on prenne même le temps de se prémunir d’une éventuelle explosion. Toujours le pied au plancher, Mikey Randall déballe quatre pièces d’artillerie lourde tandis que, de son côté, 95-C s’essaie également à deux pièces plus folk et très fortement empreintes d’acoustique qui dénotent bien évidemment avec le reste de la rondelle mais qui lui apportent au passage d’autres couleurs, d’autres sensibilités … Attiré par les grosses guitares de Mikey Randall dès les premières mesures de l’excellent « I’ve Been Working For Eleven Years And It’s So Fucked Up », l’amateur d’hymnes très directs suivra les méridionaux jusqu’à leur cover du « Sunday Morning » des montagnards qui reprendront à leur tour très vite le flambeau avec leur propre « Green Blood » avant de nous emmener à leur manière jusqu’à « Alcohool » durant lequel 95-C rend à ses compagnons de jeu la monnaie de leur pièce mais en version unplugged … Sans faire de mauvais jeu de mot, on peut affirmer que nous voilà face à une sacrée paire !Fred Delforge / Zicazic
Le split Mickey Randall/95-C… là un genre de punk rock qui me parle un peu plus même s’il est vrai que c’est quand même plus ce qui tourne le plus sur ma platine… dans un délire Hot Water Music, groupe que j’ai vraiment surkiffé il y a maintenant une douzaine d’années, wow ça passe vraiment vite… un groupe dont je n’ai pas non plus suivi ce que faisaient les membres quand ils ont splitté (une oreille rapide sur the Draft, bof rien qui ne me fasse oublier HWM, Chuck Ragan, idem, gros respect pour le personnage mais son projet acoustique ne me convainc pas à 100%, peut-être parce que j’ai du mal à écouter des trucs acoustiques chez moi, tout simplement )…. ils ont posé les bases d’un nouveau style de punk rock, après, toute la scène qui en a découlé, et ben c’est pareil j’ai pas suivi.. c’est un délire qui m’a bien touché à un moment, qui répondait à mes attentes mélodiques, j’ai vraiment été sensible à cette approche rugueuse, plus bourrue que la vague californienne, moins crétinoide, plus de burnes, plus d’émotion, plus de sensibilité, musicalement plus intéressant… ce trip à la Leatherface remis au goût du jour ça m’a bien bercé… et puis c’est comme tout, après ça devient une marque de fabrique, et on se retrouve avec une nouvelle scène qui a du mal à ne pas bouffer toujours dans la même écuelle…et on en vient à cette scène où la barbe est reine, et tu sais ce que j’en pense… les quelques trucs que j’ai vu ou entendu de No Idea, ça me laisse complètement de marbre. Comme d’hab’, une fois que le gimmick est jeté en pâture aux jeunes groupes, dur de trouver une once de singularité dans tout ça… pas que je cherche forcément de l’originalité dans le punk rock, hein, ne te méprends pas, mais juste une étincelle de personnalité peut-être… Donc pour les deux groupes de cette galette, on y est, les deux pieds dans le plat : grosses voix, cœurs velus du genre on est 8 devant le micro avec une bière à la main, guitares harmonisées qui se croisent et se courent après, petites touches mélancoliques, ambiance tristouille (genre on aime bien se bourrer la gueule entre potes mais le lendemain quand on se lève avec la gueule fripée, et ben on a la larme à l’œil et on repense à notre ex qui s’est cassée avec le serveur de la brasserie du village), une petite sensibilité pop derrière tout ces gars mal rasés, bref emo punk râpeux avec la petite touche french sound des années 2000, une formule qui a tendance à tourner aussi en rond… putain vous allez me prendre pour un mec complètement blasé alors que c’est loin d’être le cas, j’écoute toujours des milliards de trucs, du neuf et du vieux, mais on dirait que c’est dans le punk rock que les groupes sont le plus frileux, comme s’ils voulaient se cacher derrière une formule… dans la pop, les groupes font tout et n’importe quoi, pour le meilleur et pour le pire on va dire, dans le metal, idem, même s’il y a beaucoup de merdes, les groupes n’hésitent jamais à exploser les règles, à triturer les sons, à mélanger les influences, à partir en oueps’ sur des concepts de malades… mais dans le punk rock, c’est le conservatisme et la peur du quand dira-t-on… et quand ça commence à être un peu produit, un peu joué correctement, à ratisser dans plusieurs genres, on tire la sonnette d’alarme, biiiiip, c’est pas punk, c’est pas ci, c’est pas ça, on confond amateurisme et passion, pauvreté musicale et sincérité… et généralement les gens qui jugent sont bien sûr ceux qui jouent dans des groupes de merdes (ou dans pas de groupe du tout) et qui vivent les vies les moins punk possible… dès que la zique est un peu ambitieuse ou qu’elle sort des chemins tracés, on remet en cause les fondements de la punkitude du groupe… enfin bref, je m’égare… où je veux en venir ? Bah, j’en sais rien, peut-être que je veux simplement dire que plus ça va moins je me retrouve dans tout ce délire… Et quand il y a des trucs un peu délirant que arrivent, comme ce que j’appelle le punk rock jeux vidéo, avec ces claviers à la con, ces voix auto-tunées à l’extrême, ces batteries triggées à outrance et ces sonorités d’instruments très synthétiques (genre t’as l’impression qu’il y a 5 claviers dans le groupe -peut-être que c’est des guitares synthés d’ailleurs, comme dans Image ou Gold!), et ben des dizaines de groupes sautent sur le filon et en font de la crotte, le gimmick remplace la zique… bah, chacun fait bien ce qu’il veut hein… je m’en tape un peu… moi j’écoute mes merdes heavy et je suis heureux. Putain d’ailleurs là, je décoince pas du « PainKiller » de Judas Priest… Tu veux du riff ? Sers toi, buffet gratuit ! Revenons à ce split… bon, en tout cas ces deux groupes français m’ont l’air de faire partie du dessus de panier (avec les Early Grave, tu connais ?) , les Mickey Randall lèvent la barre à chaque fois un peu plus haut, ça fait plaisir à entendre (je préfère ces nouveaux titres à ceux du split avec Chasing Paperboy), et je ferais la même remarque pour les 95-C… la prod’ est meilleure que sur leurs précédents skeuds, ils ont choisi d’alterner les chansons (un peu comme sur une compil’), bizarre comme choix, ça rend l’immersion dans leur zique un peu plus compliquée… et à part les voix, je dois t’avouer que c’est quand même difficile de les différencier… s’ils arrivent à casser un peu les règles qu’ils se sont imposées, ça pourrait prendre encore plus d’ampleur. C’est certainement ce que j’ai entendu de mieux dans le style en France en ce moment, après comme je disais je ne suis pas forcément au tube de tout ce qui se fait dans le style… Je ne sais pas si c’est moi qui disjoncte mais j’ai quand même l’impression que les groupes d’il y a dix/quinze ans (voir plus) étaient plus éclatés au niveau des styles, moins frileux dans leurs choix… je parle de la scène indé française… je dis pas qu’ils étaient meilleurs, je dis juste qu’il y avait plus de styles représentés, c’était moins évident de poser une étiquette sur les bands… là, maintenant, il y a le punk en français, le pop punk revival façon Teenage Bottlerocket et consorts et le trip à la No Idea. Et basta. Mike, c’est moi qui me trompe ou quoi ? Je reçois pas mal de trucs et c’est toujours dans ces trois délires… je ne sais pas, à l’époque entre seven hate, burning heads, bushmen, shaggy hounds, portobello bones, greedy guts, tomy, fake hippy, sloy, sleeppers et bien d’autres, on peut pas dire que les groupes se ressemblaient au niveau musical ! Même sensibilité mais manière de faire complètement différente, et c’est ce qui me plaisait à l’époque…la scène indé perdra ses plumes à force de répéter le même schéma encore et encore, le genre est déjà suffisamment à l’agonie comme ça…la nouvelle génération semble se complaire dans des petites cases…. en tout cas, j’entends pas mal de groupes cools mais je ne vois pas ceux qui sortent du lot, avec une approche un peu plus personnelle… Nasty Samy / Allo Mike ?! Toujours dans le jazz ?
SPLIT CHASING PAPERBOY / MIKEY RANDALL :
Deux groupes du sud de la France. On commence par Chasing Paperboy qui vit à Nice. Le chant peut faire penser un peu à At the Drive-in et c’est très agréable. 4 titres par groupe et tout est parfait dans un style proche de celui de The Get Up Kids. De bonnes idées, des bons mixs et une batterie qui cogne fort ! Ce split CD est sorti il y a quelques mois déjà mais de nouveaux morceaux sont en écoute sur le myspace. Pour les voisins de Toulon, Mikey Randall est un peu plus grave mais tout aussi dynamique et là on est sur les talons de Hot Water Music. Leur musique est plus posée et alternée que le premier groupe. Quand je vous disais que c’était bon !
On
en a parlé dans le numéro 39 de Punk Rawk et on avait d'ailleurs placés
les deux groupes sur le sampler découverte téléchargeable via ce site.
Forts de leurs premiers EP respectifs plus que prometteurs, Chasing
Paperboy de Nice et Mikey Randall de Toulon s'acoquinent pour un split
CD 8 titres très réussi. Au programme, emopunk sans mèches, arpèges et
énergie pour fans de Samiam, Hot Water Music et Second Rate. Le split
est dispo chez Truffle Shuffle Records, label qui tire son nom du film
Les Goonies. Si ça c'est pas une preuve de bon goût! A écouter ici
Guillaume Circus / Punk Rawk
ZERO OF OUR TIME DEBUT-EP :
Une très bonne impression me reste après l’écoute de leur premier mini album. Un style perché quelque part vers la pop punk mélodique. Les chants sont très bons et procurent de belles émotions. C’est le point fort de ce groupe de Toulon. On est en présence de fans de Samiam ou encore de Hot Water Music c’est évident mais on n’est pas non plus dans le copiage. On s’approche plus de Sixpack ou de Tomy, tous les bons groupes français du début des 90’s.
COMPILATIONS :
Joli split entre deux jeunes formations prometteuses. Tout d'abord je tiens à souligner le très joli artwork, sobre et tout simplement beau. Mickey Randall commence à se faire un nom dans la scène à force de split (avec feu Chasing Paperboy), de EP (Zero of Our Time EP) ou de morceaux sur des compiles. 95-C je découvre petit à petit, par les compiles et donc ce split et je dois dire que je suis plutôt convaincu par tout ce que j'ai pu entendre. Les deux groupes sont assez proches musicalement et le fait d'avoir croisé les morceaux, ce qui est une excellente idée à mon goût, rajoute à l'homogénéité de l'ensemble. On ressent chez ces deux groupes des influences de la scène américaine Hot Water Music en premier, At The Drive In aussi puis des choses plus locales comme Second Rate ou les débuts des Flying Donuts. Je leur souhaite d'ailleurs une carrière digne de ces derniers. Petit croisement aussi sur la fin MR reprend en acoustique 95-C et inversement sur le titre suivant, c'est pas mal. Petit clin d'oeil aux copains aussi avec le titre « chasing the paperboys ». Bon split donc, qui je l'espère annonce de jolis albums par la suite.Les Rêveries
3ème album de Mikey Randall, il résulte de sa tournée nationale « Fall Tour » en collaboration avec les 95-C. Originaires de Toulon, les quatre varois de MR associés aux cinq skate-punk rockers de Chamonix, nous offrent un opus très propre, peut être un peu trop d’ailleurs... Pur punk-rock à la californienne, ce split est un véritable concentré énergétique pour les oreilles, articulé autour de textes soigneusement travaillés en anglais. Seules deux pauses leur seront permises durant cet album, chacune des formations interprétant en acoustique un titre de l’autre. Écumant les bars de toute la région depuis maintenant quelques années, le duo Mikey Randall/95-C s’est familiarisé avec la scène, sur laquelle il offre des prestations de meilleure qualité par rapport à l’écoute du CD.
Adrien Leboeuf / Nouvelle Vague
Conscient que c’est en partie grâce aux efforts des autres que les siens peuvent être mis au mieux en valeur auprès d’un nouveau public, deux formations différentes mais complémentaires ont mis en commun leurs maigres moyens pour proposer un split et ce sont donc les Toulonnais de Mikey Randall et les Chamoniards de 95-C qui se retrouvent unis autour de la même dynamique pop punk pour mieux haranguer d’autres foules et surtout découvrir d’autres lieux. Offrant chacune à sa propre manière trois de ses titres plus une reprise de l’autre groupe, les deux formations on mis dans le même sac des influences parfois communes pour des groupes comme Nofx, Green Day, Burning Heads ou encore Uncommonmenfrommars et ont donné tout ce qu’elles avaient dans les amplis pour convaincre qui de droit de la qualité de leurs morceaux, de la sincérité de leur jeu et de la haute teneur énergétique de leurs prestations scéniques. A l’arrivée des courses, c’est le rock dans son ensemble et le punk en particulier qui se retrouvent gagnants puisque de l’un à l’autre des deux groupes, la frontière est en général très mince et surtout très facile à franchir avec en guise de sentinelle le même amour des amplis chauffés à blanc et des mélodies mises à feu à la va vite sans que l’on prenne même le temps de se prémunir d’une éventuelle explosion. Toujours le pied au plancher, Mikey Randall déballe quatre pièces d’artillerie lourde tandis que, de son côté, 95-C s’essaie également à deux pièces plus folk et très fortement empreintes d’acoustique qui dénotent bien évidemment avec le reste de la rondelle mais qui lui apportent au passage d’autres couleurs, d’autres sensibilités … Attiré par les grosses guitares de Mikey Randall dès les premières mesures de l’excellent « I’ve Been Working For Eleven Years And It’s So Fucked Up », l’amateur d’hymnes très directs suivra les méridionaux jusqu’à leur cover du « Sunday Morning » des montagnards qui reprendront à leur tour très vite le flambeau avec leur propre « Green Blood » avant de nous emmener à leur manière jusqu’à « Alcohool » durant lequel 95-C rend à ses compagnons de jeu la monnaie de leur pièce mais en version unplugged … Sans faire de mauvais jeu de mot, on peut affirmer que nous voilà face à une sacrée paire !Fred Delforge / Zicazic
Le split Mickey Randall/95-C… là un genre de punk rock qui me parle un peu plus même s’il est vrai que c’est quand même plus ce qui tourne le plus sur ma platine… dans un délire Hot Water Music, groupe que j’ai vraiment surkiffé il y a maintenant une douzaine d’années, wow ça passe vraiment vite… un groupe dont je n’ai pas non plus suivi ce que faisaient les membres quand ils ont splitté (une oreille rapide sur the Draft, bof rien qui ne me fasse oublier HWM, Chuck Ragan, idem, gros respect pour le personnage mais son projet acoustique ne me convainc pas à 100%, peut-être parce que j’ai du mal à écouter des trucs acoustiques chez moi, tout simplement )…. ils ont posé les bases d’un nouveau style de punk rock, après, toute la scène qui en a découlé, et ben c’est pareil j’ai pas suivi.. c’est un délire qui m’a bien touché à un moment, qui répondait à mes attentes mélodiques, j’ai vraiment été sensible à cette approche rugueuse, plus bourrue que la vague californienne, moins crétinoide, plus de burnes, plus d’émotion, plus de sensibilité, musicalement plus intéressant… ce trip à la Leatherface remis au goût du jour ça m’a bien bercé… et puis c’est comme tout, après ça devient une marque de fabrique, et on se retrouve avec une nouvelle scène qui a du mal à ne pas bouffer toujours dans la même écuelle…et on en vient à cette scène où la barbe est reine, et tu sais ce que j’en pense… les quelques trucs que j’ai vu ou entendu de No Idea, ça me laisse complètement de marbre. Comme d’hab’, une fois que le gimmick est jeté en pâture aux jeunes groupes, dur de trouver une once de singularité dans tout ça… pas que je cherche forcément de l’originalité dans le punk rock, hein, ne te méprends pas, mais juste une étincelle de personnalité peut-être… Donc pour les deux groupes de cette galette, on y est, les deux pieds dans le plat : grosses voix, cœurs velus du genre on est 8 devant le micro avec une bière à la main, guitares harmonisées qui se croisent et se courent après, petites touches mélancoliques, ambiance tristouille (genre on aime bien se bourrer la gueule entre potes mais le lendemain quand on se lève avec la gueule fripée, et ben on a la larme à l’œil et on repense à notre ex qui s’est cassée avec le serveur de la brasserie du village), une petite sensibilité pop derrière tout ces gars mal rasés, bref emo punk râpeux avec la petite touche french sound des années 2000, une formule qui a tendance à tourner aussi en rond… putain vous allez me prendre pour un mec complètement blasé alors que c’est loin d’être le cas, j’écoute toujours des milliards de trucs, du neuf et du vieux, mais on dirait que c’est dans le punk rock que les groupes sont le plus frileux, comme s’ils voulaient se cacher derrière une formule… dans la pop, les groupes font tout et n’importe quoi, pour le meilleur et pour le pire on va dire, dans le metal, idem, même s’il y a beaucoup de merdes, les groupes n’hésitent jamais à exploser les règles, à triturer les sons, à mélanger les influences, à partir en oueps’ sur des concepts de malades… mais dans le punk rock, c’est le conservatisme et la peur du quand dira-t-on… et quand ça commence à être un peu produit, un peu joué correctement, à ratisser dans plusieurs genres, on tire la sonnette d’alarme, biiiiip, c’est pas punk, c’est pas ci, c’est pas ça, on confond amateurisme et passion, pauvreté musicale et sincérité… et généralement les gens qui jugent sont bien sûr ceux qui jouent dans des groupes de merdes (ou dans pas de groupe du tout) et qui vivent les vies les moins punk possible… dès que la zique est un peu ambitieuse ou qu’elle sort des chemins tracés, on remet en cause les fondements de la punkitude du groupe… enfin bref, je m’égare… où je veux en venir ? Bah, j’en sais rien, peut-être que je veux simplement dire que plus ça va moins je me retrouve dans tout ce délire… Et quand il y a des trucs un peu délirant que arrivent, comme ce que j’appelle le punk rock jeux vidéo, avec ces claviers à la con, ces voix auto-tunées à l’extrême, ces batteries triggées à outrance et ces sonorités d’instruments très synthétiques (genre t’as l’impression qu’il y a 5 claviers dans le groupe -peut-être que c’est des guitares synthés d’ailleurs, comme dans Image ou Gold!), et ben des dizaines de groupes sautent sur le filon et en font de la crotte, le gimmick remplace la zique… bah, chacun fait bien ce qu’il veut hein… je m’en tape un peu… moi j’écoute mes merdes heavy et je suis heureux. Putain d’ailleurs là, je décoince pas du « PainKiller » de Judas Priest… Tu veux du riff ? Sers toi, buffet gratuit ! Revenons à ce split… bon, en tout cas ces deux groupes français m’ont l’air de faire partie du dessus de panier (avec les Early Grave, tu connais ?) , les Mickey Randall lèvent la barre à chaque fois un peu plus haut, ça fait plaisir à entendre (je préfère ces nouveaux titres à ceux du split avec Chasing Paperboy), et je ferais la même remarque pour les 95-C… la prod’ est meilleure que sur leurs précédents skeuds, ils ont choisi d’alterner les chansons (un peu comme sur une compil’), bizarre comme choix, ça rend l’immersion dans leur zique un peu plus compliquée… et à part les voix, je dois t’avouer que c’est quand même difficile de les différencier… s’ils arrivent à casser un peu les règles qu’ils se sont imposées, ça pourrait prendre encore plus d’ampleur. C’est certainement ce que j’ai entendu de mieux dans le style en France en ce moment, après comme je disais je ne suis pas forcément au tube de tout ce qui se fait dans le style… Je ne sais pas si c’est moi qui disjoncte mais j’ai quand même l’impression que les groupes d’il y a dix/quinze ans (voir plus) étaient plus éclatés au niveau des styles, moins frileux dans leurs choix… je parle de la scène indé française… je dis pas qu’ils étaient meilleurs, je dis juste qu’il y avait plus de styles représentés, c’était moins évident de poser une étiquette sur les bands… là, maintenant, il y a le punk en français, le pop punk revival façon Teenage Bottlerocket et consorts et le trip à la No Idea. Et basta. Mike, c’est moi qui me trompe ou quoi ? Je reçois pas mal de trucs et c’est toujours dans ces trois délires… je ne sais pas, à l’époque entre seven hate, burning heads, bushmen, shaggy hounds, portobello bones, greedy guts, tomy, fake hippy, sloy, sleeppers et bien d’autres, on peut pas dire que les groupes se ressemblaient au niveau musical ! Même sensibilité mais manière de faire complètement différente, et c’est ce qui me plaisait à l’époque…la scène indé perdra ses plumes à force de répéter le même schéma encore et encore, le genre est déjà suffisamment à l’agonie comme ça…la nouvelle génération semble se complaire dans des petites cases…. en tout cas, j’entends pas mal de groupes cools mais je ne vois pas ceux qui sortent du lot, avec une approche un peu plus personnelle… Nasty Samy / Allo Mike ?! Toujours dans le jazz ?
SPLIT CHASING PAPERBOY / MIKEY RANDALL :
Deux groupes du sud de la France. On commence par Chasing Paperboy qui vit à Nice. Le chant peut faire penser un peu à At the Drive-in et c’est très agréable. 4 titres par groupe et tout est parfait dans un style proche de celui de The Get Up Kids. De bonnes idées, des bons mixs et une batterie qui cogne fort ! Ce split CD est sorti il y a quelques mois déjà mais de nouveaux morceaux sont en écoute sur le myspace. Pour les voisins de Toulon, Mikey Randall est un peu plus grave mais tout aussi dynamique et là on est sur les talons de Hot Water Music. Leur musique est plus posée et alternée que le premier groupe. Quand je vous disais que c’était bon !
Chris / Walked In Line
Putaaaaaain
un split de mes chouchous de la scène mélo von Frankreich... c'est
Noël... de la pop punk qui tabasse, racée, énergique, c'est la tuerie...
ça me va direct dans le cortex, c'est trop bon, je me roule par terre
de bonheur... que du tube, pas moyen de choisir entre les deux combos
(demandez moi de choisir entre Peyton et Veronica tant qu'on y est...)
c'est génial et fin de la polémique. Ca me fait du bien partout. I WISH I
WAS 16 AGAIN...
Mickson / Shotdown #9
Mickey
Randall existe depuis 2006. Né à Toulon, le groupe s'est fait connaître
sur scène en défendant son premier opus, "Zero Of Our Time". L'autre
groupe, Chasing Paperboy, est originaire de Nice. Les deux groupes amis
ont unis leur force et leurs finances, pour enregistrer un 8 titres dont
ils se partagent chacun 4 titres. Marqués par des influences communes
regroupant Hot Water Music, Second Rate, et Ravi, les deux formations
offrent des compositions énergiques et efficaces, chargés d'émotions
brutes.
Guillaume / Rock en Folie
These
two bands have been friends for a long time and it's sort of natural
thing for them to record a split together. Chasing Paperboy delivers the
best stuff they have ever written, still in that same early-Samiam/Hot
Water Music/Get Up Kids vibe, but with their very own way of writing
songs. Each track is very special and stands out. The first song starts
as if they were plugging their instrument on stage & started to
play, and then the melodies kicks you right in the face! The vocals are
almost yelled out, which gives a raw punk edge to it, as if the singer
of Saves The Day was screaming on the top of his lungs but still with
this out-of-key style. I love the way this first song ends, with each
instrument fading away one by one, leaving the guitar alone. "Should I
Go Far" is one of my favourite; I remember being impressed the first
time they played it live. It's so powerful and energetic, something in
that song actually makes me think of the band Garrison. It starts slowly
and speeds up into an explosive guitar riff. Jean is fucking screaming
on the chorus, in a really emotional way; damn, it sounds so genuine!
The bridge is an amazing instrumental part with outstanding drumming,
they even added some keyboards. "Wake Up" is the song that surprised me
the most; it sounds like a fucking Anti-Flag song with a weird A Whilelm
Scream-type solo at the end. The last song is a total hit; the chorus
is the best thing they ever wrote! Again the vocals are quite intense
and I'm downright amazed at the progress of the singer, his accent and
his lines are so much better than on their "always trouble..." EP. Mikey
Randall improved a lot too! The songs are more catchy and melodic. It
sounds more alive and powerful than on their first EP. Some lines make
me think of The Pookies and I believe they stole some ideas to The Draft
and Hot Water Music too. The only time you'll hear the word "sober"
about these bands is when someone is mentioning the artworks of their
records. Too bad that the music is so exciting and the artworks are so
simples and empty.
Nab / Just Say Yo!
Le
sud de la France est souvent considéré comme une région où le rock
festif est le genre dominant. Le fait que les jours ensoleillés sont
majoritaires tout au long de l'année a permis un tel cliché de
s'incruster dans l'inconscient général. Car c'est bien un cliché. Il
y a de tout dans le sud. Il y a même des enclaves où des styles
musicaux pointus se sont développés jusqu'à devenir une spécialité. Sur
l'axe Nice-Toulon par exemple, sévissent ainsi deux formations qui
partagent les mêmes goûts musicaux (le punk mélodique sophistiqué, l'émo
rock percutant, la pop survitaminée) : Chasing Paperboy et Mikey
Randall. Elles s'entendent tant qu'elles partagent aujourd'hui un CD. Le
premier à dégainer est Chasing Paperboy, dont les 4 titres mêlent avec
justesse énergie brute et mélodies fermes. Il en ressort une vitalité
toujours prenante, et même attachante ("Should I Go Far?") de ces quatre
titres marchant sur les traces de Get Up Kids, Second Rate et Hot Water
Music. Mikey Randall décroche lui aussi quatre compos d'un punk rock
distingué. A la manière de Samiam, Ravi ou Dead Pop Club, il n'hésite
pas à distiller de l'émotion brute dans son ardeur musical ("Competition
For Life"). Certains objecteront que les deux groupes auraient mérité
une prod plus attentionnée (plus chère aussi), répondons-leur qu'un bon
et gros son ne sert à rien s'il n'emballe que du vent (ou du bruit).
Chasing Paperboy et Mikey Randall, eux, ont des vrais chansons,
accrocheuses et ingénieuses, ça suffit.
Frank Frejnik / Addictif
Frank Frejnik / Addictif
Biographie > pas le frère de Mouse
Mikey
Randall est un jeune bambin qui fêtera ses 3 ans à la fin de l'année
2009 et qui a les crocs, ce beau bébé a écumé toutes les scènes de la
région de Toulon et a déjà impressionné moultes groupes énervés par des
prestations énergiques, demandez un peu aux Strike Anywhere, Vulgaires
Machins, Burning Heads, Uncommonmenfrommars, The Black Zombie
Procession, The Pookies, Ravi, ou Nine Eleven ce qu'ils en pensent. Leur
premier EP devait être chroniqué ici par Gui de Champi, maître es Rock N
Roll mais une faille spatio-temporelle en a décidé autrement, Zero of
our time, sorti en mars 2008, attendra encore un peu avant de rejoindre
nos colonnes. Très potes avec les Chasing Paperboy, Nicolas
(guitare/chant), Jérémie (basse/chant), Thomas (guitare) et Grégory
(batterie) retournent en studio pour coucher 4 titres qui trouvent leur
place sur un split avec leurs voisins niçois à la fin de 2008.
Chronique split
Chronique split
Artwork
noir et blanc sobre, photos (ou plutôt vignettes) des deux groupes en
action (ou pas), 4 titres chacun, ce Chasing Paperboy / Mikey Randall
présente assez habilement les deux groupes méditerranéens au reste de
l'hexagone (et du monde, n'ayons peur de rien !) et fera bien entendu
plaisir aux rockers azuréens qui connaissent forcément déjà les deux
combos. 8 titres, 8 inédits, 4 chacun et l'ordre alphabétique plaçant
les Chasing Paperboy en premier, ce sont les Niçois qui ouvrent le bal
et branchent les jacks en premier, un petit larsen, quelques notes, le
tempo et "Stuck in the politics" les placent en orbite autour de la
planète émo-punk, le temps de placer quelques breaks au frein à main et
on est dans le vif du sujet. Sons clairs, enfilades de notes en milieu
de manche, chant d'écorché funambule (mais d'après moi bien mieux tenu
que sur leur démo Always troubles but different stories), Chasing
Paperboy teinte son pop-punk (rythmiques et riffs) de touches émo
("Should I go far ?") et n'hésitent pas à laisser traîner leurs accords
("Need to go on") et à changer les vitesses en cours de titre. Un petit
quart d'heure et le son s'assombrit, on est déjà sur la piste 5 et Mikey
Randall débute avec le morceau qui colle le plus à l'esprit de leurs
potes ("Wreck in my hand"), ruptures, notes aigües, gimmicks et
relances, c'est "classique" et efficace. Avec la suite, ils viennent ni
plus ni moins jouer dans la friche entre les Second Rate et les Flying
Donuts ! Implacables par leur dynamique et forts de mélodies
accrocheuses, "Competition for life" ou "Our own grave" sont des tubes
en puissance mais les Toulonais ont réservé le meilleur pour la fin avec
"Alcohol", son introduction assez lente laisse de la place à chaque
instrument avant un emballage imparable, refrain mortel, un petit pont
où la gratte joue avec la basse et la batterie et la jouissance nous
reprend, putain de sensations ! Et quelle maîtrise pour de nouveau
calmer le jeu et ainsi donner encore plus d'intensité au final. Si
découvrir deux groupes prometteurs ne te semble pas une raison
suffisante pour te procurer le split Chasing Paperboy / Mikey Randall,
l'écoute de "Alcohol" pourrait te faire franchir le pas, laisse-toi
tenter !
Oli / W-Fenec
Le
Split commence par Nice avec CHASIG PAPERBOY qui oscille entre emorock
et punk-rock mélo et il se termine avec MIKEY RANDALL , de Toulon dans
un registre punk-rock plus lent et surtout plus sombre. Les deux
formations se sont associées pour 8 titres (4 par groupe) par facilité
et économie mais aussi par amitié réciproque. L’idée étant de rassembler
ses forces dans ce milieu où tout se disperse et où il y a profusion de
sorties. On peut dire qu’il y a un tronc comment entre CHASING PAPERBOY
et MIKEY RANDALL qui se situe entre punk-rock, mélodies et émotions. On
pense pêle-mêle à HOT WATER MUSIC, SAMIAM, SECOND RATE, SIXPACK ou
JAWBREAKER. Les compositions sont honnêtes et gentilles. On ne joue pas
les gros bras ni les énervés pour 2 sous. On place plutôt le riff
sympathique, la rythmique entraînante et la petite touche d’émotion dans
les mélodies. On frise la mélancolie, mais on ne pleure pas. C’est
inutile. Tant CHAING PAPERBOY que MIKEY RANDALL ont choisi de ne pas en
faire deux tonnes et d’aller à l’essentiel, modestement et simplement.
Ce split ne prend donc pas la tête, il s’écoute simplement, on se laisse
prendre au jeu … ou non, c’est une question de goût. Mais il est 100%
naturel !
Fred / Shoot Me Again
Alors
là chaud devant on part dans un esprit à la HOT WATER MUSIC, SECOND
RATE, RAVI, SAMIAM ou encore JAWBREAKER. Le label azuréen nous propose
ici un skeud de grande qualité (si, si), deux formations aux influences
communes, tendance punk rock emo et non power pop comme certains peuvent
le dire. On est loin des plans simples, lents et fades, ce split
dévoile une certaine maturité. Ca bastonne et c'est tonique, efficace et
bien branlé. Commençons par CHASING PAPERBOY, un combo de Nice qui nous
offre ici quatre titres, fatalement ils vont te stimuler les cervicales
(et sûrement le reste !). Ca va vite, c'est énergique « Wake up » et
putain que c'est bon ! La batterie est ultra percutante, très présente
« Should i go far » et le chant est un délice, clair et mélodique. Les
thèmes à la gratte sont enjoués, la mise en place des morceaux fout la
pêche ! A l'écoute de ce début de split, on retrouve un peu l'esprit de
USELESS ID (à leur début notamment, sur le split avec THE ATARIS), c'est
vraiment séduisant ! A quand l'album messieurs ? En ce qui concerne
maintenant MICKEY RANDALL, cette formation est elle aussi issue du Sud
Est, Toulon exactement. Leur son est plus posé à l'image de « Wreck in
my hand ». Mais cela n'enlève en rien l'énergie lâchée dans leurs
quatres titres simplement les compos sont travaillées avec des
rythmiques moins speedées, une alternance de breaks ouvrant des
sonorités plus émo. Le grain du chant est tantôt gras, tantôt clair
« Alcohol » illustre bien cette intention ; d'ailleurs ce morceau est un
tube naissant (!). Juste une remarque pour ne pas rester sur une note
trop positive, un morceau ou une reprise en commun aurait pu confirmer
un peu plus que la relève est bien là ! Longue route à vous !
TréLaStiK / Cafzic
Style : Punk Rock - Note : 7/10
L’union
fait la force. C’est ce qu'ont dû se dire ces deux formations
originaires du Sud de la France. Leur point commun, leur musique,
influencée par un punk nerveux et moderne, dans la veine californienne.
Chasing Paperboy, le plus nerveux des deux, originaire de Cagne sur Mer,
ne fait pas dans la dentelle, et offre un punk mélodieux, post-ado,
rapide, puissant. Chacun des 4 titres ici présents est marqué par des
guitares rugissantes et une voix épileptique ! Pour donner suite à ces 4
missiles supersoniques, Mikey Randall démarre son split, avec Wreck in
my hand. Le ton est plus alternatif. Le combo, originaire de Toulon,
nous ouvre les portes d’un univers plus noir, plus pessimiste, que celui
des Chasing Paperboy. Même si l’on reste dans un univers Punk, Mikey
Randall livre plus d’émotion dans sa musique, un peu plus d’adrénaline
aussi. Les rythmes sont cassés, alternativement, par des riffs de
guitares et une batterie virevoltante. Si l’intérêt d’un tel travail de
Split Cd est de partager ses fans, les uns avec les autres, et d’élargir
son aura, le risque principal reste de se voir comparer l’un à l’autre,
et de voir l’un préféré à l’autre. Le risque ayant été pris, Mikey
Randall sera heureux d’apprendre notre préférence pour leur partie du
projet. Mais je suis sûr que le partage des voix sera équitable, tant
les prestations sont pro, efficaces, et que notre parti pris est plus
émotionnelle que technique. Et là, les gouts et les couleurs, on ne peut
pas toujours comprendre ;-) Quoi qu’il en soit, avec un seul CD,
découvrez deux univers à la fois proches et différents, deux approches
personnelles de ce que sera l’émo punk en 2009 !
Mike S. / La Magic Box
Note : 14 / 20
A Ecouter : Should I Go Far ? - Need To Go On - Competition For Life - Our Own Grave
A Ecouter : Should I Go Far ? - Need To Go On - Competition For Life - Our Own Grave
Nouvelle
sortie Truffle Shuffle Records, deuxième série de split-cds, réunissant
cette fois-ci les niçois de Chasing Paperboy, et les toulonais de Mikey
Randall. Le split - à l'artwork sobre - permet à deux groupes de
partager un bout de rondelle ensemble, histoire de marquer une époque et
de limiter les frais inhérents à la sortie d'un disque. Dans le cas
présent, cela permet aussi à deux groupes qui s'apprécient beaucoup
humainement d'enregistrer une poignée de titres, après avoir sorti des
Eps remarqués, et avant de bosser sur un format plus long. Chasing
Paperboy ouvre le bal avec le mélancolique "Stucked In The Politics",
dans la veine de leur précédent disque Always Troubles But Different
Stories : deux guitares qui se complètent parfaitement, à base
d'arpèges, de mélodies qui s'entrecroisent, d'un basse batterie précis
et percutant, d'une voix atypique et d'une énergie débordante. Les trois
autres titres seraient plus à rapprocher de leur première démo 2
titres, plus punk-rock qu'emo pop, avec des refrains qui restent
facilement en tête, des ponts inventifs, et l'ajout de quelques
arrangements sympathiques (clavier sur "Should I Go Far ?", solo
héroïque sur "Wake Up"). Ils concluent leur participation avec le tube
"Need To Go On", qui a la particularité d'être joué à la batterie par
Rémi Mayot (trombone / chant chez Freygolo, ingénieur du son Snapcut
Studio, et batteur intérimaire chez Chasing Paperboy), qui s'est
également occupé de l'enregistrement des 4 titres. On pourra
seulement leur reprocher des chansons un peu longues, un accent
parfois perfectible et des chœurs qui manquent un peu. On ne retiendra
cependant que le meilleur : un chouette mélange de punk rock mélo et
d'emorock à la française, une progression évidente au niveau de la
voix, et un premier album qui s'annonce plus que prometteur ! Mikey
Randall prennent le relais, dans un registre plus sombre et écorché. Le
son colle super bien aux ambiances dégagées par leur punk rock (titres
enregistrés par eux-mêmes, excepté la batterie par Rémi M. au Snapcut
Studio). Les premières notes me font directement penser à un
accouplement entre les catalans de Gas Drummers, les floridiens de Hot
Water Music et les regrettés Second Rate et Me Myself And I. On baigne
en plein dans le punk rock couillu et gorgé de mélodies inspirés, vous
l'aurez compris. La voix sent le whisky frelaté à plein nez, les choeurs
sont superbement posés, et la musique du quatuor toulonnais transpire
l'émotion, que ce soit via des titres énergiques ("Wreck In My Hand" et
"Competition For Life"), ou plus mid-tempo ("Our Own Grave" et
"Alcohol"). Côté points négatifs, la section rythmique est un peu
monotone et on sent que leur songwriting peut encore gagner en
personnalité. Ce split est donc la marque d'une progression évidente
pour les deux quatuors du Sud, s'affichant véritablement comme la relève
emo-punk française. Encore quelques défauts à gommer, quelques
kilomètres à enquiller, et ils seront mûrs pour nous pondre un premier
album dont vous entendrez parler !
Dam / Metalorgie
Bénissons
leur union, pour le meilleur et pour le pire ! Mais là c'est vraiment
pour le meilleur que Toulon et Nice se sont donnés rendez-vous le temps
d'un split qui on peut le dire, déchire complètement. Les fans de ces
deux groupes l'attendaient patiemment et l'on peut dire que le résultat
est vraiment au-delà de nos espérances. Les 8 titres de ce split (j'en
aurais voulu plus) sont à la fois endiablés, et émouvants, un mélange
subtil avec d'un côté Chasing Paperboy et leur power-punk bouillonnant,
et de l'autre Mikey Randall et leur punk rock remuant. Vous secouez le
tout et vous obtenez le split de l'année.
Jean-Louis / Paranoïa
Découverts
grâce au très bon travail de Jean Louis Paranoïa, j’avais hâte
d’entendre de nouveaux titres des deux formations. Après plusieurs
écoutes et si je me lance au jeu des comparaisons, je dirais que qu’on a
ici à faire une sorte de split entre les At The Drive In et les Hot
Water Music français. Chasing Paperboy ouvre donc le bal dans un style
et avec des sonorités proches du groupe d’El Paso, notamment sur le
second et excellent titre « Should I go far ? », mélange de punkrock
rythmé avec des cassures dans tous les sens. Mickey Randall et son drôle
de nom prend ensuite les rennes, plus basique dans le sens simple, plus
posé avec une qualité de son peut être inférieure mais tout aussi
efficace. Un très bon split de 8 morceaux (4 chacun) et j’espère que
chacun des deux groupes va vite nous sortir un véritable album.
Julien / Les Rêveries
Contexte :
Un très bon EP chacun de leur côté, "Always Troubles But Different Stories" pour Chasing Paperboy et "Zero Of Our Time" pour Mikey Randall (meilleur debut-EP français de 2008, et depuis bien longtemps), tous deux sortis sur Truffle Shuffle Records, ces deux groupes français avaient mis l’eau à la bouche à plus d’un. Fraicheur, bonnes influences, et simplement bonnes chansons, on attendait impatiemment de voir ce que ça allait donner en version longue. Ce sera finalement en CD partagé faute de mieux !
Un très bon EP chacun de leur côté, "Always Troubles But Different Stories" pour Chasing Paperboy et "Zero Of Our Time" pour Mikey Randall (meilleur debut-EP français de 2008, et depuis bien longtemps), tous deux sortis sur Truffle Shuffle Records, ces deux groupes français avaient mis l’eau à la bouche à plus d’un. Fraicheur, bonnes influences, et simplement bonnes chansons, on attendait impatiemment de voir ce que ça allait donner en version longue. Ce sera finalement en CD partagé faute de mieux !
Chronique :
Le
chroniqueur qui parle d’un split-CD utilise souvent la même métaphore
filée tout au long du trop verbeux et inutile commentaire (triste métier
non rémunéré que nous faisons là) ; celle d’un match en deux rounds,
avec dans le côté gauche, avec le short rouge-tripes, tel groupe, du
côté droit, avec le short vert-vomi un autre groupe, blabla le premier
est cool, même si l’autre lui met un uppercut avec cette chanson-là
blabla et au final, blabla met K.O. machin, même si ce dernier s’est
bien défendu. Un combat entre deux groupes pour voir qui est le meilleur
et en sort vainqueur. Pourquoi tant de haine ? Surtout sur ce genre de
copie, qui respire l’amour de la musique et la franche camaraderie
masculine suintant d’un vestiaires de patineurs artistiques. Chasing
Paperboy et Mikey Randall, c’est tout l’inverse d’une bataille où l’on
se jauge. Ça ne sent pas la concurrence, ni même le respect mutuel,
c’est de la connerie tout ça. Non, simplement, ça s’amuse bien de son
côté, et ça le partage avec ses copains. Et ça donne aux non-initiés de
leurs « blagues privées » un split-CD sincère et réussi. Ça s’écoute
d’une traite, on ne choisit pas son préféré, on ne passe pas un groupe
pour écouter les morceaux du second. Ce split CD est un album entier.
Non pas que les deux formations se ressemblent au point de se confondre,
bien loin de là. Chasing Paperboy a muri de son côté. Les défauts qui
plombaient un peu Always Troubles But Different Stories sont tous
corrigés : les morceaux sont plus concis (on descend enfin sous les
3min30), vont droit dans le mille, et sont enfin pleinement efficaces.
Et le gros bon point va aux compos qui s’étoffent grâce à une voix enfin
assurée (pour moi, on dirait du Anti-Flag new school, mais en bien) et
surtout avec de nouveaux arrangements (orgue et solos) qui font
délicieusement penser à The Get Up Kids. Mikey Randall continue lui, sur
son chemin, drague les minettes et les rafle toutes. Ravi, Second Rate
ou Dead Pop Club sont du même tonneau et sont déjà passés par là. Mais
la famille continue de faire des ravages. Les deux caïds qui ont fait
tellement parlé d’eux depuis si peu de temps sont enfin réunis sur un
seul et même objet. Le rendu est tellement bon qu’il serait dommage de
vouloir absolument départager et séparer leur boulot dans une bagarre
inutile. Ces deux-là sont toujours les rois de la cour de récré. Tout du
moins deux nouvelles valeurs sûres de notre bon punk rock national.
Braddy / Punkfiction
Deux
en un, c’est la formule efficace de ce split CD, compilant le son de
deux très bons crus du punk rock local. Il y a Mikey Randall, les
Varois, nostalgiques de Parker Lewis, et leurs riffs incisifs. Et
Chasing Paperboy, une mouture bien d’chez nous, qui voit le jour pas
loin de Cagnes sur Mer… Frangins de scène, potes de son, les deux
groupes, montés en 2006, ont roulé leur bosse et fait leurs preuves sans
avoir l’air d’y toucher. Traçant leur route, ils y croiseront quelques
novices, d’Uncommonmenfrommars à The Pookies, de Freygolo à Strike
Anywhere, d’Enemy Alliance à North Lincoln… Résultat, à bientôt trois
ans, les acolytes sont bien partis pour sauter la maternelle et rentrer
direct dans la cour des grands du coin. Surprise pour l’année 2009,
après nous avoir gratifiés de deux maxi respectifs - « Always troubles
but different stories » pour Chasing Paperboy (2007) et « Zero of our
time » pour Mikey Randall (2008) - les bougres remettent le couvert pour
les impatients. Sur le label « Truffle Shuffle Records », ce 8 titres
abouti a de quoi caler les affamés de bon son bien énervé. En attendant
de les croiser en live donc, rien ne vaut un p’tit tour du côté de chez
votre disquaire pour se faire - ou confirmer - un avis. Et puisqu’on me
le demande, mention spéciale au vrai punk comme on l’aime signé Chasing
Paperboy.
Aurélie Selvi / Nouvelle Vague
Genre : emo-punk / punk-rock
Si vous aimez : Second Rate, Hot Water Music, Jawbreaker, Ravi
On
avait déjà pu causer de Chasing Paperboy comme de Mikey Randall sur
Musik Industry à l'occasion de la sortie de leurs EP respectifs chez
Truffle Shuffle Records. Pour nous permettre d'évaluer la progression de
ces deux combos prometteurs, le label toulousain a décidé de nous
simplifier la vie en nous proposant un split 8-titres. Résultat, les
économies d'échelles issues de cette fusion se répercutent directement
sur Musik Industry où l'on peut se contenter de pondre une seule
chronique au lieu de deux. Le patron est content, ça donne du crédit à
son plan licenciement. Bon, trêve d'heures supplémentaires. On ne va pas
se refarcir la présentation des deux combos, mais on peut quand même
signaler leur proximité et leur penchant commun pour un punk-rock à
tendance indie/emo allant chercher du côté de Hot Water Music, Samiam et
Jawbreaker ou, pour les chauvins, du côté de Second Rate, Bushmen et
Sixpack. Histoire d'aller dans le sens de la galette, commençons par
Chasing Paperboy qui, premier constat, a nettement musclé son jeu depuis
Always Trouble but Different Stories. Même s'il reste plus posé que son
comparse, l'étiquetter power-pop pourrait désormais s'avérer
diffamatoire. La voix a pris énormément d'assurance et les quatre
(longs) morceaux suffisent à nous mettre au tapis par leur construction
toute en finesse et en crescendo. Les audacieuses "Should I Go Far" et
"Need to Go On" font tout particulièrement mouche. En un an, Chasing
Paperboy est donc passé de prometteur à classieux. Tout simplement. Et
comment va s'en sortir l'ami Mikey Randall dans tout ça? Eh bien plutôt
pas mal non plus. Le groupe de Toulon annonce d'emblée la couleur avec
l'excellente "Wreck in my Hand" et son chant beaucoup plus beard-punk
(Hot Water Music, Against Me!) que chez son acolyte de la région
niçoise. Davantage basé sur l'énergie brute, Mikey Randall peine sur un
morceau plus épuré ("Competition For Life") qui s'avère assez poussif,
mais confirme sa capacité à écrire de bonnes chansons par la suite (la
très enjouée "Alcohol"). On aurait donné Mikey Randall vainqueur aux
points à la comparaison des deux EP, mais avec ce split, c'est
l'outsider qui tire finalement son épingle du jeu. Quoi qu'il en soit,
on a là vraiment un bon disque qui fait émerger deux talents hexagonaux.
Il y a eu quelques mythiques splits franco-français
(Uncommonmenfrommars / Burning Heads, Flying Donuts / Second Rate), et
même si on ne joue pas encore dans la même cour ici, c'est désormais sur
des groupes comme Chasing Paperboy et Mikey Randall qu'il faudra
compter pour assurer la relève.
Matti / Musik Industry
Genre : Emo-Punk,Rock
Pour les Fans de : Second Rate, Taking Back Sunday, Hot Water Music
Au
menu du jour, un split CD entre deux formations francophones. Pour
ouvrir les hostilités, Chasing Paperboy qui est une formation de Cagnes
sur Mer et en seconde position Mikey Randall qui sont eux originaire de
Toulon et qui ont eu l’honneur de faire des premières parties de renoms
telles que Strike Anywhere ou encore Uncommonmenfrommars. On commence
donc avec les mecs de Chasing Paperboy qui pratiquent un emo-punk avec
des tendances très mélodiques, faisant parfois pensé à Taking Back
Sunday. Le travail des deux guitaristes est magnifique, en effet les
mélodies sont raffinées et recherchées (Stucked in politics, Should I go
far) et l’on ne tombe pas dans les mélodies faciles typées radio FM. On
a aussi le droit à une batterie qui est en parfait accord avec les
magnifiques jeux des 6 cordes, la seule ombre au tableau du coté des
instruments est peut être la basse qui est très peu présente, mais pas
mauvaise pour autant. Un travail supplémentaire sur le chant (notamment
au niveau de l'accent et de la justesse sur certains passages) ainsi que
quelques backing vocals ne feraient pas de mal mais on s’habitue vite à
cette voix qui parvient quand même à faire passer message et émotions
de fort belle manière. Exception faite de ce petit détail on retiendra
de ces quatre premières chansons des mélodies intenses et fortes en
émotions ainsi que quelques jolis solos (Wake up !), une très bonne
première partie de CD pour un groupe qui fera certainement parler de
lui. Deuxième partie de ce split avec Mikey Randall qui joue un rock
plus easy listening avec des influences punk et emo. Malheureusement
pour eux Chasing Paperboy a placé la barre très haute et la musique de
ces seconds s'avère moins marquante. L’approche de la musique est
différente, exit les intros fines et mélodiques, avec Mikey Randall on
attaque direct dans le vif du sujet, notamment sur la très "punk"
"Competition For Life". Le rock est aussi à l’honneur sur cette partie
d’album, guitares et batterie s’accordent parfaitement pour nous
délivrer le magnifique « Wreck In My Hand » et le bon "Our Own Grave".
Quand à la dernière chanson "Alcohol", le groupe se perd dans un emo
mid-tempo qui lui correspond beaucoup moins, dommage. Au final une
petite préférence pour les premiers, mais les deux groupes ne jouant pas
exactement dans la même catégorie difficile de vraiment les comparer,
l'heure n'est pas au combat pour ce split mais bien à la coopération, et
ces deux groupes français l'ont comprit et exécuté de très sympathique
manière.
Ludo-core / Skartnak
Les
split CD sont parfois l'occasion de faire de belles découvertes
musicales. Cette collaboration entre deux groupes français, Chasing
Paperboy (de Cagnes-sur-mer) et Mikey Randall (de Toulon) produite par
le label Truffle Shuffle Record en est une. Avec ces huit titres de Punk
Pock mélodique, chaque formation nous présente quatre inédits qui
figureront probablement sur leur prochain album respectif. C'est Chasing
Paperboy qui démarre le combat avec quatre hits en puissance. C'est
énervé, mélodique, toujours juste. La voix rappelle celle de Freygolo ou
de Ravi, ce qui n'est pas étonnant, vu qu'ils ont l'air de s'apprécier
mutuellement. Le son est d'excellente qualité, il faut dire que 10 jours
auront été nécessaires pour enregistrer ces quatre perles. Mention
particulière pour Stucked in the politics et Wake up qui me font
également penser aux canadiens de Billy Talent. Les riffs de guitares et
la ligne de chant sont mélancoliques et on appréciera la montée en
puissance dans chaque composition. Un régal ! Pas facile pour Mikey
Randall de passer après leurs copains, après quatre bombes aussi
efficaces. Pourtant, les toulonnais s'en sortent plutôt bien. Le chant,
moins convainquant, est un peu plus calme sur les couplets mais prend
également de la puissance sur les refrains. Sur les quatre morceaux, le
plus réussi est probablement Our own grave, qui aurait pu être écrit par
et pour The Black Zombie Procession, d'ailleurs. La composition des
morceaux est riche et les guitares sont bien mises en valeur, et les
chœurs collent bien à la mélodie. Quelle claque, ce split album. Je
regrette presque d'avoir attendu un mois avant de le mettre dans mon
mange-disques. Même si Chasing Paperboy semble avoir un peu plus de
maîtrise que Mikey Randall, les deux prestations sont excellentes, et on
attend avec impatience de découvrir ces groupes sur scène et sur de
prochains enregistrements
Bastien / Kritikrock
Parfois
histoires de raison, les splits albums sont quand même plus
généralement issus de l’amitié entre deux groupes qui ont partagé les
mêmes scènes et dans le cas de Chasing Paperboy et de Mikey Randall,
c’est bel et bien l’amitié et la passion du punk rock qui a conduit
Truffle Shuffle Records à s’investir dans ce projet où l’on ne retrouve
pas moins de quatre voix, quatre guitares, deux basses et deux batteries
pour un seul et même ouvrage. A ma droite un combo des environs de
Cagnes sur Mer, à ma gauche une formation installée entre Toulon et La
Seyne, les deux disposant d’une bonne aura pour avoir œuvré aux côtés ou
carrément au sein des meilleurs groupes nationaux, voire
internationaux, et ayant déjà eu l’occasion de flirter avec les bacs en
sortant leurs maxis respectifs … L’objet a donc largement de quoi tenter
non seulement le public qui se déplacera à leurs concerts mais aussi,
et c’est un peu le but, celui qui a envie de découvrir de nouveaux
talents ! Et du talent il y en a à revendre dans cette rondelle…
C’est Chasing Paperboy qui a remporté le tirage au sort et c’est en choisissant de parler les premiers que Jean, Fred, Jimmy et Brian ont rempli leur part du marché en glissant quatre bombes à fragmentation empreintes de rock alternatif, de punk et même d’un peu de pop sur une galette instable au possible tant elle est changeante. Enregistrés en une petite dizaine de jours, les « Stuck In The Politics », « Should I Go Far??? », « Wake Up » et autres « Need To Go On » ont su garder la très forte personnalité du groupe et la retranscrire au plus juste avec un son à la fois fort et précis et surtout avec un réalisme qui s’avère encourageant pour la suite. Sans doute moins radical dans sa manière de jouer, Mikey Randall n’en est pas pour autant moins intéressant et Greg, Tom, Troipe et Djé s’efforcent de nous le rappeler en nous servant des morceaux pleins de breaks et pleins de nuances, de vrais brûlots de rock dans lesquels la veine punk reste présente mais de façon un peu plus subtile, moins visible à l’œil nu. On en passe par des titres variés et séduisants comme « Wreck In My Hand », « Competition For Life », « Our Own Grave » et « Alcohol » qui finissent de faire de ce split CD un très bon moment de musique comme on les aime mais aussi et surtout qui constituent une réelle invitation à aller découvrir l’une et l’autre des deux formations en live ! De bonnes soirées en perspective…
C’est Chasing Paperboy qui a remporté le tirage au sort et c’est en choisissant de parler les premiers que Jean, Fred, Jimmy et Brian ont rempli leur part du marché en glissant quatre bombes à fragmentation empreintes de rock alternatif, de punk et même d’un peu de pop sur une galette instable au possible tant elle est changeante. Enregistrés en une petite dizaine de jours, les « Stuck In The Politics », « Should I Go Far??? », « Wake Up » et autres « Need To Go On » ont su garder la très forte personnalité du groupe et la retranscrire au plus juste avec un son à la fois fort et précis et surtout avec un réalisme qui s’avère encourageant pour la suite. Sans doute moins radical dans sa manière de jouer, Mikey Randall n’en est pas pour autant moins intéressant et Greg, Tom, Troipe et Djé s’efforcent de nous le rappeler en nous servant des morceaux pleins de breaks et pleins de nuances, de vrais brûlots de rock dans lesquels la veine punk reste présente mais de façon un peu plus subtile, moins visible à l’œil nu. On en passe par des titres variés et séduisants comme « Wreck In My Hand », « Competition For Life », « Our Own Grave » et « Alcohol » qui finissent de faire de ce split CD un très bon moment de musique comme on les aime mais aussi et surtout qui constituent une réelle invitation à aller découvrir l’une et l’autre des deux formations en live ! De bonnes soirées en perspective…
Fred Delforge / Zicazic
Guillaume Circus / Punk Rawk
ZERO OF OUR TIME DEBUT-EP :
Une très bonne impression me reste après l’écoute de leur premier mini album. Un style perché quelque part vers la pop punk mélodique. Les chants sont très bons et procurent de belles émotions. C’est le point fort de ce groupe de Toulon. On est en présence de fans de Samiam ou encore de Hot Water Music c’est évident mais on n’est pas non plus dans le copiage. On s’approche plus de Sixpack ou de Tomy, tous les bons groupes français du début des 90’s.
Chris / Walked In Line
Mikey
Randall is a cool band from Toulon that play wise powerpop-punk in the
vein of French acts like Second Rate, Seven Hate, Black Zombie
Procession... The six songs on this EP are sweet and nicely written. The
vocals are quite melodics and sound good for a French band. There are
some great ideas here and there that make the songs interesting. I
believe this EP was the first material they released. The bar is already
quite high but I know they can do even better, so I'm looking forward
for their next stuff.
Nab / Just Say Yo!
MICKEY
RANDALL, en référence à ‘Parker Lewis ne Perd Jamais’, un des meilleurs
teenage-sitcom de toute l’histoire de l’humanité... ils affichent donc
leur bon goût dans leur blaze, cash, comme ça on voit de suite où ils
veulent en venir... vu la référence on aurait pu penser à un énième
groupe pop punk anémique, mais non, leur truc c’est l’emo pop qui
reluque sur la fin des 90s fortement influencé par la scène française de
l’époque... J’ai eu l’occasion de partager la scène à deux reprises
avec eux... la première fois, ça m’a fait penser à Keneda, je leur ai
dit, ils ne connaissaient pas... la deuxième fois, c’est les belges de
Reiziger qui planaient sur leur set (pour le coup plus noisy et moins
punky)... idem, eux pas connaître... Sur disque c’est un peu plus posé,
moins énergique... c’est pas grave, c’est juste pour que vous puissiez
situer leur zique, car ils développent les mêmes gimmicks que les deux
groupes sus mentionnés... c’est émotionnel mais ça reste catchy... il y a
quelque chose de Hot Water Music et de Aina, cette mélancolie diluée
dans les mélodies... les deux voix principales se mélangent
parfaitement, avec des timbres qui ont du caractère... Ça manque encore
un peu de riffs pour moi, genre envoyage de canigou sur quelques parties
mid-tempo, ça pourrait écraser et plomber l’ambiance, juste ce qu’il
faut pour varier les climats... cette volonté d’en rajouter des couches
sur le côté tristouille, c’est un peu lourd sur la longueur, ça
dévitalise leur musique, ça la rend un peu trop mielleuse... Quelques
épisodes supplémentaires des aventures de Randall et Lewis leur
regonfleront peut-être le moral... et si ce n’est pas suffisant, essayez
‘Sauvez par le Gong’ ou ‘le Prince de Bel Air’, résultats garantis !
Quoiqu’il en soit, ce premier MCD 6 titres pose élégamment les bases de
leur musique, côté visuel c’est encore un peu flou et assez cliché (une
photo noir et blanc d’un panneau avec un 0... « bouhouhou, je suis un zéro ! »),
reste à trouver un univers plus personnel. Pour info, ils viennent de
sortir un split CD avec leurs collègues de Chasing Paperboy, que je
viens de recevoir en promo, oh quelle coïncidence, je compte bien vous
en parler dans une prochaine colonne spécial french touch, pas encore
écouté mais on m’en a dit le plus grand bien... quoiqu’il en soit, ils
vont certainement appuyer un peu plus fort sur le champignon de leur van
(qui ne semble pas encore avoir vraiment les pneus usés) pour sillonner
un peu plus la route et on tiendra là une valeur solide de cette
nouvelle génération émergente. Emo pop’s not dead ! (Truffle Shuffle Rds, MCD 6 titres)
Nasty Samy / Like Sunday
Top-excellent
EP de pop-punk... Un son au rasoir et des compos geniales... grattes
mordantes et emotion au menu avec un cocktail Second Rate/ Garrison/
Sense Field/ Midtown, bref que des trucs qui me filent des flashes plein
la testa ! ...pile ma came. J'attends la suite !!! MELO 4 LIFE...
Mickson / Shotdown
Mikey
Randall, ce n’est pas — comme bon nombre de fans de Parker Lewis s’en
réjouissaient déjà — le beau gosse de la série qui tente un come back
dans la chanson. Non. C’est un groupe de Français, de Toulonnais
exactement. Il y a de l’hommage là-dessous, ou je ne m’y connais pas —
surtout quand on lit la jaquette et les derniers mots des remerciements…
dixit « monsieur Randall, monsieur Lewis, vous êtes encore là ? » — ou
tout de moins de l’humour et c’est si rare, bref. Mickey Randall donc,
c’est l’histoire de quatre copains qui veulent faire du punk rock… et
qui se démerdent pas mal du tout. Leurs modèles, ce sont les Foo
Fighters, Burning Heads ou Satanic Surfers, leurs potes ou ceux qui avec
ils ont partagé des scènes, c’est Strike Anywhere, Uncommonmenfrommars,
Freygolo. Autant dire qu’en un an d’existence les petits nouveaux
savent de qui tenir et on déjà traîné leurs amplis aux quatre coins de
la région. Alors après les live, l’enregistrement. C’est chose faite
avec Zero of our time, un six titres sorti il y a quelques mois. Des
bonnes mélodies, des refrains énergiques, un accent français qui ne se
repère presque pas et un chant braillé, juste ce qu’il faut pour rester
dans la tradition punk-rockeuse. Le tout fait avec un certain
professionnalisme.
Amélie Maurette / Nouvelle Vague
Il
y a pas très longtemps, je me suis mis à copiner par mail avec Brian
des Chasing Paperboy. Une demo qui tue, un envoi de zines, un CD-EP
génial en retour. Le lascar continue en m’envoyant l’album des Smelly
Socks. Extramidable. Et voilà que je me chope un mail de Djé qui officie
dans Mikey Randall. Des Shot Down de 1 à 4 contre le CD-EP des Mikey.
OK. Le truc arrive et bam ! encore une rondelle de folie… moi qui suis
dans le mélo jusqu’au trognon, ça pouvait que me plaire. Déjà avec un
nom pareil c’était un bon départ. Jamais sous-estimer le nom du groupe.
C’est pas une règle absolue, mais Marcel & son Orchestre (exemple au
pif) ça balise le chemin. Caca. Cash dans la fosse à purin. Ce nom
donc, il est issu d’une série qui troue le cul, Parker Lewis (Mikey R.
c’est son pote le gentil rocky avec un bitos comme l’ours Yogi), je
précise pour les incultes. Et en avant pour de la mélodie habillée de
grattes acérées, Sense Field et Second Rate meets Garrison et Alkaline
Trio. Avec un bon son, de la niaque, un bel emballage. Mielleux mais pas
trop, rentre-dedans mais finaud, le cocktail est parfait. Bravo les
mecs… punk-rock mélo, dorlote mes vieux os… note pour plus tard : à
surveiller de près, cette clique-là. En plus, il y a un split Chasing
Paperboy/Mikey Randall de prévu. Elle est pas belle la vie ?
Mickson / Trahison
Biographie
Au
collège, il y avait ceux, comme moi, qui voulaient être aussi fun et
porter les mêmes chemises bariolées que Parker Lewis, sans se rendre
compte que même pas deux ans après, elles seraient totalement démodées.
Ceux qui voulaient ressembler à Jerry n'avaient pas tout compris à la série. Et il y en avait d'autres, plus attirés par la rebel attitude de l'outsider Mikey Randall, éternel cœur d'artichaut sous ses airs de gros durs, qui se réfugiait souvent seul, pour jouer de la guitare bluesy sur le toit du dinner où il était serveur. Les toulonnais du groupe Mikey Randall semblent être de cette trempe, à faire les durs, mais à produire une musique bien plus sensible qu'ils n'en ont l'air. Formés fin 2006 sur les cendres de plusieurs formations, ils ont très vite la chance de pouvoir tourner dans leur région, et se faire connaître aux côtés de Strike Annywhere, Enemy Alliance, The Black Zombie Procession, Uncommonmenfrommars, Ravi, ou encore leurs potes et désormais collègues de label – Truffle Shuffle Records – Chasing Paperboy de Nice. Les quatre Mikey Randall enregistrent en mars 2008 leur premier EP de 6 titres, Zero Of Our Time, au Snapcut Studio (The Twisted Minds, Freygolo...), et prévoient dans la foulée un split-CD avec Chasing Paperboy pour la fin de l'année 2008. Besançon se serait-il délocalisé vers le soleil du Sud ?
Ceux qui voulaient ressembler à Jerry n'avaient pas tout compris à la série. Et il y en avait d'autres, plus attirés par la rebel attitude de l'outsider Mikey Randall, éternel cœur d'artichaut sous ses airs de gros durs, qui se réfugiait souvent seul, pour jouer de la guitare bluesy sur le toit du dinner où il était serveur. Les toulonnais du groupe Mikey Randall semblent être de cette trempe, à faire les durs, mais à produire une musique bien plus sensible qu'ils n'en ont l'air. Formés fin 2006 sur les cendres de plusieurs formations, ils ont très vite la chance de pouvoir tourner dans leur région, et se faire connaître aux côtés de Strike Annywhere, Enemy Alliance, The Black Zombie Procession, Uncommonmenfrommars, Ravi, ou encore leurs potes et désormais collègues de label – Truffle Shuffle Records – Chasing Paperboy de Nice. Les quatre Mikey Randall enregistrent en mars 2008 leur premier EP de 6 titres, Zero Of Our Time, au Snapcut Studio (The Twisted Minds, Freygolo...), et prévoient dans la foulée un split-CD avec Chasing Paperboy pour la fin de l'année 2008. Besançon se serait-il délocalisé vers le soleil du Sud ?
Chronique EP
Un
an d'existence et une fournée de dates dans le Sud, en compagnie
d'illustres formations, précèdent la sortie, en mars 2008, de ce Zero Of
Our Time, titre emprunté à l'album hymne skate-punk des Satanic
Surfers. Enregistré au Snapcut Studio (The Twisted Minds, Freygolo...)
dont la sacrée bonne réputation n'est plus à faire, les six titres de
Mikey Randall donnent l'eau à la bouche et appellent un split-CD (avec
Chasing Paperboy) à venir. Pour faire un clin d'oeil au collègue
Seb-O-Matic et ses désormais classiques métaphores sexuelles, la
première fois, dans la vie comme en musique, c'est jamais bien. On a
beau avoir vu/entendu beaucoup de trucs sur le sujet, pratiqué tout
seul, imaginer, dans son lit, comment ça allait être... Rien n'y fait,
le passage à l'acte est toujours en dessous des espérances, entre le « je
suis sûre que tu peux faire mieux chéri, ne t'inquiète pas » et le
« t'as pas une PlayStation chez toi plutôt ? ». On est mal à l'aise, on
ne sait pas se servir de son/ses instruments, on reproduit
maladroitement ce qu'on a vu/entendu, on bâcle le bordel. Et on déteste
toujours celui qui va venir narguer à la récré : « hé, les copains, ça y
est, je l'ai fait avec Jenny la Punkette, c'était super ». De toute
façon, il ment, c'est obligé. Malheureusement, le « celui » sus-nommé
s'appelle Mikey Randall. Et c'est tout sauf un mythomane. Normal, Mikey
Randall, c'est le Fonzie des années 90. Un mec cool qui chauffe. Et là,
il est à peine arrivé depuis deux semaines dans le bahut (le groupe joue
depuis un an), qu'il se fait déjà "la meuf la plus bonne du lycée". Ou
tout du moins, il produit le debut-EP le plus excitant de cette année. À
savoir un mix entre punk rock et emo(tion) lorsque ce n'était pas
encore une insulte. Brillant le gamin, il va draguer la minette du côté
de Gainesville et Besançon, de la Suède (Satanic Surfers) et de la
Californie (les premiers Alkaline Trio) ou encore de Caen (Ravi). Donc,
en revenant chez lui, c'est sûr, il sait parler aux filles. En plus, il a
le bagout pour. La prod du Snapcut est vraiment nickel et fait sonner
le tout d'une manière très aboutie, renforçant ainsi le poids
intrinsèque des compos. Avec des sonorités rappelant Jawbreaker
("Nerd"), une voix et des constructions à la Hot Water Music
("Prepared") et des arpèges à la Second Rate ("Official", "Somehow",
"Undercontrol"), Mikey Randall synthétise ses aînés et recrache le tout
d'une manière fraîche, efficace et qui ne sent jamais le réchauffé. De
toute façon, c'était sûr que ce Mikey Randall allait tout rafler, il
vient de la bande Truffle Shuffle Records. Ses potes, c'est les
heartbreakers de Chasing Paperboys qui ont déjà commencé à faire des
ravages. Et à la boum de vendredi prochain, ils se ramènent ensemble,
dans un split (à prévoir pour la fin de l'année). Eh merde, j'ai aucune
chance. En plus, je viens de me griller avec les filles qui ont lu le
début de cette chronique...
Braddy / Punkfiction
...Un
de ces groupes inconnus qui crée la surprise !... MICKEY RANDALL via ce
6 titres rentre par une porte dérobée pour décrocher la lumière, un mix
réussie du DEAD POP CLUB, d'UNCO et des FLYING DONUTS côté français et
SAMIAM, HOT WATER MUSIC côté grands frères étrangers ! Grosses guitares,
rythmique plombée comme d'hab mais aussi un vrai et bon chanteur.
Comment voulez-vous dès lors que l'affaire ne tienne pas la route, le
style on le connaît, l'esprit vous fait flamber régulièrement. J'ai
accroché dès « Nerd » et l'officialisation de la création du fan club
s'est faite sur « Prepared » et « Official », les mélodies sont
excellentes, aériennes quand il le faut, au ras du sol dès que la fibre
rock'n roll s'aventure. Au fait ce cd vient couronner la première année
d'existence du quatuor lié de près ou de loin au label niçois à tête
chercheuse TRUFFLE SHUFFLE RECORDS. Un split CD avec CHASING PAPERBOY
est en préparation pour fin 2008, une petite tournée commune ? ? ?
NQB / Cafzic
Affublés
d'un patronyme emprunté à un personnage de la série Parker Lewis, les
Mikey Randall viennent de Toulon et sortent là leur premier EP, "Zero Of
Our Time" (encore une référence aux 90's, mais du côté de la Suède et
du punk à roulettes cette fois), sur Truffle Shuffle Rds, après un an et
demi d'existence et une flopée de concerts partagés avec UMFM, Strike
Anywhere, Freygolo, Black Zombie Procession, Enemy Alliance, etc. Comme
leurs collègues de label et voisins niçois Chasing Paperboy, en bons
petits frères de Second Rate et Ravi, ils officient dans le crédo "emo
punk sans mèches", c'est-à-dire en privilégiant les émotions, mélodies,
arpèges de guitare (mais sans en faire trop) plutôt qu'un punk brut et
incisif noyé sous un déluge de distortions. Un split avec Chasing
Paperboy arrive justement à la rentrée. A suivre...
Guillaume Circus / Punk Rawk
Si vous aimez : Second Rate, Hot Water Music, Samiam
Rien
à dire, j'aime bien Truffle Shuffle Records. Ils n'ont certes pas
encore sorti le moindre disque que je considère comme extraordinaire,
mais ils prennent sous leurs ailes des groupes qui en ont besoin. Des
groupes qui se retrouvent à un niveau de maturation qui n'intéresse pas
encore les labels indés plus importants, mais qu'une énième démo
autoproduite finirait par décourager. Des futurs bons groupes, qui
nécessitent ce petit coup de pouce pour évoluer. Son flair lui a encore
fait dégotter Mikey Randall, combo de Toulon, qui bien que plutôt jeune,
à tout l'air de se passionner pour les mélodies mid-tempo d'un
punk-rock qui n'est pas des plus modernes, et pour les voix riches de
Jason Beebout, Bob Mould ou Chuck Ragan. Six titres couillus et
authentiques pour un premier jet méchamment prometteur.
Matti / Musik Industry
Fin
'06 à Toulon. Après s'être fait la main au sein de divers corps
musicaux locaux, les quatre fantastiques plaquent leurs projets
respectifs pour s'unir sous le patronyme Mikey Randall. En '07 et début
'08, ils ouvrent localement pour des pointures internationales (Strike
Anywhere, Enemy Alliance, High Five Drive, This Is A Standoff...) et
nationales (Uncommonmenfrommars, Ravi, Freygolo, The Pookies...) avant
de sortir au printemps leur premier EP 6 titres, Zero of Our Time chez
les copains de Truffle Shuffle Records (Chasing Paperboy, Freygolo,
Smelly Socks...). Une paire de mois plus tard, ils sont de nouveau en
studio pour mettre en boîte 4 titres en vue d'un split avec Chasing
Paperboy à paraître fin '08...
Zero Of Our Time EP
Note : 14 / 20 - A Ecouter : "Undercontrol" ; "Nerd"
A
en croire les premiers échos sur son EP originel, le pote de Parker
Lewis n'évitera pas les comparaisons à Second Rate, saint patron de
l'emo punk à la française. Rapprochement justifié (notamment par les
rythmes et quelques coups de médiators ça et là) même si on aurait
également pu penser à d'autres patronymes tels les cousins américains
Samiam et Hot Water Music, les compères Flying Donuts pour le penchant
r'n'r passager, voire les débuts de LastDaysOfApril sur un titre comme
"Undercontrol". Mais trêve de comparaisons abusives ; Mikey Randall a le
panache qu'une simple copie n'a pas. Appuyé par une sincérité
appliquée, le double chant porte avec ferveur des compos dont l'urgence
ne s'apaisera qu'au bout de 20 minutes, sur le final de "Somehow". En
clair, l'entité toulonnaise a le punk rock en intraveineuse et l'émotion
en guise de moelle épinière. Le corps livre alors quelques refrains de
bravoure délectables, accompagnés de guitares harmonisées précises et
illuminées. Barbu avisé, Mikey laisse peu de place à l'hésitation. Bien
que spontané, il se débrouille pour aller chercher des lignes mélodiques
aux confins du conventionnel, quitte à brouiller un peu sa cohérence
sur des titres plus directs et musclés ("Prepared", "Official"). Il se
perd aussi vaguement dans sa langue d'adoption qu'est l'anglais, mais
son authenticité naturelle le rédime. En digne héritier de l'emo punk
français, Mikey Randall apporte sa petite touche à un édifice qui est
déjà largement construit… autant qu'il est en décomposition.
No Fun For A FX / Metalorgie
Mikey
Randall sévit à Toulon depuis 2006, date depuis laquelle il ne cesse de
défendre son rock n'roll aux côtés de références américaines,
suédoises, canadiennes, et françaises. Logique donc qu'un premier disque
vienne immortaliser ces premiers mois d'existence: "Zero Of Our Time"
fait belle impression, et inscrit la formation dans la lignée des plus
dignes descendants de Second Rate. A peine remis de cette première
expérience studio, Mikey Randall y retourne déjà pour un split à venir
aux côtés de nicois de Chasing Paperboy
Matthieu / Bokson
Voici
le deuxième groupe toulonnais du moment… Une pochette mystérieuse, très
sobre et sombre qui laisse présager l'atmosphère de ce 6 titres que
nous avons le bonheur de découvrir à Paranoia. Mikey Randall c'est 4
gars qui lâchent tout pour incontestablement vous donner le meilleur
d'eux-mêmes, des morceaux étonnamment diversifiés (proche d'un Second
Rate), des voix qui peuvent être autant overpuissantes que posées
rendant l'album encore plus attirant et émouvant. Près, feu, foncez !!!
Jean-Louis / Paranoïa
COMPILATIONS :
V/A PARANOIA COMPIL VOL 3 « We are an happy family » (Paranoïa)
Le
fanzine Paranoia y va donc de sa nouvelle compilation et propose cette
fois le tout acoustique. Attention l’acoustique est un piège parfois,
certains morceaux tiennent la route, d’autres très moyennement et
certains pas du tout. C’est parfois un révélateur ! ! ! Ici franchement
je n’aime pas tout, pas de surprise le top 2 c’est les Unco « Imaginery feeling » et Forest Pooky « Rooftops » mais on le savait déjà avant d’écouter le reste. Le Freygolo est pas mal aussi « Don’t let them try to drag me down »,
pour le reste comme souvent dans l’acoustique ça se ressemble un peu.
Quelques reprises au sein de toutes ces bonnes intentions, de toutes
façons la compilation est en téléchargement libre vous aurez donc tout
le loisir de vous faire votre propre opinion. En tout cas bonne et
intéressante initiative où l’on retrouve aussi Mickey Randall
(finalement pas si mal ce titre !), Ponyboy, Full
Process,
Nina’school, etc… Attention, attention, nouvelle écoute deux bonnes
semaines plus tard…j’ai bien aimé aussi le titre de Curtiss et celui de
Ugly Babies, il me fallait le signaler ! ! !
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